Errance...
L'emploi du mot "errance", dans mon dernier billet, a ouvert une béance.
Quelques présences à distance ont émis des doléances avec bienveillance. Croyait-on qu'avec élégance je tirais ma révérence ? Désirait-on une réassurance ? Y aurait-il accoutumance ?
Avec prudence je réponds à l'assistance, tant par bienséance que dans un souci de transparence:
Oui, dans sa mouvance, et sans que j'y pense, le mot mis en évidence dissimulait d'autres sens et quelques ambivalences.
L'errance a des résonnances...
Allons-y avec aisance: dans ma vie en balance, des mouvements sont en instance. Pas d'arrogance: bien que je garde ma contenance, c'est assez intense. Alternance d'espérance et de deséspérance, sans exubérance. Mes croyances sont questionnées en puissance, mais je garde ma consistance. Cure de jouvence faite davantage de carences que d'abondance, c'est la sentence... que je paye de quelque souffrance. Convalescence sans indulgence. Alors il arrive que ma vaillance subisse quelques défaillances, car il faut de l'endurance pour tenir la cadence. La concordance et les alliances de circonstance ne se font pas sans méfiance: pas de négligences ! Et gare aux influences.
Mais on ne passe pas de l'enfance à la sénéscence sans incidences. L'adolescence étend sa magnifiscence jusqu'à l'obsolescence. Finie l'ignorance: la confiance et l'innocence ont perdu de leur prestance. Parfois avec quelque véhémence, voire un soupçon de violence, mais le plus souvent avec tempérance et conciliance, qui ont ma préférence...
C'est donc la recherche d'une quintessence qui induit ma croissance, gage de ma consistance. L'indépendance est à ce prix, pour l'existence. C'est dire toute l'importance de la défense des apparences. Eh oui, la clairvoyance à ses exigences...
Dans mes errances, je suis donc loin de l'insouciance. Surtout que du côté des finances, il faut que je pense aux dépenses: pas question de faire bombance ! Il faudrait quand même que ma pitance me remplisse la panse...
Quant à la concupiscence... abstinence ! Toute turgescence d'une protubérance serait aussi déplacée qu'une flatulence : un manque d'élégance. En vacances de jouissance, c'est l'émollience qui mène la danse. Déviance ? La transe a un goût rance...
Hum... ma grandiloquence n'a t-elle pas un parfum d'indécence ? Honni soit qui mal y pense !
Bon, je me perds dans mon arborescence, mais c'est sans importance, sauf pour mon audience.
Ce qui garde sa pertinence c'est que, malgré tout, avec constance je tente ma chance. Et quoique sans concurrence, elle rencontre bien des résistances. Mais je ne ferai pas allégeance ! La déférence suscite l'indifférence.
Voila, dans une signifiance restant dans l'évanescence, quelques raisons de mon errance. C'est une sorte de transhumance de toute mon essence, pour une renaissance.
On le voit: ne sont tristes ni sa fin, ni le temps de l'errance.
Ce sont des temps de passage qui ont un sens.
Comme les silences...
Temps de latence. De patience.
Des absences et des prises de distance.
Parce que c'est comme ça qu'on avance !
Sinon c'est l'impotence.
Ou carrément la potence...
Bref: la déchéance.
Alors c'est dit: je me lance !
Je suis en partance.