Le temps de (re)vivre
J'ai mis une semaine à mettre en ligne mon précédent billet. Non qu'il ne fût particulièrement difficile à écrire, mais parce que je n'ai pas eu la disponibilité nécessaire pour travailler la forme telle que je désirais la livrer. Dans le même ordre d'idée j'ai une série de billets en attente, sur lesquels j'ai longuement travaillé il y a plus d'un mois... Des billets qui abordent mon rapport à l'écriture et sont, en partie, une des raisons de ma prise de distance.
Je n'ai pas eu le temps de les terminer !
Pourtant je pense souvent à des sujets que j'aurais envie de développer, en rapport avec ce que je vis et apprends en matière relationnelle et affective.
Mais la vie est là et je la saisis : des relations impliquantes, avec le temps d'échange, de partage, de présence et de concentration que cela recquiert; des enfants qui viennent me voir le temps d'un week-end, pour mon plus grand plaisir; des jours de formation à l'écoute relationnelle, toujours aussi intéressants par les multiples registres abordés; un stage en milieu scolaire qui s'intercale au milieu de mon temps de travail, bousculant un peu les équipes à une période de forte activité; des conférences et colloques passionnants. Et puis un week-end d'accueil du public autour de mon ancien métier, quelques réunions municipales, du temps consacré au jardin ou des flâneries dans la campagne environnante, des moments de fatigue qui m'assoment de sommeil bien plus tôt que je n'aimerais...
Au milieu de cette densité diversifiée la blogovie devient secondaire. Il ne s'y trouve pas d'enjeu significatif, même si ce qui s'y passe peut avoir beaucoup de sens et éclairer mon existence. Mais en ce moment ça peut attendre.