La chance de l'erreur

La punition, tout comme le pardon, sont inutiles lorsqu'on comprend son erreur : elle ne se reproduira plus.

Chaque erreur est nécessaire, constructive de l'être en évolution. L'erreur comme base d'apprentissage. Au lieu de réprimander l'erreur, on devrait encourager à sa compréhension. On devrait encourager les tentatives, et accepter l'erreur comme source d'épanouissement...

Tout système éducatif qui s'associe au répréssif est une aberration.

L'erreur est une chance.



[Ah ben je me sens vachement chanceux tout d'un coup...]

Comments

[Martine]

désolée pour les fautes ...
de toute façon je ne relis jamais et elles truffent tous mes commentaires ...
mais c'est un peu ma marque de fabrique ...
Dorénavant je signerai

"Comm...Made in Martine "

[Martine]

Bonsoir Pierre

je suis en tout points d'accord avec vous et pour parfaire l'idée ...

voilà une citation de Sénèque que j'affectionne particulièrement et qui souvent me sert de base pour expliquer mes renoncements
:
"ce n'est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n'osons pas
mais c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ..."
-------------------

Décidément c'est toujours un réel plaisir de se retrouver chez vous .

[Pierre]

Martine, je poursuis un peu la digression : je suis d'accord avec l'idée de volonté... et en même temps je pense que nous ne sommes pas tous égaux devant la volonté. Je crois qu'il faut avoir les moyens, les capacités de mettre en action cette volonté. Sarte à dit : « il faut vouloir ce que l'on peut ».

Sinon on en arrive rapidement au très culpabilisant, pour ceux qui n'y parviennent pas, au « quand on veut, on peut ! ». En fait je me demande si vouloir et pouvoir ne fonctionnent pas à la fois ensemble et dans la dépendance l'un de l'autre...

Pour ce qui est de la recherche de reconnaissance à tout prix, y compris par la punition, elle correspond à un besoin fondamental. Et mieux vaut se sentir "reconnu" négativement que de n'avoir que de l'indifférence en face de soi.
Ainsi certains "choisissent" (inconsciemment) d'être rejetés, de se complaire dans des postures de victimes qui se débrouillent pour que leur "fantasme" devienne réel. Aspirer au "non-bonheur" comme façon d'exister...

Merci d'avoir apporté ton point de vue, Martine :o)

Léon, ça me fait plaisir de te savoir encore dans les parages. Je pensais à toi, il y a quelques jours, ne voyant plus ta signature nulle part.

Josiane, je comprends tout à fait ce que tu exprimes, étant moi même en pleine réflexion dans des domaines qui touchent à ce dont il est question. Bonne expérimentation :o)

[Martine]

juste un petit mot pour Josiane si je peux me permettre même si je ne suis pas chez moi...

a Josiane donc...

Grand merci...
Belle d'âme .

[Josiane]

Bjr Pierre, simplement un petit coucou parce qu'en ce moment, je suis en plein travail, en pleine expérience, en pleine pratique de tout ce vous développez si bien avec Martine et Yogi. Merci pour ces échanges, ils me paraissent si vrais!!! Encore merci...pendant les petites récréations je viens vous lire et si en ce moment je n'ai pas envie de commenter, j'ai le plaisir de vous lire et ça me fait du bien de sentir qu'auprès de moi, il y a des êtres dans le même état d'esprit que le mien. Je suis là sur la même voie que vous, sur le chemin du bonheur, avec la volonté de continuer d'avancer vers, j'en suis persuadée, un monde meilleur. Je vous embrasse, à plus....

[léon]

merci Pierre ! il y a souvent de belles rencontres sur ton site et des mots qui sont des fenêtres sur la vie

[Martine]

toutes ces lectures m'ont donné envie à mon tour de ré-ouvrir un blog
ce ne sera pas un journal intime mais plutôt une fenêtre ouverte sur la poésie et si le cœur vous en dit c'est volontiers je vous invite a partager un vers ....

[Martine]

Bonjour Pierre.

le croquis ne sera pas nécessaire, les mots de votre plume parlent et dessinent suffisamment bien pour vous .

je suis bien sur d'accord avec cette idée de tonneau. Tous les éléments doivent être réunis pour une bonne étanchéité et un bon remplissage à hauteur de nos aspirations.

Mais la seule base solide dans ce cas sera la volonté ...
la volonté comme un fond au tonneau ...
ensuite un baquet âpres l'autre on le construit:

volonté et désir
Volonté de s'en donner les moyens,
volonté de comprendre,
volonté de construire....etc

donc sans volonté au départ comme fond,
difficile de remplir le tonneau
et j'en arrive alors à la seconde réponse celle de Yogi.

Rien de tout cela ne vous sera utile si vous avez développé la croyance que vous n'avez pas "le droit" d'être heureux ni d'obtenir ce qui est "bon pour vous".

Bonjour Yogi,
tout à fait d'accord avec l' idée qu' il faille aussi une prédisposition au bonheur, ou a un désir d'autre chose, cette volonté marquée nous encouragera à poursuivre des changements de cap parfois audacieux .

Mais attention le sujet n'était pas la propension au bonheur, mais plutôt de savoir si l’erreur était ou non bénéfique dans notre apprentissage et comment en tirer profit pour progresser.

Si je vais plus loin encore et en reprenant les bases du départ,
Selon l'article
"
"Chaque erreur est nécessaire, constructive de l'être en évolution. L'erreur comme base d'apprentissage. Au lieu de réprimander l'erreur, on devrait encourager à sa compréhension. On devrait encourager les tentatives, et accepter l'erreur comme source d'épanouissement...
Tout système éducatif qui s'associe au répressif est une aberration.
L'erreur est une chance."

il nous faut aussi se souvenir , que si certains se placent sous les nuages, et sont ainsi continuellement rappelé à l'ordre par la vie, c'est pour eux une manière de choisir par cette voie là, le sens à donner à leur vie .

Un enfant qui cherche sans cesse la punition ne cherche pas dans la punition l'acte en lui même mais plutôt la preuve de son existence via l'acte .
en recevant la punition il se reconnaît une existence propre et en tire sur l’instant, ou plus tard, le bonheur inconscient d’être reconnu par celui qui punit .

Refuser le bonheur ne serait-ce pas en tirant l'élastique au maximum une forme inconsciente de reconnaissance

« ça n’arrive qu’à moi, « c’est toujours la même chose »

Il y a tant de gens parfois qui marchent sous les nuages qu'ils finissent par croire que les nuages les suivent. Mais cette fatalité n’est-elle pas aussi une forme de reconnaissance ?
" je n’existe que par le non bonheur et le refus de celui-ci, coûte que coûte…"

"Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve »

Ne jamais regarder le ciel de peur que l'horizon Ne nous laisse entrevoir un rien d'espoir...
Ne rien prévoir pour que rien n'arrive, ne rien bâtir pour que rien ne chute,

n’est ce pas une façon aussi de se reconnaître une existence propre ?

certaines personnes font comme cela,

elle construisent, échafaudent, remplissent patiemment le tonneau, mais une fois que tout est en place, que leur vie a pris une vitesse de croisière elles ressentent le besoin de tout casser.
n'est pas, alors pour elle aussi une façon d'exister dans la destruction.?

et une façon de vivre le bonheur équivoque dans l'idée que rien ne se construit qui ne se détruise ...?

Vaste débat que tout ceci ...
et je crois en fait qu'il y a autant de possibilités de vie et de choix qu'il y a d'êtres humains

Mais quel bonheur de pouvoir ainsi en débattre..!!!
Merci Pierre
Merci Yogi
bonne journée à Vous.

[Pierre]

Très juste, Yogi : ce sont des conditions nécessaires, mais pas forcément suffisantes. Celle que tu ajoutes est du même genre, il me semble, s'il manque les autres. En fait il faut une convergence de désirs, de moyens, de capacités, de croyances, variables selon les individus. C'est ce qui rend parfois si difficile l'accès au bonheur...

Ça me fait penser à "la règle du baquet". Si chaque condition est représentée par une lame d'un baquet de bois (genre demi-tonneau), ce n'est pas les plus hautes qui conditionnent le remplissage, mais la plus basse : l'eau n'ira jamais plus haut que cette dernière. Autrement dit on peut avoir un très fort désir de bonheur, une grande confiance en soi, de multiples atouts... si on ne se sent pas le droit d'être heureux ce sera le facteur limitant. (je ne sais pas si je suis clair, c'est plus explicite avec un dessin).

Je crois aussi qu'il y a des verrous inconscients et "le droit" au bonheur en est probablement un.

[Yogi]

Martine "Pour avoir le courage de faire ce que l’on croit être bien pour nous, ou pour avoir le courage de faire ce que l’on pense être juste pour nous, il ne faut pas juste agir"

Pierre "Pouvoir se dire « j'ai envie d'y parvenir et je me donne les moyens pour cela »"

Hélas ! Savoir ce qui est "bon" pour nous, avoir envie de plus de bonheur, disposer des capacités nécessaires pour l'atteindre, et croire en ces capacités, tout cela ne suffit pas pour y parvenir !

Rien de tout cela ne vous sera utile si vous avez développé la croyance que vous n'avez pas "le droit" d'être heureux ni d'obtenir ce qui est "bon pour vous". La littérature de "développement personnel" fait généralement l'impasse sur ce verrou me semble-t-il. Elle se focalise sur la confiance en soi ou la peur de l'échec, sans traiter de "avez-vous le droit de vous sentir mieux ?"