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Alter et ego (Carnet)
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16 novembre 2006

Sûr de toujours ?

« Vous le savez, vous, de quoi demain sera fait ? Vous êtes sûr vous, d'aimer toujours, toujours, toujours ? Que l'autre sera toujours là et aimant et heureux avec vous ? Vous êtes sûr de ne jamais changer, de rester toujours immuable dans vos opinions, vos sentiments, votre vie ?

Ben moi non. »

Au jour le jour - Traou

Commentaires
P
Quitter, avec la culpabilité de le faire, le poids de la décision à prendre, mais aussi le privilège de la décision qui libère; ou bien être quitté avec le sentiment d'abandon et le désemparement qui va avec, le travail de désinvestissement parce que l'autre n'est déjà plus là. <br /> Oui, les deux sont difficiles à vivre.<br /> <br /> Ah l'envie d'arrêter de penser :o)<br /> Tentant, n'est-ce pas ? Sauf que tant qu'on pense c'est que ce n'est pas suffisamment abouti. Mais ça peut devenir obsessif, c'est vrai. Il faut savoir se sortir de ses pensées... pour mieux y révenir plus tard. Ne faire que penser est épuisant, tandis qu'éviter de penser ne fait pas avancer. Question de juste milieu, comme pour tout...<br /> <br /> Tiens, toi aussi le désir de "retravailler" ? De retrouver un projet ? Peut-être qu'à certains moments de la vie on se trouve ainsi un peu en panne de projets, parce qu'on a des choses à régler en soi. Et que ça mobilise énormément d'énergie. J'ai la chance d'avoir pu énormément "penser" en prenant beaucoup de temps pour ça, mais maintenant je sais que je dois "agir", fort de tout ce travail cérébral. Penser c'est aussi éviter de se confronter à la réalité... Mais agir sans pensée manquerait de discernement et d'intelligence.<br /> <br /> Oui, la peur de l'inconnu, la peur de perdre le confort affectif, matériel, financier (de loin le plus inquiétant, il me semble). <br /> <br /> Le blog comme outil de confrontation d'idées, oui, c'est exactement ça. Mais ses limites sont dans l'immatérialité, évidemment. Internet, monde idéal, monde de la pensée, monde libre... trop libre.<br /> <br /> Bon... ces commentaires à rallonge font quasiment un blog parallèle et souterrain ;o)
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P
Ah mais je crois bien que nous sommes encore d'accord... Il est simplement des rencontres "impossible" si l'on est déjà entrain "d'aimer" !!! C'est une question de "réouvrir les portes" à un autre, une autre... consciente ou non !...et tant que tu ne réouvres pas c'est que tu n'es pas près !... mais toute la différence se joue entre celui qui décide de "quitter" l'autre... et celui qui quelquepart le "subit" !...Et des deux "rôles" n'est facile. L'un n'est pas plus simple que l'autre...<br /> <br /> Quand à dire que ce que l'on ressent, ou comprends est "à vivre" bien sûr, à "confronter" : Evidement !!!...et c'est drôle que tu dises cela car, ce matin, après les "débuts de réponses" que j'ai encore trouvée hier... je me disais qu'il fallait que j'arrête de penser ! là tout de suite et arrêter de vouloir "savoir" encore et encore...comme si ce petit bagage devait maintenant mûrir tout seul... avec la certitude de devoir d'abord "retravailler" (3 ans de congé parental - licenciement - stage en vu auprès d'une créatrice de bijou début décembre d'une semaine)...je me sent en "déséquilibre" par rapport à ça. "Retourner" dans la vie pratique...dans un projet personnel. Meme si ne je "m'ennuie" jamais, ce manque ressenti me dit que "mes réponses" justement ont aussi besoin de ça, maintenant. Parceque ce matin je me suis levée avec le "doute de tout", de tout ce que je suis entrain de faire et de dire !!! ça doit venir de mon "lâcher prise" par rapport au temps (un peu nouveau pour moi !)...Mais ce doute n'étaient finallement pas tant le doute de Moi, j'ai bien vite vue la "peur" revenir...de demain...de perdre le confort...d'aller vers l'inconnu finalement... Méfiance alors !... Dénouer les fils, prendre le temps de dénouer tout cela... et justement laisser la vie, l'activité, le réel, le concret le faire aussi peut-être. Pour savoir si ce que je penses est vrai en moi (vrai-ment moi !)...il doit impérativement se mesurer au réel, à l'autre, aux autres...et sûrement au temps plus simplement. Il faut que cela puisse s'installer dans la durée. Non ?<br /> Comme tu le dis si bien "nos énumérations théorique" deviennent "gênantes" si elles ne vont pas se confronter à un autre...quel qui soit ?!<br /> C'est d'avoir ce "trop de temps" pour "se penser" SEUL qui devient dangereux !!! <br /> Mais n'est ce pas toute l'essence même de ton blog aussi ?! Merci ! pour se début de "confrontation" qui, même s'il n'est pas encore vécu par des actes..permet au moins cela : une confrontation d'idées, de pensées, de ressentis...<br /> <br /> Bon Dimanche !
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P
Plume, je ne voudrais pas être affirmatif, mais je crois au contraire qu'on peut avoir un comportement qui rend les rencontres "impossibles". En vingt ans de conjugalité je n'ai fait aucune rencontre... Par contre, comme par hasard, je me suis trouvé ensuite en situation de faire beaucoup de rencontres. Parce que je le désirais (sans en avoir conscience). Ça ne signifie pas pour autant que j'étais prêt à ce qu'elles se concrétisent...<br /> <br /> Et puis de toutes façons je reste terré dans ma campagne sauvage ;o)<br /> <br /> Pour ce qui est de la répétition des scénarios, je n'ai pas suffisamment d'expérience pour en parler. Pour le moment je crois n'avoir jamais répété, mais au contraire évolué, progressé, à chaque nouvelle relation (rares). Parce qu'à chaque fois je trouvais ces pistes dont tu parles, qui ont leur origine dans l'enfance ou l'adolescence.<br /> <br /> « Peut être, Pierre, que finalement il est tout bêtement impossible de savoir comme se "vit" l'amour...On ne peut que le vivre ! non ?!... »<br /> C'est exactement ce que je me disais ce matin ! J'aurais beau théoriser au plus loin, croire "tout comprendre", tant que je ne le vis pas ça ne vaut rien. Le savoir ne trouve son sens que dans la mise en pratique. Et de préférence dans les cas complexes !<br /> <br /> D'ailleurs cette énumération théorique est bien quelque chose qui me dérange dans mes écrits...
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P
Pierre,<br /> on ne peut pas "décider" de ne pas faire de rencontre, quelquesoit les moments de sa vie, même en pleine séparation...où alors il faut rester terrer dans son nid !<br /> Je ne vais pas pouvoir vous faire un long post fleuve ... je reviens de la forêt, j'ai marché pendant trois heures pour trouver une réponse à une question... et j'en reviens avec trois ou quatre qui se recoupent !!! c'était douloureusement bon...mais pour une fois : je ne sais rien ! je devine seulement et je laisse le temps faire son oeuvre... (merci gaëlle)...<br /> Une seule chose peut être : se rendre compte que l'on repart dans un même scénario de soi qui nous "détruit" nous-même...chercher son pourquoi ? d'où vient cette attitude-là face à un homme en particulier et peut être à l'amour en général...et toucher du doigt un début de réponse lié à un fait a priori "anodin" de l'enfance (Anodin dans le sens ou sa "violence" émotionnelle à dû immédiatement se "terrer" au fond de la mémoire pour sans doute pouvoir Continuer...), découvrir d'autres "pistes" qui sont aussi reliées, d'une façon ou d'une autre, à cette attitude là...ces "réactions" presque indépendante de soi... qui font que brusquement nous ne sommes pas ce que nous nous pensons..., que brutalement nous retournons à cet étranger de nous mêmes, je veux dire de ce que nous pensons être (nuance !)... car c'est bien de nous qu'il s'agit en fait !!!...Bref.."Toucher" à ce début de ce Soi qui ne peut demeurer dans le futur sous peine capitale de reproduire les mêmes erreurs : quel douloureux bonheur !...<br /> Et je penses que ceci n'est possible qu'en étant dans l'amour...<br /> Suite au prochain épisode !!! peut être plus intime... je verrai...<br /> <br /> Peut être, Pierre, que finalement il est tout bêtement impossible de savoir comme se "vit" l'amour...On ne peut que le vivre ! non ?!...<br /> <br /> Ton post m'a énormément touché parceque je viens moi aussi de reconnaitre que tout ce que j'ai cru de moi n'était pas vraiment moi, même si j'étais alors vraiment sincère ou cru comme telle !!! Comme une quelquechose de "faussé" au départ...et que je sentais sans doute...mais que je n'aurais jamais pu voir avant...et cette découverte...cette petite étincelle de compréhension...me rend déjà bien plus douce...<br /> <br /> <br /> Bon weekend.
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P
Plume, c'est marrant ce que tu dis de la vie "bien faite", car dans mon cas je préfère ne pas faire de rencontre au moment d'une séparation.<br /> <br /> Pour le reste... j'hésite entre l'approbation inconditionnelle pour certains passages et la circonspection pour d'autres ;o)<br /> <br /> J'ai cru en tellement de choses, cru en avoir découvert et compris tant d'autres... jusqu'à ce que l'expérience vécue mette tout par terre. Je ne reconstruis que peu à peu, observant bien chaque brique pour savoir si elle est utile, si elle est à la bonne place, si elle est solide.<br /> <br /> J'ai beau énoncer des théories sur la finalité de l'amour, je ne sais toujours pas comment ça se vit. Par contre, c'est bien dans la sincérité, ça j'en suis certain.<br /> <br /> J'aime beaucoup cette phrase: « Ne t'écartes pas des futurs possibles avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux... ». Je crois que je l'applique sans le savoir.<br /> <br /> <br /> Voila, pas très inspiré ce soir, mais toi tu l'as été :o)
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P
"Manoeuvre de sabotage" excellent...j'aime ce terme !Je viens encore d'en faire une... Pour être claire IL s'avère qu'au moment où "je quitte" mon mari, je rencontre un homme...(la vie est bien faite !)et pour sans doute la première fois de ma vie : j'ai le sentiment de fusionner ! corps-esprit-être...mais voilà !Encore un qui ne sait pas "se dire" alors bien sûr : j'ai saboté ! mais je me rendu compte plus vite de cela qu'avant...là je "ménage" !!! Mais je me demande dans quelle mesure ce "sabotage" n'est pas la voie aussi "d'aller à l'essentiel"... "Accorder du temps" maintenant pour cela... pour que l'autre y aille aussi... éprouver le "manque" peut être ?... ou simplement prendre conscience que ce n'était qu'un "cadeau de la vie" pour me donner la certitude d'un "autre possible" en moi... et celle que je faisais le bon choix dans mon couple...Mais sans lui, sans cet homme...difficile à concevoir, là tout de suite !...Il y a aussi les "lâches" de l'amour... ceux qui se contentent d'un à peu près !!! de naviguer dans le gris... de ne pas aller chercher ou reconnaître l'évidence... ce qui me semble évident pardon !... on en revient à la peur de perdre ! jusqu'à "son train train" quotidien aussi... parceque quelquepart il est rassurant celui là : on le connait !!! <br /> J'ai le "gros" défaut d'aller vite, très vite.. d'être enthousiaste, "passionnée" mais de retourner au "raisonnable" aussi...et surtout de ne pas accorder beaucoup de crédit au temps !!!j'ai ça à apprendre...<br /> Je n'ai pas peur d'aimer, car je n'ai pas peur de perdre... mais j'avais quand même celle de croire que mes "certitudes" instantanées, ce sentiment d'amour donne autant de "volonté", d'"élan" aux autres, à l'autre... et si c'était vrai ?...et qu'on retournait à cette question de peur...chez l'autre...<br /> Tu sais Pierre, je penses que tu as raison... cette confiance (surtout celle que nous nous portons !) se gagne à coup d'amours perdus, du temps et de la maturité... 40 ans ! mais faire une rencontre comme celle que j'ai faite m'a télétransportée dans une attitude d'une gamine de 16 ans !!! où alors ? je suis comme ça ! (merde ! pardon !!!)... Je penses vraiment qu'une rencontre n'est qu'un élan de deux êtres...une évidence...mais que ces deux là se doivent de se donner leurs clefs, se "raconter" et pour cela...avoir déjà pris conscience de cela..Savoir se confronter et surtout ne pas partir du principe éculé et erroné que "si l'autre m'aime : il sait ! il peut répondre à mes attentes, et me comprendre... sans que j'ai à lui dire"...vaste fumisterie... Alors, voilà, j'attends ça de lui, de l'autre et au fond, je sais que sans cela de lui...rien ne sera possible !!! Mais j'ai confiance... rien n'est innocent non plus ! Ni moi sur ce blog où je peux m'exprimer (même si je le fais avec mes amis)... ni toi qui l'a crée... <br /> Un regard "étranger"... dénoué d'intérêt... qui nous renvois à nos quêtes intérieures... mais combien sommes-nous ?!!! à quêter ainsi...<br /> Je pars toujours du postulat que la vie est bien faite si on est sur son chemin ! et qu'être sur son chemin : c'est être sincère avec soi ... au moins le tenter ! et ça demande une énergie de DINGUE ! pour atteindre une "paix intérieure"... Par contre : je trouve qu'il est pour le moins "magique" d'en connaître de mieux en mieux le chemin et d'y retourner les yeux fermés !!! Voilà ! deux mondes parallèles ? aller de l'un à l'autre... emmener les autres dans le leur...Car je ressent aussi le besoin d'aller "vibrer" et "même" de "repartir en cacahuéte" comme je dit souvent !!! D'être dans l'élan et ne pas toujours tout vouloir "contrôler"... Enfin...l'amour m'a donné ça ! moi qui me croyait au fond de ma caverne !!!<br /> Je ne crois pas qu'il soit possible de vouloir transposer l'amour parental à celui de nos conjoints ! c'est utopique... ils viennent de notre sang, de notre chair !...et en même temps : au moment où je l'écris, où je me lançais dans une grande tirage !...je me dis... et pourquoi pas ?!<br /> Je suis certaine de l'aimer...je ne doute pas de son amour à lui non plus...aujourd'hui...Je doute seulement de ce qu'il va en faire ! de ces sentiments là !!!<br /> Et j'ai le respect de cela... je l'ai toujours eu...de ce qu'il va décider !.<br /> Chacun est maître de lui même... on ne peut pas en vouloir aux autres de leurs choix s'ils sont fait en toute honnêteté...du moment !!! (hé hé ! quand même !)<br /> "Ne t'écartes pas des futurs possibles avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux..."<br /> Apprendre... j'apprends...tu apprends...on apprends !<br /> J'aime aussi et particulièrement ce texte que j'avais noté dans un vieux carnet à 18 ans !:<br /> "Chaque personne, tous les évènements de ta vie, sont là parceque tu les as attirés là ! Ce que tu choisis de faire avec eux n'appartient qu'à toi !"<br /> <br /> Encore un mail fleuve ! mais je ne m'escuserai pas !!! j'ai choisie !
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P
Pivoine, on sait aimer toujours puisque c'est ainsi que c'est ainsi que les parents, en général, aiment leurs enfants. Ne serait-ce pas transposable à l'amour entre partenaires ?<br /> <br /> De quoi est-on sûr pour soi ? De ce qu'on connaît de soi pour l'avoir mis à l'épreuve. Mais on ne le connaît avec certitude qu'au présent puisqu'on évolue sans cesse.<br /> <br /> <br /> Plume, aucune confusion à avoir :o) <br /> Ce qui bouillonne indique simplement quelque chose à approfondir. Le calme ne peut venir que de la vraie paix intérieure, elle même issue d'une réflexion approfondie sur soi.<br /> <br /> L'amour et le quotidien... oui comment peuvent-ils se conjuguer sans se nuire ?<br /> La peur de perdre l'amour comme élément actif de la perte ? Oui, cette peur peut conduire à des manoeuvres de sabotage, dans une illusion de maîtrise, alors que cela ne traduit qu'une soumission à cette peur.<br /> Une vie sans garantie, c'est tout à fait ça: rien n'est jamais acquis. Aragon en à fait un poême.<br /> S'aimer, se faire d'abord confiance... oui, là encore. Mais cette confiance ne se gagne t-elle pas qu'avec le temps et la maturité ? Ne se gagne t-elle pas à coup d'amours perdus ?
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P
Confuse d'avoir fait "bouillonner" Pierre...Pardon !j'espère que tu as retrouver ton "calme" intérieur... et que ce qui va sûrement suivre (puisque j'écris !) ne vas provoquer une explosion de bulles !<br /> J'écris depuis "toujours", mais j'ai fait une grande pose et je reprends ma plume poussée par ce beau blog...et sans doute les évènements de ma vie...<br /> <br /> Confusion... J'aime à croire de l'amour perdure sous je ne sais quelle manière, ni quelle matière.. au delà de nous même...le ressenti de l'amour oui ! exige notre conscience et même après, pourquoi pas ... finalement qu'en savons-nous ?! ah ah ah !!!<br /> Si ! finalement ! peut être que "l'amour dure toujours" mais qu'il ne peut se confronter si facilement au quotidien... Encore faudrait-il savoir de quel "amour" nous parlons ?! éh éh !?<br /> De "Certain" je crois qu' il y a celui "d'aimer à l'instant" et l'on voudrais que cela dure "toujours"... juste (et encore!) par peur de "perdre" un jour... Certain d'ailleurs s'y refuse et préfère perdre avant... maîtriser la "perte"... ça m'est arrivée ! pour ne pas souffrir !!! quelle ineptie...<br /> Je penses que "la peur" est La Clef de tout ! et la peur de perdre en particulier... Alors ! pour l'avoir vécue de plein fouet : j'ai le "don du ciel" d'avoir "intégré" ce que beaucoup refuse (et c'est de pire en pire d'ailleurs !!!) : la peur de vieillir et même celle de mourir... Voilà deux certitudes qui sont dans nos vies : vieillir et mourir...! et ce n'est pas forcément triste finalement... c'est de combattre en soi l'inexorable qui est d'une tristesse effroyable ... parcequ'on en oublie de vivre, d'être soi !... Alors vouloir le "toujours" serait à mon sens le début de cette peur...<br /> D'un coup, je me dis que sans certitudes : on ne peut avancer...mais qu'on ne peut bien "avancer" justement que dans la conscience de l'incertitude de ce "toujours"...une vie sans garantie !<br /> Je penses, Pivoine! que tout passe et doit passer d'abord par une certaine connaissance de soi justement... qu'il est impossible, voir vain d'aimer sans commencer au moins à s'aimer d'abord soi-même..."s'aimer" "se faire d'abord confiance"... et ne rien exiger de l'autre mais lui donner ça ! voilà une chose certainement indispensable ...à l'amour...<br /> Allez j'arrêtes... moi aussi : je bouillonne et ne me semble pas très claire...<br /> Passez une Bonne nuit !... voilà ce qui devrait déjà TOUJOURS être !
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P
Absolus peut-être, mais pas tant que ça. Ils s'arrêtent au momoment où nous mourons. Aimer toujours, c'est durant notre vie et notre vie consciente. Même si cet amour évolue. Mais je ne pense pas que l'être humain soit fait pour aimer toujours... Encore que, sait-on jamais? Il y en a qui ont aimé toujours, même si ce toujours était court, parce que leur vie était courte.<br /> <br /> Sinon, quand on est sûr de tout ce à quoi on croirait volontiers, avant 30 ans, sûr qu'on risque des surprises tout court et de mauvaises surprises aussi... Et question qu'on se pose rarement, parce qu'on préfère, longtemps, se la poser à propos de l'autre: de quoi est-on sûr pour soi, soi que l'on connaît parfois si peu et si mal ? <br /> <br /> Amicalement, Pivoine.
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P
Plume, manifestement tu as des choses à dire et à écrire. Peut-être que l'envie de le faire est aussi ce que peut transmettre ce blog...<br /> <br /> Ton commentaire m'a ébranlé: tout cela sonne très juste. Chaque phrase déclenche une forte émotion en faisant remonter à la surface ce que je m'efforce d'apaiser et, autant que possible, "oublier". <br /> <br /> Le texte cité de Traou, et ce que cela évoque pour toi, me plongent dans un tourbillon de pensées maintenues artificiellement en sourdine. Mais je n'échapperai pas à ce que je dois approfondir...<br /> <br /> <br /> J'y reviendrai. Je laisse le bouillonnement s'apaiser.
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