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Alter et ego (Carnet)
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23 juillet 2009

Destinations lointaines

Les grands départs approchent ! Non, je ne parle pas des migrations estivales et vacancières, mais des aventures dans lesquelles se lancent mes enfants.

L'aîné part en octobre, avec son aimée, pour un « tour du monde » qui le mènera de l'Australie au Canada, en passant par la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. Un an de voyage, au total, avec travail sur place envisagé. Je suis certain qu'ils reviendront marqués par cette expérience, enrichis, différents, plus lucides sur le monde et sur eux-mêmes.

Le benjamin va poursuivre ses études en Irlande, histoire d'approfondir sa maîtrise de l'anglais et de voir un peu le monde sous un autre regard que celui de notre petit hexagone. Il part début septembre.

Quand à la cadette, elle devait terminer ses études en France mais elle a récemment décidé de partir aussi pour se forger un petit bagage professionnel. Elle a choisi le Canada, destination dont elle parle depuis des années avec une constance jamais démentie. Son projet n'est pas encore bouclé, mais apparemment en bonne voie de l'être.

Résultat : trois enfants éparpillés à la surface du globe ! Et leurs deux parents chacun de leur côté. Quel étirement des liens familiaux ! Si la fibre maternelle de Charlotte semble déjà inquiète de ces séparations de longue durée, pour ma part j'évite d'y penser. Il sera bien temps de vivre l'absence quand elle se fera sentir...

Moi qui étais attentif à la pérennité des liens et sensible aux séparations, il semble que je vais y être confronté bien plus que je ne l'aurais imaginé. Sans inquiétude, cependant, bien que la perspective d'être aussi longtemps éloigné de mes enfants ne m'enchante guère. Mais je suis content pour eux, heureux de leur choix, de leur audace et... finalement assez fier d'eux !

Et puis j'ai bien envie de profiter de ces opportunités pour faire des voyages vers quelques unes des destinations choisies...

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Dépaysement des destinations lointaines
(Panama City, janvier 2009)

Commentaires
A
Ma fille est en Italie depuis fin mai et rentrera début septembre.<br /> Elle projette déjà d'y retourner l'été prochain et de rester y faire une année Erasmus.<br /> Cela fait plusieurs années déjà que je pense que ma fille ne fera pas sa vie d'adulte en France. Je ne sais si je me trompe ou pas. C'est mon ressenti.<br /> <br /> Mon fils pense aussi à une année d'études à l'étranger, au Pays de Galles.<br /> <br /> Ces deux destinations ne sont pas lointaines, mais si tout cela ce fait, la séparation sera là quand même.
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P
Oui, Incertaine, drôle de coïncidence qui, bioen sûr, m'interroge. Que vont chercher mes enfants si loin, chacun de leur côté ?<br /> <br /> Je suppose que la décohésion de la famile "libère" de certaines attaches et, de ce fait, ouvre des possibles qui n'auraient pas apparu sans cela. Ou pas de façon suffisante. Rompre un équilibre, souvent confortablement rassurant, pousse à imaginer, créer, inventer de nouvelles façons de vivre.<br /> <br /> Nos enfants seraient-ils partis si nous étions resté en couple ? Pas sûr... et certainement pas les trois à la fois.<br /> <br /> Je me demande si notre divorce ne leur a pas offert cette opportunité. Cette *chance*, pourrais-je dire...<br /> <br /> Quant aux parents, cela leur rappelle qu'ils n'ont pas mis au monde des enfants pour les garder sous leur aile :o)
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I
C'est drôle ces trois départs pour un lointain inconnu, à un moment où les parents ont eux aussi définitivement mis un terme à des années de proximité. Personnellement ça m'interroge beaucoup. Mais sans doute travailles-tu toi aussi le sujet. <br /> j'ai souvent remarqué qu'un évènement important dans la vie conjugale des parents entrainait une sorte de libération des désirs de liberté de chacun, un éclatement des contraintes, une sortie du cadre en quelque sorte, pour mener ses propres expériences de confrontation à la liberté. Enrichissant pour chacun, mais douloureux pour celui (ou ceux) des parents qui le vit dans l'inquiétude et parfois l'auto-reproche. Là, je parle d'expérience. Mais aucune expérience n'est transposable, c'est bien connu.<br /> Je te souhaite un bel été, Pierre.
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P
Vancouver, belle ville prise entre les montagnes et l'océean. Il est loin ton fils, dis donc...
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C
Mon fils habite Vancouver.
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