C'est pas froid...
Quand j'écris des textes comme celui qui précède, je garde une sage distance de mon sujet. Presque une froide distance.
Mais bon.... tout ça c'est loin d'être déconnecté des émotions. Si je le projette aussi loin de mon affectif c'est parce que je veux tenter de rester dans l'objectivité. Bien mesurer qu'il n'y a jamais de coupable dans les incompréhensions, mais deux partenaires qui n'ont pas su trouver un langage commun.
Ma déception de ne pas y être parvenu reste comme un échec, même si j'ai fait tout ce que je pouvais au moment où je le pouvais. Même si, depuis, je suis devenu un autre. Déjà...
Mes émotions omnidirectionnelles se sont conjuguées, puis neutralisées. Point d'équilibre qui m'a permis d'entrer dans l'acceptation d'une de ces fameuses "épreuves qui font grandir". Oui, je sais que j'y ai gagné quelque chose. Une séparation c'est toujours une chance d'évolution vers un nouvel état. Une adaptation, une amélioration. C'est le sens même de la vie.
Il n'empêche que... faudrait pas imaginer que mes analyses ne sont que froides. A l'intérieur c'est plein de vécu.