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Alter et ego (Carnet)
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14 avril 2008

Écriture et démesure d'internet

Je lis Lou depuis que j'ai découvert l'écriture de soi sur internet. C'est à dire depuis à peu près huit ans. À cette époque antébloguienne le cercle des écrivants en ligne dépassait à peine la centaine dans toute la francophonie. La plupart étaient originaires du Québec, précurseur en ce domaine. Autant dire qu'il s'agissait d'un groupe représentable, conceptualisable, qui avait presque les dimensions d'une grande famille ! Si on ne se connaissait pas tous, du moins nous étions plus ou moins indentifiables. Chacun disposait d'une relative visibilité, d'une parcelle d'existence. Voire même d'une possibilité d'influence dès lors qu'une synergie se mettait en place.

C'est sur ces bases que s'est construit ma représentation du monde d'internet. Totalement anachoniques maintenant... ou alors à une toute autre échelle.

Voici ce qu'écrit Lou aujourd'hui : « (...) lorsque j'avais trouvé le chemin du Web et que je m'y étais mise à répandre mes mots, j'avais découvert enfin le retour des pensées et des idées. Mes mots devenaient partie prenante d'un procédé de communication ; de trésors cachés sous les chaussettes du dernier tiroir, ils se transformaient en papillons, et ce que j'y déversais trouvait écho parfois et finissait par créer d'autres mots. des échanges sont nés, des conversations, des relations qui m'ont aidée à progresser, à avancer, à faire un pas de plus, toujours...

Puis, écrire sur le Web est devenu une mode, un engouement, presque un must. J'avais eu l'illusion de participer à une sorte de mouvement de contre-culture dans lequel quelques uns de mes idéaux pouvaient s'exprimer. Et je réalise que ce plaisir m'a quittée. Non pas que l'écriture sur le Web soit devenue médiocre, bien au contraire. On y côtoie des plumes magnifiques et des réflexions profondes, parfois. Mais on y trouve aussi de tout, comme dans la société, celle qui étouffe l'individualité.

Je crois que cela m'amène à éprouver moins de plaisir à écrire. Je n'ai pas envie d'arrêter, pas encore, parce que je ne veux pas perdre cette liberté que je me suis donnée de communiquer, de m'exprimer et d'échanger. Mais ça explique un peu mon moins grand enthousiasme à ouvrir ce carnet et à y déposer mes mots ou mes images. »

Je me retrouve assez largement dans ces impressions. L'écriture personnelle sur internet représente une immense diversité, impossible à imaginer. Elle n'a plus rien d'un groupe, encore moins d'une pseudo famille, tant les sphères se sont démesurément multipliées. Dans la vastitude de ce monde tentaculaire je me sens parfois un peu perdu. J'essaie de ne pas trop y penser, me contentant de déposer mes pensées. Je suis resté dans un petit coin, ayant conservé un lectorat sensiblement équivalent en nombre. Par contre je crois que, pour une grande part, il se renouvelle constamment. Beaucoup de personnes qui commentaient au début de ce blog ont "disparu". Restent cependant quelques fidèles, avec qui des contacts plus ou moins épisodiques sont maintenus. J'appelle ça "entrelecture", une forme épistolaire adressée à un groupe aux contours flous. Je me sais lu, ils savent que je les lis. Peu importe que ce soit en continu ou en picorant de temps en temps.

Et puis il y a cette part de renouvellement, ces gens qui découvrent mes écrits et s'y intéressent plus ou moins durablement. La prise de contact est différente de ce qui se passait autrefois. Je sais ne pas porter la même attention aux personnes qui s'adressent à moi que lorsque j'ai commencé à écrire. Probablement parce que je sais que la plupart de ces échanges ne dureront pas. Ils sont de circonstance. Le petit monde des écrivants-lecteurs du net est devenu trop grand.

Comme Lou je lis des personnes qui écrivent avec talent, pertinence, intelligence. À côté d'eux je me sens tout petit, insignifiant. Finalement la multiplicité à mis la barre très haut. Tenir un blog d'amateur alors que tant le font à un niveau professionnel à quelque chose d'insatisfaisant. Quant au blog convivial, celui qui permet de se faire des "amis"... il ne me tente pas. Mes amitiés internautiques se sont faites dans le temps, par affinités spontanées, mais sans avoir cela comme objectif. Je reconnais que, maintenant, pour qu'un échange se crée avec moi il faut que l'autre le veuille vraiment et s'accroche un peu. Je ne cherche pas ces liens et ne les encourage pas. C'est certainement dommage...

Pourtant, malgré un enthousiasme nettement atténué, je continue à écrire en ligne. J'aime les échanges de réflexions qui, de temps en temps, apparaissent inopinément. C'est probablement dans cette perspective que je persiste. Pour moi l'écriture reste un support de compréhension à partir de ressentis ou d'expériences vécues. L'expression du narrateur, issue de sa recherche personnelle, sert alors de ferment émotionnel pouvant éventuellement stimuler le lecteur concerné par le sujet développé. Un système qui fonctionne mieux s'il est nourri d'apports extérieurs...


Edit du lendemain : une erreur de la pateforme canablog a fait se mélanger le texte que je citais et le mien. J'ai rétabli la bonne continuité.

Commentaires
P
Bonjour et bienvenue, Victor Lamb. Je ne crois pas que la massification amène à la médiocrité. Au contraire il y a beaucoup plus de diversité individuelle... même si celle-ci reste minoritaire par rapport à une masse s'autocopiant. Il y aura toujours des singularités, mais elles seront perdues dans la masse, difficiles à dénicher.<br /> <br /> Quant à nous qui écrivons, sans considérations de talent, nous nous diluons dans cette masse. L'échange reste possible, et de qualité, mais finit probablement par tourner un peu en rond. Le lectorat est volatil, changeant selon les préoccupations de chacun. Cela peut conduire à une certaine redondance, une usure, une lassitude. Difficile de se renouveller constamment des années durant...
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V
Comme je vous rejoins, Pierre : il est bien difficile de faire entendre l'originalité de sa voix dans ce qui est devenu l'immensité virtuelle. La massification va de paire avec une certaine médiocrité. Une certaine insatisfaction. Or nous écrivons pour être lus et pour échanger. A quoi bon sinon ? Pour paraphraser Lou, il nous reste, peut-être, à épingler nos jolis papillons avant de les ranger, à nouveau, dans le dernier tiroir de nos commodes à secrets...
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P
Pati, tu as l'art d'utiliser les mots qui font mouche ! Merci pour tout ce que tu exprimes, avec cette évidence que j'aime lire chez toi. Parfois je me dis que nos façons d'être sont aux antipodes... et pourtant avec quelque chose du "même", et de ceux qui se "reconnaissent".<br /> <br /> Bon... voila que l'évidence s'impose à moi avec ces mots que je viens d'employer : « ceux qui se reconnaissent ». Ils correspondent à ceux d'une amie très chère, rencontrée sur internet et dans la "vie terrestre". Amie qui, pour des raisons que je cherche encore à élucider, à choisi de s'éloigner de moi. Et pourtant, nous nous étions "reconnus"... D'où les raisons de ma perplexité face à toute rencontre, désormais.<br /> <br /> Cette expérience marquante reste le fil rouge de toutes mes réflexions, que ce soit par rapport aux relations, aux sentiments, ou aux liens qui se nouent sur internet. En quelque sorte mon mode de pensée est gauchi par cette expérience, dont je ne cesse de réduire l'impact du traumatisme. Mais c'est aussi tout l'intérêt de ce travail : en tirer tous les aspects positifs !<br /> <br /> Pour en revenir aux autres relations, plus normales, je partage tes impressions : il y a des rencontres qui permettent de ressentir ce que j'appelle "vibration". Quand on se rend compte qu'on est dans le même registre d'honnêteté avec soi et les autres. Quelque chose de simple, de "vrai". Quelque chose qui se sent intuitivement et qui se retrouve dans les écrits. Ou inversement dans la rencontre réelle lorsqu'on s'est rencontré par les mots écrits.<br /> <br /> Bien sûr que je me souviens de ce café dont tu parles... puisque tu étais en face de moi ;o) Ces rencontres réelles sont pour moi la consécration et la confirmation de ce qui se passe par l'intermédiaire de nos "entrelectures".<br /> <br /> Tu as raison : ces rencontres humaines durent ce qu'elles durent. Je ne cherche pas à prolonger ce qui n'a pas de raison d'être, tout en étant acessible à la demande.<br /> <br /> Mais ce que tu pointes de mes craintes m'interpelle en me rappellant que j'anticipe sur ce qui ne se passera peut-être jamais...<br /> <br /> Honnêtement, je crois que j'oscille depuis pas mal de temps entre ouvert ou fermé, suite à quelques déconvenues. Je ne veux pas aller vers la fermeture... mais je vois bien que je ne suis pas suffisamment solide pour être pleinement ouvert. J'apprends sans doute à être ouvert à bon escient, tout en gardant une minimale prudence. Je n'ai aucune envie de faire marche arrière et de me refermer comme l'huitre que j'étais, tout en mesurant bien qu'être ouvert demande une assurance, une confiance en moi qui n'est pas encore vraiment là.<br /> <br /> Donc oui, je me protège durant le temps d'une (re)construction. Celle qui a insuffisamment opéré durant mon adolescence...<br /> <br /> Merci beaucoup pour tes mots, Pati. D'autant plus que je sais d'où ils viennent...
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P
Je ne sais pas si je me stabiliserai un jour, Kyrann, mais en revanche je sens qu'actuellement je suis encore dans une période instable. Je ne parle pas là d'évolution, à mon avis nécessaire pour se sentir "vivant", mais d'une instabilité qui occsionne un certain blocage... parce que ça bouge dans d'autres zones et que je ne peux pas tout changer simultanément.<br /> <br /> Pour ce qui est des contacts, j'en ai moins besoin parce que j'ai maintenant pas mal de relations qu'il me suffit de solliciter pour réactiver quelque chose si nécessaire. Mais tu me fais prendre conscience que ces contacts que je considère comme fiables ne sont pas de même nature que ce que j'appelle "rencontres". une rencontre, c'est une découverte, une "aventure relationnelle", quelque chose d'éminemment dynamique. Peut-être est-ce dans ce registre que je ressens une certaine soif... tout en étant un peu méfiant, pour diverses raisons pas clairement identifiées.<br /> <br /> Je ne me sens pas "seul" et j'apprécie de pouvoir être solitaire à ma guise. Il n'empêche que cette solitude, comme je l'écris ailleurs, est pire qu'une endogamie monogame : l'autosuffisance, totale illusion, me semble être un confortable piège.<br /> <br /> Tout ceci expliquant l'ambivalence que je vis entre désir de rencontre... et crainte d'y perdre une certaine liberté en cours de conquête.<br /> <br /> Le monde d'internet n'étant là que comme moyen d'observation avec implication "à distance".
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P
"j'entrelis" Lou depuis moins longtemps que toi, Pierre. depuis une rencontre autour d'un café, pour faire dans le précis.<br /> j'en garde un souvenir très net, de ce jour. tu sais de quoi je parle, je pense.<br /> de cette brusque certitude d'être face à des personnes que tu reconnais pour ce qu'elles sont : des personnes avec qui tu as envie d'échanger. et tu en as envie parce que tu ressens ... je sais pas trop le nommer... un lien ? Une affinité ? <br /> <br /> je me souviens n'avoir ressenti aucune césure, dans ce passage de l'unique lecture du blogueur à la rencontre réelle, oeil dans oeil si j'ose le terme ;)<br /> quand à Lou, j'ai peu parlé avec elle ce jour-là, mais pareil, j'ai ressenti l'envie de la lire, toujours cette évidence de lien...<br /> <br /> cette sensation, je l'ai ressentie plusieurs fois. et finalement, c'est la même à la lecture. tu tombes sur un blog et tu te dis, "tiens, voilà des mots qui font écho en moi". tu entames une sorte de dialogue avec l'auteur de ces mots, et parfois le dialogue passe de la lecture à la rencontre. sans heurt.<br /> <br /> ça dure ce que ça dure. je ne pense pas que ce soit ça qui importe. à mes yeux, c'est ce qu'on échange qui importe. parfois ça dure, parfois non. pas grave, l'échange a eu lieu et c'est ça qui enrichit, non ? :)<br /> <br /> et puis je ne peux m'empécher de relever ta phrase : "Pour le terme de "dommage" c'est en pensant que je suis peut-être devenu un peu blasé, donc insuffisamment sensible à ce qui peut se présenter. Ça signifierait que je manque de réceptivité, et je trouverai alors ça "dommage". En fait je redoute de devenir "fermé", et cette crainte est peut être surévaluée."<br /> tu vois, c'est ce genre de réflexion que j'aime lire chez toi.<br /> tu as un regard tellement acéré sur toi, c'est impressionnant, Pierre. et en meme temps, tu crains parfois des choses... alors qu'elles sont aux antipodes de ce que tu sembles devenir !<br /> je n'imagine pas une seule seconde que tu puisses être fermé, comme tu dis. au pire (ou au mieux, c'est à voir ;)) ) tu te protèges, le temps d'être sur de ce que tu veux vivre. c'est tout de meme une nuance d'importance, non ?<br /> <br /> tu feras comme tu le sens, évidemment, mais tu vois, tes mots, ta façon de réfléchir à ta vie me manqueraient. <br /> pas que je réagisse souvent comme toi, mais plutot parce que je trouve très réconfortant de voir quelqu'un tellement soucieux de se mieux connaitre :)
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K
Tu dis « Tout cela est en pleine évolution, pas suffisamment stabilisé pour que j'en tire des conclusions »... mais tu crois vraiment que tu te « stabiliseras » un jour ? Je ne sais pas pourquoi, j’ai un peu de doute... ;-)<br /> <br /> Je ne crois pas que tu te sois fermé... c’est peut-être simplement le fait que tu aies moins besoin de contact qu’au départ. Je crois que quand on se tourne vers le net, c’est pour compenser une solitude, quelle qu’en soit la nature. Au fur et à mesure qu’on fait des connaissances et que se font les échanges ... on en a de moins en moins besoin... et on devient plus sélectif et moins disponible. C’est assez logique, me semble-t-il... et donc pas « dommage »... parce que c’est signe que tu es moins « seul ».<br /> Et puis comme on dit : premier arrivé, premier servi ! ;-)))
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P
Oui Camille, il y a des ressemblances entre la découverte des potentialités d'internet et une histoire amoureuse : fascination au début, puis retour à une vision plus objective ensuite. <br /> <br /> Mais c'est bien à partir de ce moment là que ça devient "intéressant", non ? Lorsque le regard est lucide.<br /> <br /> Bien sûr internet reste un fantastique moyen d'échange, et notamment par la découverte d'affinités qui s'établissent dans la durée.<br /> <br /> Lou, j'aime beaucoup ce que tu décris de ces repères qui s'effacent peu à peu, laissant une marque suffisante pour qu'on n'en aie plus besoin. La blogosphère comme lieu de passage plutôt que d'appartenance, ça me plaît, ça :o)<br /> <br /> Kyran, idem pour moi : je ne recherche plus les "rencontres" mais apprécie lorsqu'elles se présentent et se réalisent. Je pense toutefois que, mes attentes état moindres, je ne réagis plus avec autant d'enthousiasme qu'auparavant. Le seuil de déclenchement est moins réactif...<br /> <br /> Pour le terme de "dommage" c'est en pensant que je suis peut-être devenu un peu blasé, donc insuffisamment sensible à ce qui peut se présenter. Ça signifierait que je manque de réceptivité, et je trouverai alors ça "dommage". En fait je redoute de devenir "fermé", et cette crainte est peut être surévaluée.<br /> <br /> Tout cela est en pleine évolution, pas suffisamment stabilisé pour que j'en tire des conclusions. Observer un processus en mouvement ne peut donner un résultat fiable dans le temps ;o)
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K
Faire des connaissances par l’intermédiaire du net n’est pas forcément une volonté au départ. Personnellement, ça s’est fait (comme pour toi, apparemment) sans que je le cherche... par affinité.<br /> Mais je reconnais maintenant, que ça m’apporte beaucoup... comme l’amitié de Niane ou la plus particulière de GM. Et d’autres, même s’ils me sont moins proches. <br /> Si je continue à écrire, ce n’est vraiment pas avec l’espoir de faire d’autre connaissance ou d’autres rencontres. Mais si c’est le cas, je serai la première à m’en réjouir.<br /> Tu dis « Je ne cherche pas ces liens et ne les encourage pas. C'est certainement dommage... ». Mais ça ne serait dommage pour toi, que si tu avais un quelconque regret à ce sujet... ce qui ne semble pas le cas. Donc il n’y a pas de « dommage ». <br /> Ton blog semble assez tourné sur la compréhension de ce que tu es... mais aussi des autres. C’est vrai que tu me donnes souvent l’impression de le faire de façon « professionnelle ». Et dans ce cas, la démarche n’est pas du tout de « se faire des amis » ! ;-)<br /> Moi, j’aimerais en tout cas, que tu continues à écrire ! :-)
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L
Tiens, tu me rappelles que toi et moi nous "entrelisons" depuis maintenant... un bail quoi !<br /> <br /> L'image qui me vient spontanément en pensant à cela:<br /> <br /> "Ma Toile" est bâtie de pierres dont quelques unes sont les fondations. Lorsque qu'une de ces pierres se retire, quelque chose en moi vacille comme si l'édifice perdait de son intégrité. Au début on se redresse, on s'adapte et on en ressort plus solide. Puis, avec le temps, on a de moins en moins de repères et on apprend à voir l'impermanence de ceux qui restent. Jusqu'à devenir sa propre fondation. <br /> <br /> Ce n'est pas mauvais en soi (ça pourrait même être bien) mais la blogosphère cesse d'être un lieu d'appartenance pour devenir un simple lieu de passage. <br /> <br /> À bien y penser c'est un peu comme devenir adulte "dans le terrestre" ;-) <br /> <br /> <br /> Merci de m'avoir incitée à pousser ma réflexion. <br /> <br /> Bises et à bientôt :-)
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C
....comme ds une histoire amoureuse qui débute, internet et sa *liberté d'expression*, ravive un enthousiasme qui faisait défaut à un moment donné<br /> <br /> puis, les années font fondre au fur et à mesure cette belle énergie de départ et ce qui était considéré comme une richesse inestimable retourne à sa condition 'ordinaire'<br /> <br /> l'expérience de l'écriture qu'elle soit en ligne ou bien 'solitaire' est la même, me semble-t-il.....si ce n'est qu'en ligne, il y a peut-être un peu plus l'illusion d'être et d'exister différemment du commun des mortels ;-)<br /> <br /> les auteurs laissent une 'trace' un peu plus 'visible' de leur passage en ce monde mais ils n'en sont pas moins 'mortels'<br /> <br /> à mon sens, ce qui fait la richesse d'une vie est effectivement *l'échange*, la rencontre....et le web permet d'élargir le champ des rencontres.....alors pourquoi s'en priverait-on? <br /> <br /> le tout étant d'être *lucide* et *honnête*... non? <br /> sourires......
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