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Alter et ego (Carnet)
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6 novembre 2006

Couple qui s'en lasse tendrement

J'ignore si la phrase qui sert de titre à ce billet est sciemment choisie, ou bien faute d'orthographe, mais elle me plaît beaucoup ! « Couple qui s'en lasse tendrement ». C'est absolument génial cette formulation !
Il s'agit d'un des groupes de mots-clés magiques qui ont fait accéder quelque chercheur de sens sur ce site, via l'omniprésent Google.

Eh oui, après un silence d'une dizaine de jours, comme tout blogueur soucieux de son audience, je suis allé faire un tour sur mes stats pour voir s'il y avait encore des lecteurs. Manifestement oui... (quoique un clic ne signifie pas forcément lecture...). Au passage, une petite visite de gourmandise vers les mots-clés est un plaisir que je ne me refuse pas. La moisson est assez constante dans son genre de prédilection. Voici la crème de la récolte du jour:

  • Synonymes de s'aimer
  • Mille chemins vers la sérénité
  • Douter de ses croyances
  • Je crois qu'il faut se séparer
  • Qu'est-ce qu'être amoureux
  • Sociologie du couple et de l'amour
  • Pourquoi écrit-on une autobiographie
  • Différence entre ego et le moi
  • Faut-il craindre le regard des autres ?
  • Autonomie affective
  • Amie confidente
  • Pourquoi mon partenaire est froid
  • Envie de se séparer
  • Rien n'est jamais acquis

Je me demande si les textes que Google propose répondent aux interrogations ainsi formulées...
Dans le doute je me dis que oui. Et si mon égo préfèrera se savoir largement lu et plebiscité, voire ovationné [tant qu'à faire, ne lésinons pas...], mon vrai moi préfèrera toujours avoir touché, aidé, accompagné, au moins une personne. Là est ma vraie satisfaction, celle qui me remplit. Bon... c'est pas tous les jours qu'on me le dit, mais c'est sans grande importance.

Le reste... bah... c'est peut-être bien ce qui contribue à ma gêne dans l'écriture: contradiction entre la satisfaction de l'ego superficiel et celle du moi profond, pour ne pas dire celle de l'âme. Deux personnages en moi [au minimum...], dont l'un prend parfois [souvent] trop de place.

Un ego envahisant que le moi aimerait bien voir s'effacer un peu. Mais les vieux réflexes reviennent vite... Tant que le moi ne sera pas assez sûr, c'est l'égo qui aura tendance à enfler.

Commentaires
P
Hélène, j'aime bien ton commentaire. La "soif de reconnaissance" est bien un manque, donc non dénuée de souffrance (même si celle-ci en devient compagne habituelle). On n'est pas dans la surabondance. Et même, le serait-on que ce serait toujours un signe de souffrance. On peut se demander quelle souffrance secrète porte ceux qui, même aux plus hauts postes du pouvoir cherchent encore cette reconnaissance inassouvissable...<br /> La paix ne vient, comme tu le soulignes, que lorsqu'on on trouve en soi reconnaissance à ses propres yeux.<br /> <br /> Valclair, je crois que Google reste le plus efficace moyen de découverte pour tout ce qui est dans le non-marchand. Les gens qui cherchent des mots-clé tels que ceux que je cite ne risquent pas de trouver ça sur un site commercial. Pour nous, obscurs écrivants du net, Google est un atout fantastique.
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V
Je trouve que c'est pas mal d'avoir ce genre de mots comme requête menant à ton blog. <br /> C'est signe que google si décrié n'a pas que du négatif, qu'il t'amène des gens qui auront vraisemblablement un intérêt réel à te lire. Il n'y a pas que les requêtes fantaisistes (lesquelles il faut le dire sont parfois fort drôles ) ou plus ou moins salaces...<br /> Et délicieux le titre!
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H
Je vais me faire l'avocat du diable un instant. Je n'entend rien à la différence entre le moi et l'égo, mais ce qui me gêne c'est que nous avons tendance au masochisme. Être assoiffé de reconnaissance, ne veut pas dire forcément que nous sommes prétencieux. Il peut s'agir d'une souffrance qui n'a trouvé comme solution (bonne ou mauvaise???) que de se glorifier de l'intérêt de l'autre sur soi. Se valoriser dans le regard de l'autre n'est pas "la" solution, mais c'est "une" solution en attendant de se tourner vers soi-même. Seul un travail sur soi, amène à cet instant où nous serons prêt à accepter de laisser vivre pour lui même cet enfant intérieur qui se cache depuis tant de temps, non?
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N
Tiens, et si je tapais "haltères égaux" sur Google, ça donnerait quoi ??? C'est beau en tout cas, cette phrase décalée, très lacanienne (inconsciemment)...
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C
Je l'avais bien compris comme ça, et il est bon d'être prétentieux quelquefois... c'est une preuve de confiance en soit. La sagesse n'est pas toujours une qualité. En fait le mix des deux donne un bon résultat.
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P
Telle et Christine, la constance du domaine d'intérêt de mes lecteurs de passage me surprend, en effet.<br /> <br /> Pour ce qui est de l'ego et du moi (hormis le fait qu'ils vont bien dormir ensemble...), ma définition du moi est qu'il est plus sage que l'ego, ce prétentieux toujours assoiffé de reconnaissance ;o)
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C
Comme Telle je m'étonne de la régularité des mots clés qui arrivent sur ton blog. Je n'oserais pas mettre les miens tellement ils sont surprenants. <br /> Il est vrai aussi que tes messages sont très ciblés et les textes d'une grande régularité d'écriture et de qualité dans le choix des mots.<br /> Ah l'ego et le moi qui s'affrontent, j'aime bien cette image. En ce qui me concerne, c'est plutôt le moi qui a le dessus alors que j'apprécierai quelquefois que ce soit l'inverse. Cela me permettrait d'avancer alors que je fais du sur-place.
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T
Ce titre est parfait pour un roman, dépose-le vite !<br /> <br /> Dis-donc, tu attires des lecteurs aux quêtes très ciblées (mais c'est finalement logique car tu suis un projet assez ciblé lui aussi si bien que la plupart des mots que tu emploies relèvent d'une même thématique).<br /> <br /> Bon, allez, je t'ovationne et te remercie simplement, comme ça Ego et toi serez tous deux comblés avant de vous endormir...
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