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Alter et ego (Carnet)
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1 mai 2009

Sans chercher à comprendre

Il n'est pas trop dans mes habitudes de faire des distinctions s'assimilant à une prédétermination selon le sexe mais allez hop ! je me permets de déroger à cette règle. Oui, parce que je dois bien me rendre à une évidence : nombre de femmes ont pour caractéristique commune de rompre leurs relations amoureuses d'une façon fort curieuse. Selon mon regard masculin, cela va de soi...

D'une part la tendance à des amours en "tout ou rien" semble assez répandue. D'autre part les fins brutales, objectivement inexplicables et particulièrement ambivalentes paraissent faire partie de la panoplie féminine habituelle. Que celles qui ne se reconnaîtraient pas dans ce tableau n'hésitent pas à me faire part de leur désaccord, ça m'intéresse !

Je ne pense pas que Julie M. me contredise, si j'en crois sa note  « Que veulent les hommes ? (5) »

Lorsque j'ai admis que je ne pourrais jamais vraiment comprendre l'altérité féminine je crois que j'ai simultanément trouvé un chemin d'apaisement. C'est important pour un gars comme moi qui aime analyser et comprendre les choses ! Maintenant je sais que ce qui peut m'être incompréhensible de la part d'une femme est probablement inexplicable pour elle. Les choses sont ainsi devenues beaucoup plus simples... « Souvent femme varie et bien fol est qui s'y fie », dit le proverbe. Je pense que ces femmes sont les premières à ne pas vraiment comprendre ce qui les fait changer. C'est intérieur bien plus que cérébral.

Et bien voyez vous, être capable de sentir les choses sans pouvoir forcément les expliquer rationnellement, je trouve ça vachement fort ! Et intéressant pour l'homme qui chercherait à entendre en lui cette voix intérieure.

De ce fait j'ai admis une certaine versatilité féminine. Plusieurs de celles que j'ai cotoyé de près ou de loin m'ont parlé de leur tendance à terminer une relation... "sans explications". Un ensemble de choses faisait que, subitement, la relation devenait intenable, étouffante, insupportable. À fuir sans délai ! Laissant le pauv' gars tout seul face à son incompréhension, faite de logique bien cartésienne.

Et bien justement : ça me semble finalement assez logique de ne pas pouvoir donner d'explications. À la fois parce qu'elles ne sont pas précisément connues, ou pas suffisamment justifiables aux yeux d'un homme qui ne pourrait les comprendre, mais aussi parce que j'ai bien souvent senti toute l'ambivalence sentimentale qu'il pouvait y avoir envers l'homme quitté. J'imagine que ce peut être assez confus de quitter celui qui, tout d'un coup, d'aimé devient indésirable mais pas forcément non-désiré.

Y aurait-il là une ligne de scission entre hommes et femmes ? J'en ai l'impression.

En admettant cette différence comportementale je pense m'être adapté à ce qui m'aurait toujours été inacceptable sans cela, me menant vers des souffrances à répétition. Je ne peux qu'être reconnaissant envers celle qui, indirectement, m'a permis d'entreprendre un travail d'acceptation qui, quoique long et pénible, fut salutaire. Je crois pouvoir dire que je n'ai plus l'angoisse de la perte. C'est énorme ! En acceptant par avance cet aléa relationnel, je ne me sens plus menacé par le risque anticipé de fin. La contrepartie pourrait bien être le détachement que j'ai adopté dans mes attachements. Cette façon de me lier en sachant que, n'importe quand, la relation pourrait cesser sans que je n'en connaisse vraiment les raisons. D'une certaine façon je compense la part "détachable" propre aux femmes adeptes du tout ou rien. L'inconvénient principal étant qu'à leurs yeux mon libre attachement leur paraît être indifférence, distance, et les met très tôt face à leur spectre du rien... Lequel ne m'inquiète plus. Le potentiel autoréalisateur est ainsi désamorcé.

Finalement je constate que mon comportement attaché-détaché peut décontenancer des femmes... alors qu'il n'est qu'une adaptation à leur comportement. J'y vois beaucoup d'avantages, et en particulier celui de supprimer les subtils enjeux de pouvoir inconscient qui se fondent sur la peur des réactions de l'autre. Chacun se retrouve face à lui-même, dans une démarche qui laisse le temps de s'ajuster. La construction relationnelle n'est plus un objectif, mais une conséquence éventuelle. Et la confiance n'est plus un postulat, mais le résultat d'actes vérifiés. Tout cela se vivant au présent, sans présumer de l'avenir.

Ma liberté est dans ce rapport au temps relationnel : sans urgence et au présent. Ce n'est pas parce que la vie est courte qu'il faut en précipiter l'accomplissement. Un désir profond ne meurt pas d'être différé. Laissons aux choses le temps de se faire.
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IMGP0929

Laissons à l'arbre le temps de grandir...

Commentaires
P
Le terme de "respectable" n'est peut-être pas tout à fait juste, Samantdi, je te l'accorde. Ce que je voulais dire c'est que la fuite dans le silence n'est pas à juger...<br /> <br /> En disant cela je me place d'un point de vue extérieur, en essayant de comprendre les motivations de la personne qui fuit. Ce qui ne serait condamnable serait une attitude désinvolte. Et encore... on pourrait se demander ce qui a pu générer une telle désinvolture. <br /> Mais quand la fuite est une sauvegarde, une incapacité à gérer une situation, je ne la crois pas condamnable. Je reconnais qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour en arriver à accepter la légitimité d'une telle attitude. Je crois que c'est le travail psychique le plus important que j'ai eu a effectuer. En tout cas j'y ai consacré beaucoup d'énergie et de concentration.<br /> <br /> Ce qui me surprend un peu c'est que toi-même tu te juges pour ton attitude, alors que je ne peux qu'imaginer que tu as agi ainsi... parce que tu ne savais pas faire autrement ! Maintenant tu ferais peut-être autrement, mais à cette époque tu n'as pas pu. Tu expliques bien pourquoi, d'ailleurs.<br /> <br /> Merci pour ta sincérité :o)<br /> <br /> Moissi, le problème c'est que la "beauté de la relation" se ternit très vite quand les deux ne se comprenne plus... Je suppose que la plupart du temps personne ne voudrait abimer ce qui a été beau... sauf que deux stratégies s'opposent, avec comme enjeu la sauvegarde personnelle de chacun. L'égo souffrant passe devant le reste.<br /> <br /> C'est vrai, idéalement le dialogue permettrait de mettre à plat les choses pour que chacun continue sa route "libre". Sauf que là encore les deux n'imaginent pas forcément la même issue : terminer ou continuer.<br /> <br /> Mais ça peut se réussir, fort heureusement :o)<br /> Je peux en témoigner avec mon histoire de couple.<br /> <br /> Siestacorta, tu met en évidence le réel désavantage de la fuite, que sous-entend aussi Samantdi et que relève Emilie : le regard de soi à soi. On ne se trompe pas soi-même indéfiniment. Je pense qu'avec le temps on se sent un peu "moche" de n'avoir pas su dire, d'avoir choisi une voie qui paraissait moins compliquée. Avec tendance au jugement négatif a postériori... alors qu'on n'est plus dans la situation, et plus la même personne.<br /> Vouloir faire l'économie du regard sur soi coûte cher en énergie psychique.
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É
Siestacorta, ... "de soi à soi surtout"... tu as raison, c'est une forme de lâcheté par rapport à soi même !
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S
Hurmf.<br /> Je touve ces départs sans explications (avérés, pour un certain type de personnes, plus que de femmes) un peu lâches, au moins "faciles".<br /> Oui, même si la décision est dure à prendre, elle est encore plus dure à assumer franchement.<br /> <br /> En soit, le silence est explicable, et assez simplement : celui qui rompt est sorti du chemin avant la rupture, et ne sait plus regarder en arrière comme la personne quittée, regard qui pourrait aider à expliquer, mais qui est, par définition, impossible. <br /> Si on pouvait se mettre à la place du quitté pour expliquer ce qu'on voit dans le couple, on n'aurait pas besoin de quitter, logique de lapalisse. <br /> <br /> Maintenant, ne pas pouvoir mettre de mot là dessus, c'est aussi ne pas vouloir. Parce que, oui, c'est difficile. <br /> Et pas toujours utile, dans le sens où rien ne garantit que l'autre puisse comprendre, ou désire seulement la compréhension (et non prouver que celui qui rompt a tort, ou prolonger la relation autrement...)<br /> <br /> C'est pourtant trop facile, de ne rien dire... De soi à soi, surtout. C'est ne pas faire face à la nature de nos sentiments, ne pas vouloir admettre qu'on s'est laissé "piéger par soi-même". On met ça sur le dos des sentiments, comme s'ils étaient des phénomènes complètement indépendants de nous, aussi extérieurs que la météo... <br /> Non, on a été aveugle, content de l'être au moment d'aimer. Et pour ne pas avoir à faire un difficle chemin personnel (qui de plus ne garantit aucun supplément de bonheur), parce qu'on croit l'avoir fait, ou ne pas en avoir besoin, on reste aveugle.
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M
Pour moi également la fuite ne me semble pas respectable même si la douleur des mises au point est parfois à la limite du supportable.<br /> Par respect pour l'autre et pour la beauté de la relation, amicale ou amoureuse qui a existé entre deux personnes, je pense qu'on se doit d'aller au fond des choses, ou du moins tenter d'y parvenir quelle qu'en soit l'issue.(cela permet aussi à chacun de mieux repartir sur l'après)<br /> Mais il faut le vouloir à deux, prendre le temps et les moyens de se dire la nature de nos relations sans attendre qu'elle se dégrade.<br /> Je ne demandais qu'à aller au fond des choses, l'autre pas !...<br /> L'attente et le non dit sont pour moi assassins et engendrent la lâcheté.
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S
Pour continuer un peu sur ce sujet, je ne sais pas si la fuite est respectable, je n'en suis pas sûre. Je crois qu'elle est un constat d"échec des deux partenaires de la relation.<br /> <br /> Si je me suis laissée enfermer dans une fausse représentation, par exemple celle de la meilleure amie à qui on peut demander beaucoup (venir au secours pour un oui pour un non, écouter pendant des heures des constats, des lamentations, servir de dame de compagnie...) c'est qu'aussi j'y trouvais mon compte.<br /> <br /> Idem dans une relation amoureuse déséquilibrée : être mise sur un piédestal, être considérée comme une femme extraordinaire, c'est flatteur et ça permet de se sentir exister, même si au fond de soi, on sait qu'on n'éprouve pas pour l'autre les sentiments qu'il éprouve pour nous.<br /> <br /> C'est pour cela que je parle de lâcheté : à moment donné, il faut avoir le courage de dire : je ne suis pas celle que tu crois, tu projettes sur moi des rêves, construisons autrement notre relation.<br /> <br /> Mais il y a eu plusieurs moments dans ma vie où j'ai été incapable de prononcer ces mots, parce que j'avais trop attendu, trop laissé s'installer une situation fausse... dont je n'ai su me dépêtrer qu'en partant.
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P
J'aime autant que tu me "reconnaisses" Kyrann, l'inverse m'aurait fait me poser des questions sur l'image que je donne de moi ;o)<br /> <br /> Samantdi... un grand merci pour ce que tu dis-là. Cette "explication" neutre car sortie de son contexte affectif va tout à fait dans le sens de ce que j'ai fini par comprendre, et qui était tellement loin de mon mode de fonctionnement. Je privilégiais le dialogue, les explications, en étant persuadé que par là on pouvait tout résoudre. Grossière erreur : ça ne marche pas en toutes circonstances.<br /> <br /> J'ai admis que ce pouvait être trop compliqué de s'expliquer et que se retirer du jeu pouvait être vécu comme seule échappatoire.<br /> <br /> Cette "fuite" dans le silence est respectable quand l'inverse paraît hors d'atteinte.
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S
Il m'est arrivé de rompre toute relation d'une façon que je qualifierai de brutale, relation d'amitié ou relation amoureuse, peut-être pour, justement, ne pas me lancer dans le genre de fil de commentaires que je viens de lire.<br /> <br /> (Je vais encore me faire engueuler ! Attention, second degré!)<br /> <br /> Ce que je veux dire, c'est qu'il m'est arrivé de partir pour ne pas avoir à donner des explications car j'étais, dans ma tête, arrivée au bout du bout du bout du bout de la relation, et je voyais bien que ce n'était pas le cas pour la personne en face de moi. Elle aurait voulu des explications, des discussions sur le sujet...<br /> <br /> J'ai d'ailleurs reçu des mails, des lettres auxquelles je n'ai pas répondu (cela m'est arrivé plusieurs fois) avec un certain sentiment de malaise, mais pas assez pour me remettre dans la relation.<br /> <br /> Chaque fois, j'ai le sentiment que j'étais allée au-delà de mes forces et qu'on avait abusé de ce que j'avais à donner. Mais je crois aussi que j'étais trop "lâche" pour dire "stop", que je m'étais laissée dévorer et qu'ensuite, je n'avais plus de mots, je n'avais que la fuite et le silence.<br /> <br /> Je ne suis même pas sûre d'avoir donné des signes avant-coureurs, je crois plutôt que je m'étais enfermée dans un personnage qui ne me correspondait pas, ou plus, et que je n'avais pas su comment le faire évoluer pour que la relation soit plus équilibrée.
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K
Je te confirme que tu as un fonctionnement assez féminin, Pierre ! ;-)<br /> Et je te reconnais tout à fait dans ce que tu dis là.<br /> Mais au fond, c’est assez logique d’aller vers son « complémentaire sexuel »... personnellement, je crois que j’ai beaucoup fonctionné dans le « brut de pomme » qui ont une sorte de « valeur masculine »... c’est normal que je « tombe » sur des hommes au fonctionnement assez féminin.<br /> Alors qu’aujourd’hui, je cherche à « explorer » mon côté « fifille » ! ;-)<br /> ________________<br /> <br /> Je te rejoins tout à fait dans ce que tu dis des hommes, Claire-Lise... ils vivent plus dans le présent et l’instinctif... d’où leur réputation (parfois fausse) de franchise. Alors que les femmes « prévoient » plus...<br /> Mais Pierre échappe un peu à ça...<br /> Je crois qu’il pense à ce qui peut arriver et agit en fonction... il est dans le rôle que tu attribues aux femmes... ;-)<br /> <br /> Ce qui m’amuse un peu... c’est quand tu dis que tu t’adaptes aux hommes en étant plus « cash »... alors que moi, je suis tout à fait dans la démarche inverse : je dois mettre de l’eau dans le vin pour être moins « cash »... parce que je suis trop brute de pomme pour la plupart des hommes. :-)<br /> <br /> Comme quoi, c’est vrai qu’il est difficile de « classifier » l’homme et la femme. Je crois qu’il vaut mieux raisonner à partir de « valeurs féminines » et « valeurs masculines » qu’on retrouve dans les deux sexes, dans la réalité...<br /> _________________<br /> <br /> Léon... t’es vraiment incorrigible ! ;-)))
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P
Ces caractéristiques masculines et féminines, brossées à grands traits, me semblent assez représentatives de comportements généraux, Claire-Lise. Mais à mon avis ça se complexifie nettement du fait que nous ne sommes jamais 100% homme et 100% femme. En lisant ta description des comportements féminins, par exemple... et bien je me retrouve beaucoup ! Et comme par hasard, plusieurs des femmes avec qui je me suis lié sont des pulsionnelles, directes, donc "masculines". Les grands schémas de compréhension intersexes sont donc quelque peu perturbés. C'est pour cette raison que, généralement, je m'abstiens de faire des comparaisons sexuées.<br /> <br /> Alors comme toi, en tant qu'homme porteur d'une part de féminin, j'apprend à être moins dans la subtilité, à être plus franc dans ma façon de dire les choses, quitte à être un peu brutal. En fait j'apprends à... être davantage "homme", envers des femmes qui m'attendent dans ce rôle qu'elles ont elles mêmes parfois endossé. Ouffff, pas simple tout ça !!!<br /> <br /> Mais passionnant ;o)<br /> <br /> Je crois qu'il est bien difficile de sortir d'une certaine "normalité sexuée", que notre inconscient recherche malgré nos efforts pour nous en émanciper.
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C
Je pense qu'en définitive, tout est affaire de la compréhension que nous avons (ou pas) du mode de communication de son conjoint.<br /> Ainsi comme Christine, je pense que les femmes dont tu parles Pierre, envoient de nombreux signaux aux hommes avant de rompre, signaux qui ne sont pas perçus par les hommes. Et je me l'explique tout à fait car je pense que beaucoup d'hommes et de femmes ne perçoivent pas que nous avons des modes de communication différents.<br /> Et là je rejoins complètement Kyrann quand elle dit que souvent les hommes ne sont pas dans la «communication indirecte » comme les femmes qui pensent envoyer des signaux alors que souvent ceux ci sont totalement non perceptibles par les hommes. <br /> Du coup je suis forcément aussi d'accord avec elle pour dire que les hommes doivent faire des efforts d’écoute et d’attention sur la manière de communiquer des femmes et les femmes doivent essayer d’être plus claires et directes dans ce qu'elles ont à dire. Bravo Kyrann ;o) !<br /> <br /> Je trouve que les hommes ont cette grande force (que souvent les femmes ne voient pas) qui est de vivre davantage les choses dans le présent. Ils prennent les choses comme elles viennent et agissent donc sur l'instant, en direct. Ils ne sentent alors que ce qui vient de l'instinct voire du pulsionnel, ils sont dans l'action, et en ce sens ils peuvent paraître comme plus authentiques, plus réels. <br /> Dans le présent, les femmes sont davantage, il me semble, dans l'appréhension de ce qui pourrait arriver plus tard. Elles agissent donc moins en direct car elles réfléchissent davantage sur l'instant à ce qui pourrait arriver. Du coup elles sont parfois « empêtrée » dans des intuitions et des questionnements que l'homme ne perçoit pas du tout (puisqu'il est lui dans l'action au présent) mais qui sont pourtant très importants pour la femme car cela touche souvent à des choses essentielles pour elle. <br /> J'imagine que c'est cela que tu ressens Pierre quand tu dis que « ces femmes sont les premières à ne pas vraiment comprendre ce qui les fait changer. C'est intérieur bien plus que cérébral ». <br /> Les femmes savent les points de la relation qui les tracassent et qui sont essentiels pour elles, mais elles n'ont pas toujours un interlocuteur qui arrive à le décoder.<br /> Pour ma part, en tant que femme, j'apprends donc au quotidien dans ma communication avec les hommes à être moins dans la subtilité (quitte à être moins diplomate d'ailleurs), et à délivrer l'information de manière un peu « cash » pour mieux être comprise. Je m'adapte bien sûr à la situation qui varie selon la sensibilité de l'homme que j'ai en face de moi. Ceci dit, ce n'est pas un processus naturel pour moi.
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