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Alter et ego (Carnet)
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5 septembre 2008

Questions sensibles

Connaît-on jamais les zones sensibles des personnes que l'on rencontre ?
Sait-on à quel point on peut les meurtrir à notre insu ?
Sans le savoir, sans le comprendre, sans le mesurer ?
Sait-on vraiment entendre ce que leurs mots dissimulent ?

Devrait-on se taire de crainte de blesser ?
Protéger, accompagner, mais jusqu'où ?
Leurs blessures ne sont-elles pas les portes de leur délivrance ?
Comment grandir sans meurtrissures ?

Qu'il est douloureux de se savoir blessant...
De voir souffrir ceux qui n'ont pas encore trouvé leur délivrance...
Et cependant les accompagner tant qu'ils l'accepteront.
N'être qu'un élément effaçable du paysage de leur parcours solitaire.




Commentaires
N
Qui est coupable d'inattention ??<br /> la personne fragile ou ceux qu'elle côtoie ?<br /> Il est difficile de côtoyer une personne fragile, mais le pire , ce n'est pas de la heurter avec des mots... on peut, quand on le veut, s'expliquer sur des attitudes ou des mots maladroits, s'excuser ... non, le pire c'est de l'ignorer.
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F
Je suis fragile et les autres me blessent plus que de raison parce que ma peau n'est plus imperméable, parce que j'ai brisé ma carapace pour me retrouver face à face avec moi même. Mais je crois que ce chemin douloureux est parfois nécessaire pour en venir à accepter ses failles et se retrouver, alors oui parfois on peut être coupable d'inatention. Mais il faut aussi savoir que l'autre est responsable aussi.
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