Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Alter et ego (Carnet)
Alter et ego (Carnet)
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
29 novembre 2006

Flatulences et borborygmes

Bon... posons-nous.

Un commentaire à mon dernière entrée m'a été salutaire. Saluons-le comme il se doit.

«
depuis quelques temps, tu deviens plus "humain" sur ces pages, ça fait un an à peu près que je viens ici, et depuis peu j'ai vraiment l'impression que tu es plus spontané, moins dans la plainte »

Ah aaaah, voila qui m'intéresse !
Ouais, je trouve aussi que je ne suis pas très humain [on murmure que je serais un robot financé par Canalblog pour attirer des lecteurs, hyerk hyerk hyerk]. Un peu beaucoup trop cérébral pour être honnête. C'est pas net. Ça n'existe pas des gens qui restent zen en toute circonstance. D'ailleurs je n'y parviens pas et vous le saviez, vous, hein ?

Et on ne m'a même pas mis au courant ?
Pfff, toujours le dernier informé...

Ici et ailleurs, sur le net et dans la vie, je suis à la recherche de mon humanité et de celle des autres. J'ai besoin de savoir de quoi nous sommes faits et ce qui nous anime. Ça me passionne. Sauf que j'essaye d'analyser ça tellement méticuleusement [c'est même pas vrai, mais c'est pour donner une idée] que ça en devient désincarné. Je crois être un théoricien convenable mais un peu froid. Manquant de vécu. Et le pire c'est que même mon vécu je m'en sers comme base de théorisation ! Brrr... glacial.

Naaan, je ne suis pas que ça. Voui, j'ai des tripes et des émotions, et voui, j'en chie pour vivre quand la vie me fait passer par des chemins qui ne sont pas des plus apaisants. Là, depuis quelques années, j'ai ma dose. Double, triple dose, et parfois je ne suis pas loin de l'overdose. D'où cette volonté de prendre du recul, de temporiser, d'intellectualiser... avec le risque de devenir observateur et narrateur de ma vie. Et finalement pas très humain.

Mouais, un peu l'inverse de ce que je recherche, non ?
Mais y'a un coeur qui bat (et se débat) derrière le clavier.

Mettez votre main, là. Vous le sentez sous mon torse musculeux?


C'est vrai je ne suis pas très spontané, pour diverses raisons. La crainte du jugement (je me soigne), la peur de déplaire (fuck !), la peur d'être insignifiant/plat/inconsistant (fuck fuck fuck !!!) et... d'être abandonné pour cela. Vieilles casseroles du passé, encore pesantes. Les traumatismes d'enfance se guérissent-ils un jour ? Je vous dirai ça sur mon lit de mort, mais d'ici là je fais comme si ça vallait la peine d'essayer. Pour le moment il semble que ça marche et s'améliore (voyez mon bel optimisme !). D'ailleurs vous n'y êtes pas pour rien, vous qui me lisez et commentez, ou avec qui j'ai des contacts plus personnalisés.

Et puis... je suis pas spontané ici parce que... parce que...
Euh.. parce que !!!

Argh ! Ça recommence...

Changeons de sujet, voulez-vous ?


J'étais dans la plainte, c'est exact (ouais, je sais, ça m'arrive encore grmmpfff.). Parce que... euh... « c'est vraiment trop injuste » [© Caliméro]. Non, vraiment, « c'est pô juste » [© Titeuf] (admirez les références...). C'est pô juste parce que... parce que je me suis démené pour que les choses changent dans ma vie et puis... ben elles ont changé, et dans les grandes largeurs. Mais...

Mais...

Zut !

Changeons de sujet...


Hum...


Bon...


Puisque vous insistez...


Mais c'est pas dans la plainte. Ok ?


Pas dans la plainte, ouais... mais il n'empêche que je ne digère pas, mais alors pas du tout, l'absence de communication. Nan, rien à faire, ça ne passe pas. Ça me donne des gargouillis. Des flatulences et ballonnements. Des borborygmes et éructations inopinées. Ça me reste sur l'estomac, ça me tord les boyaux, et pour tout dire: ça me fait chier.

N'insistez pas, je ne digère pas ça !
C'est pas que je m'en plains, c'est que je n'aime pas.

Toutefois, dans la grande mansuétude et l'incommensurable sagesse qui me caractérisent, j'accepte qu'il puisse en être autrement pour quiconque.
[mouais, faut le dire vite avant que la vapeur me sorte par les naseaux...]

Tenez, pour moi ça a autant de sens que d'écrire comme ça.
Ou pire : comme ça


[Ouais, là vous je donne le moyen de décoder, mais avouez que vous auriez été bien emmerdés sans ça , hein ?]

Et même si j'ai appris la patience face au silence qui met à distance sans espérance... ben... il m'arrive de modérément pêter les plombs
[tous les 29 novembre, à 23h13 tapantes]

J'ai beau essayer d'accepter, de renoncer, de lâcher-prise, de prendre sur moi, de faire le signe de croix et la génuflexion, battre ma couple et me maudire jusqu'à la septième génération, me faire hara-kiri en étalant ma tripaille fumante, cracher ma bile, boire de l'huile de foie de morue, m'absoudre de mes pêchés, me fouetter jusqu'au sang pour mes erreurs passées, marcher sur des braises, ramper dans la boue, avaler des couleuvres, boire des sornettes, danser nu sous la pleine lune, hurler à la mort, pisser dans un violon, pratiquer l'abstinence et l'auto-flagellation... non, rien à faire. Ça ne passe pas.

Je hais la non-communication !
Je hais ça !

[ah, vous aviez compris ?]

Ça dépasse mon entendement. Mon Q.I doit être trop faible. Où il me manque des circonvolutions du cerveau. Ou des chromosomes masculins (ceux du mutisme). Ou peut-être suis-je carrément barjo ?

Bref : je ne comprends pas.
Et finalement c'est ça qui finirait par me rendre dingue si je ne trouve pas une solution.

A part ça je suis cooooool :o)


Tiens, justement... et si je prenais le parti d'en rire ?

Finalement c'est plutôt cocasse: un gars qui écrit sur ce qu'il se retient d'écrire, parlant d'un silence sur lequel il lui faudrait se taire, pour que ne soit pas lisible ce qui est lu.

Ouarf, elle est bien
bonne
celle làààha ha ha ha :o))))

En fait c'est comme les non-dits et les refoulements: ça exsude autant plus qu'il est tabou d'en parler.
Ou comment faire une montagne d'une
taupinière...


[Astuce de décryptage: pour lire le texte muet, séléctionner la zone blanche avec la souris]



Commentaires
C
Ouiiii l'humour est le signe de guérison de bien des maux... vive l'humour... qui nous rend la vie plus facile.
Répondre
P
Je lis vos commentaires avec un grand sourire :o)<br /> Je suis content que ça vous ait plu, parce que moi je me marrais en l'écrivant.<br /> <br /> Plume, tu décris bien les affres du doute et de l'hésitation: j'y vais où j'y vais pas ?<br /> <br /> Tu écris: « ne pas me "dire" est une vraie torture ». Pourquoi est-ce une torture ? D'où vient ce besoin de "se dire" ? Quel serait le but de cette délivrance ? Car c'est bien une délivrance, non ?<br /> <br /> (Je ne te pose pas les questions pour avoir une réponse, hein. Je te transmets ce que ça m'évoque.)<br /> <br /> Tu parles de précipiter l'inévitable ou de mettre en péril le futur. C'est bien ça qui inquiète: le futur !<br /> Ne rien faire ne précipite rien, ni ne met en péril le futur... s'il doit exister. De toutes façons s'il ne doit pas exister, rien ne le fera changer. Une rencontre, une relation, c'est un désir partagé et sensiblement équivalent. Si ce n'est pas le cas on ne peut, ni de doit, forcer les choses. Ce n'est qu'en laissant l'autre libre que l'on peut vivre une relation équilibrée. Mais parfois moins proche que ce que l'on souhaiterait. A prendre ou à laisser...<br /> <br /> C'est pour ça qu'il faut apprendre à bien se connaitre, et bien connaitre ses besoins et limites.<br /> <br /> Il y a une différence entre le "ne rien faire" des débuts d'une relation, quand l'attentisme empêche toute concrétisation, et le "ne rien faire" lorsque la relation est marquée par des attentes différentes. Autant dans le premier cas je pense qu'il faut oser, autant dans le second je crois qu'il faut se retenir.<br /> <br /> La crainte que l'on a de voir l'autre s'éloigner, à ce moment là, ne nous appartient plus. Quoi que l'on soit, et même si on a "changé".<br /> <br /> Ceci dit... ça peut être bien plus compliqué que ça...<br /> <br /> Alauda... va savoir si l'animalité ne me manque pas un peu. Ça fait longtemps qu'aucune main... enfin bref ;o)<br /> <br /> Samantdi... hé hé, il se pourrait que tu voies juste.
Répondre
S
Il me semble que l'humour est le signe de la guérison du chagrin d'amour. <br /> <br /> ;-)
Répondre
A
Toc, toc... heu.. c'était juste pour savoir.. la main.. je peux ? sur le "torse musculeux" ?..<br /> Naaan, c'était juste pour dire.. faut pas susciter des rêves si on peut pas y répondre : )<br /> <br /> Et si j'étais à la recherche de mon animalité, moi ??! Tu imagines l'impact de tes mots ? :)<br /> Bon c'était ma minute "pas sérieuse".. T'occupes ! <br /> <br /> Et continue à écrire comme tu sens, avec sérieux ou auto-dérision, de toute façon, avec sincérité, et c'est très, très chouette comme ça..
Répondre
P
j'adoooooore ! Pierre ! j'ai adorée !!! la vache ? tu t'es lâché !<br /> <br /> juste "Ton histoire de pub imbibé d'alcool... elle montre qu'il est difficile de dévoiler ce qui nous tient le plus à coeur. Parce que c'est affronter la réalité de l'autre, qui peut largement différer avec les rêves que l'ont fait. La crainte de voir s'effondrer les rêves ne fait que reporter à plus tard le moment de vérité. Plus tu reportes, plus tu souffres de cette situation incertaine, prise entre tes craintes et tes désirs. Et il faut bien reconnaître que c'est une torture que l'on s'inflige à soi-même..."<br /> <br /> Alors voilà ! je viens de me prendre ton texte dans la figure... j'ai une lettre d'amour qui tarde à partir...parceque je sais qu'il faut maintenant que je fasses aussi confiance au temps ! Laisser le temps oeuvrer...mais en même temps : ne pas me "dire" est une vraie torture... Que faire ?! Précipiter l'inévitable...ou mettre en péril le futur d'une relation en ne laissant pas le temps à l'autre d'éprouver "le manque"... Donner ses clefs ou pas ? Parceque je viens de "grandir" sûbitement et que je viens de trouver de belles clefs de moi... dois-je les transmettre ? ou les garder pour moi et attendre un hypothétique cadeau que j'ai bien méritée :la venue de l'autre à moi !? J'apprends la patience...à faire confiance au temps qui passe...mais non d'une pipe ! Ah non ! Pardon ! Ici on peut se lâcher : MAIS PUTAIN Qu'est ce que c'est dur ! Parceque surtout j'ai l'impression de "jouer"... et ça me fait tout bizarre... <br /> Youpi ! je lance un sujet...! <br /> <br /> <br /> Pierre lâche-toi de nouveau ! tu m'as régalée !!!
Répondre
P
Alainx, j'aime beaucoup ce que tui me dis... même si je sens bien que je ne "capte" pas tout ce que cela contient.<br /> <br /> Si je "cherche", c'est probablement parce que je ne sais pas ce que c'est. Peut-être que c'est devant mes yeux, à portée de main... et je passe à côté sans le voir.<br /> <br /> Je "cherche" mes profondeurs, ma part émotionnelle brute, ce sur quoi je ne pourrai avoir de contrôle. Mais il semble que ça m'échappe encore.<br /> <br /> Par l'écrit je pense m'en délivrer, en laissant jaillir de temps en temps, les jours de "perte de contrôle" (dérapage contrôlé quand même...) ce genre d'éruption ludique. Je m'amuse de moi-même et de mes errements. J'espère un jour parvenir à une jouissive capacité à l'autocritique.<br /> <br /> Parce que oui... je me prends trop au sérieux !<br /> <br /> Si j'ai entouvert une porte sans voir ce qui était derrière, c'est que je ne suis pas encore au stade intuitif qui me permettrait de suivre le fil de mon humanité...<br /> <br /> Hélène, je suis bien content de savoir que tu as ri :o)<br /> C'était quand même un peu l'objectif ;o)<br /> <br /> Christine, avant que la rumeur ne se propage je précise tout de suite : je n'ai porté la cravate qu'une seule fois dans ma vie ! Et encore, c'était une cravate la plus cool possible. Ouais, pour mon mariage.<br /> <br /> Je pense que je me livre beaucoup, sérieusement ou en rigolant (c'est plus rare), mais je le fais souvent avec une retenue sur la forme. Je veux peut-être (?) garder toujours du recul, même quand je raconte des moments "difficiles".<br /> <br /> J'ai un problème d'imagination, qui semble fortement bridée par je ne sais quoi. Et pas seulement en écriture, mais aussi en toute forme d'expression personnelle (artistique, notamment). Alors que je suis très inventif pour tout ce qui est "technique", très débrouillard.<br /> <br /> Bon... v'la que je raconte encore ma vie...<br /> <br /> <br /> Erin... wow, ça c'est un commentaire qui fait plaisr !!!<br /> Ton histoire de pub imbibé d'alcool... elle montre qu'il est difficile de dévoiler ce qui nous tient le plus à coeur. Parce que c'est affronter la réalité de l'autre, qui peut largement différer avec les rêves que l'ont fait. La crainte de voir s'effondrer les rêves ne fait que reporter à plus tard le moment de vérité. Plus tu reportes, plus tu souffres de cette situation incertaine, prise entre tes craintes et tes désirs. Et il faut bien reconnaître que c'est une torture que l'on s'inflige à soi-même...<br /> <br /> Pour ce qui est de "t'impressionner", je vais t'aider à relativiser : si j'ai une capacité d'auto-analyse, elle est à double tranchant. Elle me porte certainement "à l'extérieur de moi". Je me demande si elle ne m'éloigne pas de mon centre alors que c'est ce que je cherche à atteindre. Assez paradoxal, non ? <br /> Je la vois comme un stade transitoire, un "travail" qui me permet de bien me connaître, mais dont je veux m'affranchir peu à peu, pour être davantage dans le vécu. Simplement. Dans le ressenti du coeur plutôt que dans l'analyse cérébrale.<br /> <br /> Il faudrait demander aux personnes qui me sont proches si c'est "impressionnant" ou pas un peu chiant, hé hé...<br /> <br /> Ceci dit je crois aussi que je dois accepter cette part de moi, qui observe et cherche à comprendre. C'est ce qui fait une part de ma personnalité.<br /> <br /> Si cette tendance à l'analyse t'aide, si elle vous aide, alors tant mieux, j'ai rempli une partie de mon objectif :o)
Répondre
L
Pendant que tu écrivais ton horreur de la non-communication, moi je noyais la mienne dans un pub... <br /> Je ne suis pas du genre à noyer mes déboires dans l'alcool, mais hier soir j'ai atteint un tel degré que lorsqu'il m'a proposé d'aller au pub pour nous changer les idées... ben j'ai bu :-$ Je pensais pouvoir lui dire ce qui me travaille, après lui avoir fait un mail que je ne lui ai pas envoyé. Mais rien, rien d'autre n'est sorti que tout l'amour que j'ai pour lui.<br /> En nous couchant hier soir, je lui ai dit la raison de mon état, et ce matin il m'a demandé ce que je voulais lui dire. J'ai répondu que même si ivre je n'avais pas pu/su c'est que la seule chose importante que j'avais à dire c'était cette longue déclaration d'amour d'hier soir...<br /> <br /> Pour en revenir à tes moutons... En lisant ta note, je me souvenais de ce que j'avais dit de toi à mon Espoir au début que je te lisais. Je lui parlais de cet homme qui m'impressionnait par sa capacité d'auto-analyse, qui écrivait si bien ce qu'il ressentait. Je lui disais combien je t'enviais (je sais c'est mal d'envier) cette écriture si... Et j'avais fini en lui disant que tu me donnais l'impression de vivre en adéquation avec Toi...<br /> Depuis, je lui lis parfois de tes mots, (ben oui on se fait la lecture de nos blogs favoris... ça fait plus échange que de donner le lien, non ?). Il a compris ce que j'admirais chez toi, et bien souvent il me dit qu'il se sent proche de toi. <br /> Tu nous aides, lui, moi, Nous...<br /> Je suis à jeun, mais je reste dans le registre de la déclaration. ;-)
Répondre
C
Tu passes semble-t'il du costume/cravate au Jean baskets assez facilement. Ce type d'expression me plait car elle me parait plus spontanée donc plus authentique. <br /> J'ai l'impression que tu confonts le fond et la forme. On peut écrire des textes d'une très grande qualité en se livrant totalement, en étant soi-même. C'est la musique des mots qui fera le reste, le ton, la ponctuation. De la même manière, on peut se laisser aller à un langage de rue ne livrant rien ou au contraire laissant apparaître des idées très importante. <br /> C'est pas facile tout ça hein ?? ;-))<br /> Je dirais qu'il ne faut pas chercher à tout pris un style d'écriture puisqu'il faut que ce style soit le tien, celui que tu aimes écrire, celui que tu aimes livrer. La manière d'écrire est aussi une signature comme peut l'être une voix. <br /> Enfin, j'ai bien aimé ce texte plein d'humour et d'imagination mise au service du lecteur.
Répondre
H
C'est la première fois que je rigole comme une gamine ici... ça en valait la peine ce petit com que j'ai inséré timidement...en me disant voyons, que va-t-il se passer?
Répondre
A
"Je suis à la recherche de mon humanité"...<br /> C'est cette phrase que je retiens dans tout ce que tu écris pour tenter de noyer le poisson !!<br /> <br /> Et aussi, cet interdit de "se plaindre", cet impossibilité de "se laisser aller"...<br /> alors tu intellectualises beaucoup, car tu as une intelligence fine et une belle capacité à argumenter, élaborer une pensée, chercher...<br /> <br /> Mais, est-ce "cela " rechercher son humanité... ?<br /> <br /> Autrement dit "où" est elle.... en toi... à l'intérieur...<br /> <br /> Il va bien falloir un jour plonger dans ces ressentis pleinement "humains" et les donner à voir (ici ou ailleurs....) mais les "donner" (au sens le plus fort du mot)...<br /> <br /> "je vais prendre ta douleur" dit cette si belle et fine chanson... Encore faut-il que tu la donnes...<br /> <br /> Parfois tu entrouvre la porte...<br /> et puis tu la refermes.
Répondre