Journée de femmes
Très terre à terre je ne vais pas me lancer dans une analyse sur l'utilité ou la futilité de la journée de la femme. Juste dire que pour moi ce fut une journée de femmes : une bonne centaine, pour seulement quatre hommes. Drôle d'impression de rentrer dans une salle sous autant de regards...
Le métier pour lequel je me forme est à 97% féminin. Nous étions donc représentatifs, dans cette assemblée, de la moyenne nationale.
J'aime assez faire partie de cette minorité masculine. D'une part parce que j'apprécie tout ce qui peut contribuer à conterdire les clichés, d'autre part parce que j'aime faire partie de ceux qui donnent une autre image de l'homme. Et puis j'apprécie la compagnie féminine qui, je le sais, se modifie dès lors qu'un homme est présent. Je me sens bénéficier d'une certaine sollicitude, une bienveillance, dont les motifs seraient difficiles à analyser, mais me sont nettement perceptibles.
Ce ne sont évidemment pas ces raisons qui m'ont attiré vers ce métier, bien qu'elles aient pu jouer un certain rôle. Non, c'est vraiment le travail au coeur de la relation qui m'intéresse : accompagner la personne qui cherche à comprendre ce qui se passe dans sa relation à l'autre. L'aider à prendre conscience des interactions, dont le champ de variations est immense.
Tout ce que j'apprends/comprends/intègre, me passionne et correspond exactement à ce vers quoi ma vie me mène. Tout coule de source, tout semble suivre un chemin d'évidence.
C'est plutôt bon...