Apprentissage

Plus j'avance dans mon cheminement, plus je comprends que je ne peux vraiment aimer qu'en ayant confiance en moi. Sinon je risque de faire porter sur l'autre le poids de mes doutes, de mes peurs connues et de mes angoisses inconscientes. Ou bien d'attendre de l'autre un soutien, une réassurance, afin de pallier à cette confiance qui me fait défaut.
Si je n'ai pas cette confiance en moi... alors je serai sensible aux réactions de l'autre, peut-être aussi en manque de confiance en soi. L'idéal... oui, l'idéal, ce serait que chacun ait suffisamment confiance en soi. La réalité, c'est que ce genre de personnes est rare. Ou bien que je ne les rencontre pas ?

Mon travail (je dirais presque mon devoir) c'est d'acquérir toujours davantage de cette confiance. Donc de croire en moi, donc de me connaître. C'est prendre conscience de mes faces lumineuses comme de mes faces sombres et m'accepter ainsi. En fait, c'est m'aimer comme je voudrais aimer l'autre. Ou, pour en revenir à cette citation: « aimer l'autre comme moi-même ».

Et bien ça ne paraît peut-être pas, mais c'est un sacré boulot que d'apprendre à s'aimer !

Comments

[L'Idéaliste]

En lisant vos commentaires, je réalise que "aimer" et "confiance" semblent indissolublement liés. Non seulement à l'égard de l'autre, mais aussi envers soi: pour s'aimer entièrement il faut se faire confiance, donc connaître ses imperfections. Mais avoir confiance en soi demande de s'aimer, donc de se "pardonner" lesdites imperfections.

[Lou:)]

J'oserais rajouter que pour aimer il n'est pas nécessaire d'avoir totalement confiance en soi, cela relèverait de la quasi-impossibilité, mais plutôt qu'il faut s'aimer soi d'abord dans son imperfection, ensuite l'autre. (Le plus difficile bien sûr étant d'accepter l'amour de l'autre "malgré" sa propre imperfection...)

Une fois ceci établi c'est le voyage qui commence, un pas à la fois, parfois ensemble, d'autres fois séparément. Enfin c'est ainsi que je le vis.

[Pralinette]

Si l'on manque de confiance en soi, naissent beaucoup de malaises et de mal-être, tels que se sentir rejeté, mal aimé, et de là nait la jalousie, la suspicion, le sentiment d'abandon... on connaît tous ça un jour ou l'autre, je pense aussi que c'est un travail quasi permanent.

[L'Idéaliste]

J'aime bien ce que tu dis, Coumarine: «c'est de l'ordre de la décision ». Oui, un jour il y a cette prise de conscience et la décision d'agir pour trouver (et donner...) la liberté d'être soi.

[coumarine]

Se faire confiance, s'aimer...pour pouvoir aimer l'autre et non mendier son amour, son approbation
C'est en effet difficile, c'est de l'ordre de la décision je crois
Et je dirais à recommencer tous les jours...