Ce passage-là était vraiment bien
Ce soir j'ai retrouvé ma maison vide. Pleine du silence qui y était habituel... avant. De nouveau seul. Cette fois elle est vraiment partie. Aujourd'hui c'était certain : il fallait absolument qu'elle rentre après avoir prolongé la prolongation. Par deux fois elle m'avait fait cette délicieuse surprise d'être restée alors qu'il y avait eu des adieux le matin, mais ce retardement de l'échéance ne trompait personne.
C'était inéluctable.
Pourtant je ne suis pas triste, parce que j'ai saisi cette chance de partager quelque chose de bon avec elle au moment où c'était possible. Une découverte telle que je souhaitais en vivre. Ce présent là a été très agréable, riche d'échanges et d'explorations les plus diverses. Une belle rencontre faite d'inattendu, mais aussi d'une sorte d'évidence.
Comme dirait Souchon « Si la vie est un film de rien, ce passage-là était vraiment bien ». C'est ce plaisir que je garde dans la tête. Une belle lumière.
« Je chante un baiser
Je chante un baiser osé
Sur mes lèvres déposé
Par une inconnue que j'ai croisée
...
Elle s'est avancée
Rien n'avait été organisé
Autour de moi elle a mis ses bras croisés
Et ses yeux se sont fermés»
"Le baiser", Alain Souchon