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Alter et ego (Carnet)
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4 juillet 2007

Femme qui rit...

Y'en a marre des sujets sérieux ! Y'a pas que l'amour dans la vie, y'a aussi l'humour. Et même que les deux ne sont pas forcément très éloignés. La preuve, ce proverbe qui m'était totalement inconnu (je ne m'explique pas cette terrible lacune...) mais qui m'a réjoui.

« Femme qui rit... femme à moitié dans ton lit »

Et le meilleur, c'est que c'est une femme rieuse et facétieuse qui vient de me l'apprendre !
Hmmm...

Audacieuse, aussi...
Hmmm...

Ça m'a plu...

Commentaires
P
Le moins qu'on puisse dire c'est que quelques lignes sur ce sujet auront suscité beaucoup de commentaires...<br /> <br /> Hum... il ne me reste plus qu'à tester l'efficacité de la méthode.
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C
Cela me rappelle une émission où un homme avait des complexes car l'orgasme déclenchait chez lui un fou rire. Le problème c'est qu'il était le seul à rire et que souvent la partenaire le laissait en plan...<br /> Je ne me rappelle pas de ce qu'avait répondu le psy ;-))
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P
Pour tout savoir sur l'orgasme féminin, allez relire "Les monologues du vagin" de Eve Ensler. <br /> <br /> Voilà, ça fait 28 commentaires, cinq de plus que ce que j'avais mis chez val <br /> <br /> ;;;))) bisque bisque rage ...............
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B
Et pourtant, je connais des rires qui peuvent être orgasmiques, pourquoi un orgasme ne pourrait-il pas être rieur? L'orgasme n'a rien de sérieux, c'est avant tout jouissif. Comme un bon fou rire! Je crois bien que les moines taoistes y ont pensé, en nous disant que l'orgasme (et l'extase qui peut suivre) est avant tout une merveilleuse énergie qui emplit le corps - énergie qui est très proche de celle qui nous emplit dans le rire. Les deux peuvent se conjuguer pour notre plus grand bien-être!<br /> <br /> Je suis aussi très sensible à l'humour d'une femme, et lorsque les humours se croisent, jouent entre eux, alors ça devient un feu d'artifice!
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P
Joli texte, Byrdie (t'as vu, je me suis réveillé entretemps...). Je ne répondrai pas à la question de l'orgasme rieur, mais je me sentirais plutôt d'accord avec ce que dit J.F Duval sur le "jamais pendant". En revanche je pense que l'effet séduisant de l'humour n'est pas un apanage masculin : je me sais très sensible à l'humour venant d'une femme...
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B
telle, puisque Pierre ne s'est toujours pas réveillé, voilà de quoi alimenter le blog... un article signé JEAN-FRANÇOIS DUVAL trouvé dans un magazine qui trouve parfaitement sa place ici !<br /> <br /> "Comment séduire une femme? En étant drôle, chacun sait ça (toute la comédie musicale américaine se fonde là-dessus). Faites rire une femme...<br /> ... Et elle est déjà presque immédiatement dans vos bras, sous vos draps. Cette bouche féminine qui s’ouvre dans un son cristallin est déjà une défaite; c’est le premier signe que cette femme s’offre: sa bouche vous le dit sans le dire, elle mime l’ouverture, elle est offrande, prête pour l’hostie. Les femmes savent que chaque rire est fertile et fécond, une victoire sur la mort, et elles ont besoin de croire en la perpétuation de notre espèce. Le rire leur donne de l’espoir.<br /> <br /> Le rire est une ek-stase au sens où l’entendaient les Grecs, une manière de sortir de soi, un éclat. Il vous secoue et vous brise, comme les sanglots. Il ouvre une faille, ménage des accès, c’est un sésame. Rire, c’est déjà céder. Si les femmes aiment que les hommes les fassent rire, ceux-ci, par un effet de miroir, adorent sentir qu’ils sont capables de les faire rire, elles. Ils s’imaginent ainsi faire la preuve de quelque pouvoir mystérieux, dont ils seraient les seuls à détenir la clé. Ils se rassurent aussi quant à leur humanité, puisque le secret du rire est enfoui très loin dans le temps, haut dans le passé: le jour où l’on aura identifié la première mâchoire capable du rire, on saura avec certitude, d’Ororin, de Toumaï ou d’un autre, lequel était notre ancêtre plutôt que celui des chimpanzés ou des bonobos.<br /> Immédiatement surgit toutefois ce problème: comment vont faire les tristes? comment séduire une femme quand on est un indécrottable rabat-joie? Eh bien, les tristes ne sont pas toujours tristes – qu’on se passe les films de Buster Keaton – et ils ont sur les gais et les comiques l’avantage de déconcerter: chacun des rires qu’ils suscitent est une telle victoire sur la fatalité qu’on cède volontiers à ce charme soudain révélé. Quand cela se produit, c’est une divine surprise, accueillie à la mesure de la performance qu’elle représente. D’autant que les drôles finissent souvent par lasser. Leur humour devient éprouvant quand on s’aperçoit qu’il appuie toujours sur les mêmes ressorts – c’est à ce moment-là que certaines femmes échangent leur mari pour un plus drôle, ou affichent un sourire de circonstance en présence des invités.<br /> <br /> D’ailleurs, les femmes qui ne sauraient pas détecter, en tout homme, la part inaliénable du comique et du grotesque oublieraient d’être féminines. Triste ou joyeux, le mieux est d’être soi-même – nos tentatives pour y parvenir sont drôles en elles-mêmes. Quand il arrive que deux êtres se révèlent l’un l’autre sur une même et infime longueur d’onde, c’est une grâce unique: l’homme qui fait subtilement rire une femme, c’est l’histoire de la pantoufle de Cendrillon. Si elle comprend son humour à lui, si elle s’y sent bien, et réciproquement, c’est le plus sûr indicateur que tous deux ont trouvé chaussure à leur pied.<br /> Le rire peut être un prélude aux rapports amoureux. C’est une première ek-stase. Mais, dès qu’il s’agit de jouir, il s’efface, s’éteint, disparaît. Il quitte le navire qui tangue, laisse place au silence des baisers, se mue en gémissement de plaisir, comme si l’orgasme signifiait qu’on était passés aux affaires sérieuses.<br /> <br /> C’est un vrai paradoxe: le rire et l’orgasme titillent dans notre cerveau certaines zones du plaisir. Pourtant, tout se passe comme si, en ce lieu de rendez-vous, ces deux types de plaisirs ne se rencontraient pas, ne se saluaient pas, s’ignoraient même radicalement. On peut rire avant ou après l’orgasme, mais jamais pendant – sauf circonstance particulière qui ne me vient pas à l’esprit.<br /> Il y a dans tout cela un grand mystère sur lequel je serais heureux d’avoir votre avis."<br /> <br /> Et bien, mon avis, c'est que le dernier point n’est pas vrai! Lorsque l’orgasme se prolonge, qu’il devient plus subtil, qu'il devient extase, et bien, l’envie de rire me prend… et je ris, un rire qui nettoie, qui nourrit, qui vient de très loin, et qui vibre dans toutes mes cellules!
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P
Et non Telle, je n'étais pas au lit durant ces quelques jours !<br /> Bien qu'en compagnie de femmes, qu'il y ait eu des rires et sourires, des connivences et confidences, qu'il ait beaucoup été question d'intimité... hum, non, il n'a pas été question de lit...<br /> <br /> Ilescook, ravi de te voir revenir parmi ces rires :)
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T
Pierre, tu nous manques... Toujours au lit ?
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C
Je viens de lire le poême de NIZAR KABBANI. Il est d'autant plus précieux qu'il est écrit par un homme. Merci Mohamed pour ce délicieux moment en même temps très émouvant et fort de sens.
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T
Je souris à vous lire... Le sourire n'étant pas un sous-rire mais un rire plus délicat et plus contrôlé, non ?
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