Causes et conséquences
Il s'écrit pas mal de choses qui m'intéressent, en ce moment, dans la blogosphère proche. Je regrette un peu de ne pouvoir m'y impliquer, me contentant de lire et d'opiner du chef, voire de ressentir quelques émotions.
Parmi les proches, Valclair parle de l'engagement tandis qu'Alainx évoque l'abandon. Chacun à leur façon, ils posent sur leur vie un regard lucide, qui me touche et m'interpelle. Mais je ne m'y implique guère...
Dans la blogosphère un peu moins connue, mais néanmoins suivie de loin en loin, c'est l'initiative des Petits cailloux et ricochets qui ma séduit.
De mon côté je fais silence, par épisodes de plus en plus fréquents. Je n'ai pas terminé mon récit d'un voyage à Venise, qui pourtant à certainement joué un rôle dans mon éloignement du net. Je n'ai actuellement plus le goût d'écrire. Quelque chose change en moi, consécutivement à une prise de conscience des limites de l'ouverture intime. Petite (ou grande ?) révolution intérieure, le temps de trouver de nouveaux repères. Écriture chaotique, qui se cherche. Dans quel registre écrire, désormais ?
Ce silence survenant au moment même où je me vois fortement absorbé par ma toute nouvelle implication professionnelle, les apparences pourraient laisser croire que la cause de ma désaffection est là. Mais n'en serait-ce pas, à l'inverse, une conséquence ?