Les procéduriers virtuels
La neige est revenue...
Et moi aussi.
Juste pour évoquer la mésaventure subie par Ségolène, dont plusieurs blogs se sont fait l'écho. Je ne reviendrai pas sur cette singulière conception d'internet qui consiste à se sentir "propriétaire" d'une idée (en l'occurence reproduire des chants révolutionnaires) tout en interdisant à d'autres d'en faire de même. Autrement dit: je vous interdis de faire ce que je fais.
Surprenant aussi de refuser d'être "linké" tout en demandant expressément sur son site de le recommander !
On nage en pleine contradiction.
Pour la petite histoire j'avais fait l'objet d'une semblable mésaventure il y a quelques années, lorsqu'un individu qui se présentait comme le « fondateur et dirigeant » du web-magazine "L'idéaliste" m'avait menacé de procédure judiciaire parce que mon pseudo pouvait préter à confusion avec ledit site, dont le nom était déposé.
L'homme (que je sus plus tard être effectivement un procédurier notoire), me menaçait en arguant que mon site « constituait matériellement des infractions de parasitisme et contrefaçon ». Rien que ça...
J'avais tenté la conciliation, sans succès. Son dernier mail me menaçait de dépot de plainte auprès du tribunal correctionnel. C'était en 2002, et depuis je n'ai rien vu venir.
Aux dernières nouvelles ce site, qui se sentait tellement menacé, n'existe plus. Et moi je sévis toujours sur le net... Soudain un doute m'étreint: et si c'était à cause de moi ? Ciel... j'en ai la chair de poule !
Moralité: ne vous laissez pas intimider par le moindre gugusse qui défend sa prétendue "propriété" intellectuelle en menaçant de sanctions apocalyptiques. Avant qu'une procédure judiciaire ou une plainte ne sorte du monde virtuel, vous aurez bien le temps de voir ce qu'il en est et de vérifier la légitimité de demandes d'apprentis tyrraneaux.