Fait chier la mort
Peu le temps d'écrire en ce moment. Mes journées sont très occupées et je n'ai plus cette disponibilité d'esprit qui me permettait de m'épancher longuement. Quoique... en fait je prenais le temps nécessaire parce que c'était alors primordial pour que je me sente mieux en mettant en mots mes réflexions. Et maintenant que je vais bien... je n'ai plus autant besoin d'écrire. Pourtant bien souvent j'aurais des sujets à aborder, inspirés par des lectures ou des conversations. Mais ce n'est guère important alors je laisse ça s'évanouir.
Ce soir je suis un peu perturbé, parce que la mort se manifeste un peu trop souvent dans les parages. Ce soir, c'est dans l'entourage familial de ma femme que la mort a frappé. Il y a quelques semaines j'avais discuté avec les proches, qui tentaient de se rassurer après l'annonce d'une maladie. Leur inquiétude était nettement perceptible, mais c'est allé infiniment plus vite que leurs plus pessimistes pronostics. Fait chier...
Et aujourd'hui j'ai travaillé à une centaine de mètres du lieu ou s'est tué il y a quelques jours un jeune de l'âge de mon fils aîné. J'y ai pensé tout le temps. Idées noires. Un de ses copains d'école primaire, qui venait parfois à la maison. Sa mère, je la connais depuis ma propre enfance. Accident de voiture, bête, sur la route de campagne qu'il connaissait depuis toujours, au milieu du village, de ses copains, de sa famille. Tout le village est sous le choc. Mourir à vingt ans...
Alors... putain ça fait chier la mort !