Ô femmes...

Ô femmes, si vous saviez comme vos désirs secrets se ressemblent ! Dans vos confidences les plus intimes ce n'est pas votre moi qui s'épanche, mais la femme qui est en vous. Offerte en confiance ou rétive, hostile même à cette sensibilité qui vous anime, vous êtes la même. Vous êtes l'enfant, vous êtes le rêve, tous sens en éveil. Soleil à la recherche de son double.

Et nous, hommes, encore plus fermés à nos sensations intimes, recherchons la même chose que vous : être soi, entièrement compris et accepté par cet autre à qui tout pourrait être donné et de qui tout pourrait être reçu.

Nous sommes tous des enfants perdus...

Comments

[léon]

qui sait ? elle est peut être en toi car c'est un conte elle est donc universelle..
mais il en existe une interprétation psychanalytique et son auteur a eu une vie étonnante assez proche de son héros

[Pierre]

Mystère, Bifane, il s'agit bien de cela. Et on aura beau essayer de tout analyser, tout décrypter, on ne comprendra jamais tout...

Léon, je vais peut-être te surprendre, mais je ne connais même pas l'histoire de Peter Pan !

Julie... merci :o)

[julie M]

Hoooooooo! :D ...si je m'attendais à cette belle emphase romantique! lol quelle surprise!

C'est si joliment dit...et forcément ça me plait à moi dont l'obstination oscille de ce pôle à celui d'une raison qui l'annule...

Merci, j'adore!

Bon je vais lire la suite! ;-)

[léon]

non vraiment Pierre, le mythe de l'île aux enfants perdus ?
tu serais Peter Pan ?
c'est une thérapie extra brève là !

[Bifane]

Quelque chose nous relie, indéniablement... Nos rêves ou nos désirs, nos fièvres ou nos angoisses, entre hommes et femmes, entre personne d'un même sexe, puisqu'avant d'être d'un sexe, nous sommes d'une espèce, et qu'un épais mystère continue de nous en brouiller l'origine, la raison et la fin...
Ce que j'aime, surtout, c'est quand ces feux se rejoignent, au lieu et à l'instant, croisement et fusion. Comment ces moments sont-ils si rares, si nous sommes si proches ?