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Alter et ego (Carnet)
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18 novembre 2009

Changer de regard

Je n'en ai pas parlé depuis longtemps mais je continue ma formation à l'accompagnement des personnes en difficulté relationnelle et affective. Bon, ça n'étonnera pas outre mesure vu autour de quoi se focalisent nombre de mes billets...

Il se trouve donc que, cette semaine, nous avons abordé pendant une journée « L'évolution de la notion de couple et de la famille ». Davantage qu'un apprentissage de savoirs théoriques il s'agissait d'un travail personnel et en groupe sur nos représentations, avec confontations de nos différents points de vue et interrogations sur le regard porté par la société. Je ne ferai pas ici un exposé de ce captivant sujet mais vais approfondir quelques pensées annexes qui me sont venues.

Il est apparu, ça ne surprendra personne, que le paysage familial français s'est considérablement diversifié en quelques décennies. De la famille traditionnelle (couple marié monogame avec enfants sous régime patriarcal) on en est arrivé aujourd'hui aux cellules complexes enfants-parents sous divers régimes de recomposition du couple (devenu polygame par succession de relations). Enfin... quand je dis qu'on en est arrivé là je devrais dire que ces formes de familles pluristructurelles et à géométrie variable sont devenues suffisamment fréquentes pour faire partie du paysage. Ce qui n'empêche pas à la famille "traditionnelle" d'exister encore sans être anachronique ni ringarde.

Dans notre groupe de formation coexistent les deux types de familles et j'ai constaté que cela influait sur nos représentations profondes de la "normalité" (avec tous les guillemets d'usage !). À l'évidence nos préoccupations et interrogations différaient selon que l'on fasse partie de familles "traditionnelles" ou "recomposées". Il a aussi été question de la pression sociétale normative, du regard culturel et de la rapidité à laquelle ceux-ci évoluent. Évolution jugée "rapide" pour certains, "lente" pour d'autres.

C'est là que je me suis rendu compte que, bien qu'ayant quitté le modèle traditionnel j'en étais encore nettement imprégné. Je veux dire par là que, même si je me sens ouvert à la diversité des recompositions, cela reste une posture intellectuelle. Dans le fond de mon être le modèle traditionnel reste une référence forte. Un ancrage. Or il se trouve que j'ai été le premier de ma famille élargie à m'être séparé et à avoir divorcé. C'est pas rien comme transgression ! Même si "la société" avait ouvert la voie depuis longtemps, faire entrer cette évolution dans la famille n'a pas été évident à assumer. Mes parents se sont même demandés ce qu'ils avaient raté (!!) pour que ça arrive. Quant à moi... il m'a fallu beaucoup de temps pour "intégrer" la réalité de mon désengagement du couple. Viscéralement la démarche n'est pas vraiment achevée, je le constate fréquemment par des attitudes et réflexes conscients ou pas.

Mes nombreuses cogitations autour du couple, il y a quelques années, et sur les relations sentimentales, depuis pas mal de temps, sur ce blog, découlent de cette difficile "transgression" : j'ai été propulsé dans des situations qui n'étaient pas du tout dans la culture familiale, et pas du tout dans mes représentations personnelles. Parfois cela allait totalement à l'encontre de mes convictions profondes et de la valeur que j'accorde à l'engagement. Voila pourquoi, depuis plus de six ans je fais un important travail de déconstruction-reconstruction pour m'affranchir de certaines loyautés familiales et me sentir à l'aise dans mes choix et leurs conséquence.

Je pense que nombre de personnes qui me lisent n'imaginent pas à quel point il est difficile à un gars comme moi de changer de regard sur des valeurs personnelles investies d'une telle importance...

Cela dit l'évolution en profondeur opère lentement et j'intègre progressivement la réalité du divorce. Le mode d'emploi est assez simple : il suffit d'accepter que quelque chose ne soit plus.

En revanche le travail consistant à changer ma façon de me lier est beaucoup plus lent puisqu'il nécessite que je trouve une nouvelle voie. Il me faut découvrir ce qui me convient et que j'ignore encore. C'est cette exploration que je rapporte fréquemment sur ce blog, déclenchant parfois quelques réactions d'une part d'entre vous, visiblement consternés par les chemins que je prends.

En revenant de ma formation, hier, tandis que, comme à l'accoutumée, je laissais mes pensées librement errer,  un lien s'est subitement établi entre les sujets de société de la journée et certaines des réactions suscitées par mon dernier billet. Mais oui bon sang, c'est évident ! La pression sociétale est à l'oeuvre ici-même ! Alors que j'essaie "d'inventer" ma façon de vivre les relations (= trouver ce qui me convient), il apparaît nettement des tentatives visant à me faire revenir vers attitudes plus conventionnelles. Non pas vis à vis du couple ou de la famille, mais par rapport à "la relation". Ce qu'est censé être une relation quand elles n'est pas, précisément, "de couple".

Ma façon de vivre mes relations, le "détachement" et la "distance" que je revendique, dérangent et font réagir. Comme si j'étais dans l'erreur, avec mes idées farfelues. Alors que je fais un état des lieux personnel, afin de faire le point sur mes représentations, je me vois rappellé à l'ordre : « une relation ce n'est pas ça, t'es rien qu'un égoïste qui ne pense qu'à toi, qui veut tout et qu'en a rien à foutre de la sensibilité des autres et en plus tu t'empêches de vivre vraiment et c'est triste ». Je caricature, mais ça ressemble à ça. Pourtant je ne parle que de ce que j'observe en moi, des choix que je fais en fonction de ce que je sens être porteur d'un bien-être personnel. Rien de très subversif, somme toute. Je ne menace pas la société, ni la famille, ni le couple, ni les relations. Je n'oblige pas davantage quiconque à me suivre. Je cherche seulement à me sentir libre et bien dans ma vie.

En fait ces réactions indiquent que mes mots et idées touchent à des représentations différentes des miennes. Je sens bien qu'il y a projection et qu'à travers mes mots c'est autre chose qui est lu, et surtout ressenti. Quelque chose qui concerne la personne qui réagit. D'autant plus que l'amour, l'amitié, les liens, sont des sujets sensibles....

Bon... le souci c'est que j'ai déjà des difficultés à m'émanciper de mes valeurs culturo-familiales et que ces remarques viennent de nouveau questionner les idées un peu atypiques que je reprécise régulièrement par écrit pour mieux les capter... Mais tant mieux : je crois que je cherchais un peu la controverse fertile en publiant mon billet dont je n'ignorais pas qu'il avait un petit côté "provocateur". J'aime bien ce qui génère de l'échange de points de vue...

Merci à ceux et celles qui se sont exprimés, parfois dans le désaccord mais toujours dans le respect et la courtoisie :o)

IMGP7273
Commentaires
A
merci Pierre, c'est plus clair comme ça, notamment sur les valeurs...<br /> J'aimerais poursuivre sur ce thème, mais actuellement je n'en ai pas le temps. Le marathon d'écriture que j'ai organisée occupe largement tout mon temps libre... Qui n'est plus libre d'ailleurs !<br /> <br /> Ma réflexion serait autour de : est-ce que des valeurs deviennent non-valides ? Est-ce que c'est moi qui biaise avec elles ? Y a-t-il des valeurs qui puissent "disparaitre" de moi ? Y en a-t-il qui soient "universelles" et même conaturelles à l'homme ?<br /> Bref, à suivre !!!
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P
Alainx, changer de regard sur mes valeurs ne signifie pas les renier en bloc. C'est pour ça que c'est compliqué : il me faut affiner, mieux préciser et détailler.<br /> <br /> J'avais des valeurs fortes telles que l'engagement, la sincérité, la fidélité, le lien... et j'ai dû préciser (en moi) à quoi elles s'appliquaient, jusqu'où, selon quelles circonstances. Dans le fond je suis resté fidèle à mes valeurs, mais j'ai dû tenir compte de situations inconnues qui remettaient en question certains éléments.<br /> <br /> J'avais aussi un certain nombre de croyances, comme les vertus du dialogue et de la persévérance... qui se sont révélées être erronées. Du moins en certaines situations.<br /> <br /> Aujourd'hui la réalité de la vie s'est montrée différente de ce que j'imaginais, mettant à l'épreuve la validité de mes valeurs. Je ne veux pas m'y arc-bouter si elles se révèlent utopiques (ce qui ne m'empêche pas de rester un brin utopiste...).<br /> <br /> MA façon de vivre les relations, c'est "mon bout de la relation" : comment ai-je envie de vivre mon bout de relation ? Qu'est-ce qui fait que je me sens bien ou mal dans une relations ? C'est indépendant de qui se trouve de l'autre côté.<br /> Donc oui, pour moi, cela concerne bien un "principe de relation-type". Quitte à ce que la réalité me pousse à faire des adaptations...<br /> <br /> Réflexion en chambre, peut-être, mais cependant utile et constructive pour les relations réelles.
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P
Josiane, je ne suis pas sûr qu'en "donnant de l'amour" on reçoive en retour. Est-ce que ça se "donne" l'amour ? Il me semble qu'aimer c'est une ouverture à l'autre, un mouvement vers l'autre, et que parfois c'est accueilli favorablement. Parfois pas. Quand ça ne "répond pas" on ne reçoit rien. La seule satisfaction qu'on peut alors ressentir c'est d'avoir eu cette ouverture, mais n'est-ce pas alors du narcissime ? « Je m'aime parce que j'aime sans recevoir en retour »<br /> <br /> Pour ce qui est des "chances" d'avoir vu s'éloigner des relations essentielles, c'est en prenant du recul et en voyant les enseignements que cela m'apportait... <br /> <br /> Annick, comme cette phrase est parlante ! « Je suis énormément en attente de recevoir, je ne veux plus donner autant, où du moins pas comme je l'ai fait jusqu'ici ». Donner en attente de recevoir, est-ce donner ? Cela me fait penser à un commentaire qui parlait de réciprocité, il y a quelques jours. Je crois que c'est un énorme piège que d'attendre quelque chose d'autrui. Et tu sembles aller dans le même sens puisque tu parles de « l'attente souffrante ». Mon choix du détachement vient de ce même constat. En fait ce n'est pas tant des autres que je me protège, que de moi...<br /> <br /> Christine, pour moi le vide a été d'autant plus grand que j'étais en train de m'affranchir du modèle parental, m'ouvrant à une autre façon de voir... qui s'est à son tour dérobée. Je suis resté entre deux rives :o)<br /> <br /> Calamityjane, je trouve que tu décris très bien ce qui se passe à certains moments de la vie : choisir entre vie et mort de *soi*. Sans doute faut-il être passé par là pour comprendre comment on en arrive à se surpasser et faire des choix douloureux bouleversant nos valeurs et repères. Ces choix sont certes "égoïstes", mais, j'en suis certain, de loin préférables. C'est vraiment le mouvement contre l'immobilisme, la vie contre la mort.<br /> Oui on fait du mal à l'autre, même si on l'aime encore, et ce peut être affreusement douloureux pour soi-même. Douleur pas forcément reconnue, d'ailleurs... <br /> <br /> J'aime bien cette phrase : « quelques uns vivent autrement, composent une partition individuelle parfois accompagnée, itinérante... »<br /> <br /> Lukéria, quand tu dis que l'autre ne peut pas forcément recevoir c'est tout à fait juste : il n'y a pas forcément coïncidence. Les besoins et désirs ne concordent pas nécessairement. C'est frustrant... <br /> <br /> Par contre tu témoignes d'une évolution positive possible, une fois que chacun travaille sur soi et garde le désir d'accueillir l'autre. J'aime ce regard porté sur la vie :o)<br /> <br /> Charlotte, il y a peut-être de ça ;o)<br /> <br /> Alainx... attends, je reviens. Ça demande réflexion.
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A
Tu dis :<br /> "Je pense que nombre de personnes qui me lisent n'imaginent pas à quel point il est difficile à un gars comme moi de changer de regard sur des valeurs personnelles investies d'une telle importance..."<br /> <br /> tu veux dire quoi ?<br /> Que ces valeurs personnelles étaient des fausses croyances ?<br /> Et quelles sont tes valeurs d'aujourd'hui, puisque l'on ne peut pas vivre sans valeurs de référence. (conscientes ou inconscientes).<br /> <br /> et aussi :<br /> "j'essaie "d'inventer" ma façon de vivre les relations (= trouver ce qui me convient)"<br /> et tu insistes sur MA,<br /> mais .... une relation ... c'est au moins un autre, engagé dedans....<br /> sinon c'est une réflexion en chambre...<br /> Enfin bref, je ne pige pas très bien.<br /> La relation est une perpétuelle mouvance d'adaptation et d'authenticité au regard de ses convictions propres (ex: je suis contre le viol !), mais par tellement autour d'un "principe de relation type" - non ??<br /> enfin qqch m'échappe....
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C
Ceux qui veulent te rappeler à l'ordre traditonnel éprouvent peut-être une petite envie inconsciente qu'il n'ose trop regarder , face à ton audace de détachement , de liberté recherchée...Retrouvée ?Ceci n'est que mon avis.
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L
Pour moi, il a toujours été plus important de donner que de recevoir. Encore faut-il que l'autre en face soit apte à pleinement recevoir et il peut ne pas l'être pour de multiples raisons. Pendant des années, mon ami ne pouvait pas recevoir et je m'étais complètement fermée, c'est ainsi que l'on en vient à une relation sclérosée. Et puis après une assez longue séparation durant laquelle chacun a beaucoup travaillé sur soi, il m'a accueillie avec tout ce que j'avais à lui donner. Je me suis épanouie et quelque chose s'est ouvert en lui. Et à partir du moment où il a pu recevoir, il a pu également donner.
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C
chacun suit son chemin, traditionnel ou pas...peu importe en fait. Il est un fait que, parfois, les circonstances font qu'on ne peut pas continuer comme auparavant et des choix s'imposent pour certains. Moi, j'ai choisi, j'ai "cassé" le schéma traditionnel, égoïstement pourrait on dire, oui sans doute un peu, mais réellement, si j'avais persisté, je serais "morte" aujourd'hui tellement la souffrance était intense à ce moment là. Pourtant rien de bien extraordinaire, un couple qui va mal et qui ne se comprend plus après deux décennies d'existence et l'impression très vive encore dans mon souvenir de tomber dans un gouffre. Alors oui, j'ai réagi, j'ai fait du "mal" sans doute aussi même si j'ai fait tout mon possible pour amortir les chocs. Et ensuite...car si le choix est difficile, la suite l'est encore plus...on a mal aussi, toujours, coupable de ne plus être dans la normalité, de voir les regard des autres, d'essayer d'accepter ce pourquoi on a explosé les lignes, et puis les doutes...d'énormes doutes. <br /> Après des chemains de traverse, on aperçoit doucement un petit chemin, le notre, celui tout personnel qui nous redonne envie...moi aussi je me suis détachée, moi aussi, je ne m'accorde plus dans une relation dite classique, mais quand bien même, je suis à nouveau sereine et ceux qui m'entourent aussi car ils ont finalement compris que ce qu'ils prenaient pour de l'égoïsme au départ n'était qu'un instinct de survie, qui m'était vital. Nous sommes multiples dans nos façon de penser et d'agir et c'est là toute notre richesse. Certains ont envie d'une vie de couple classique, très bien, d'autres recomposent, très bien aussi, et puis quelques uns vivent autrement, composent une partition individuelle parfois accompagnée, itinérante...pourquoi pas, du moment que chacun s'y retrouve, c'est bien cela l'essentiel...notre bien-être relationnel passe par des chemins pluriels.
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C
"Pendant qu'on inculque à nos enfants les bonnes manières, eux, se bornent à nous imiter"...<br /> Imiter, c'est ce que nous avons tous fait avec nos parents et grands-parents. Leur exemple reste profondément encré en nous et s'ils nous ont donné l'image d'un couple uni, durable il semble que nous ayons en nous ce modèle parfait. <br /> J'ai aussi eu du mal, comme toi, à me détacher de ça et pourtant il faut bien. Lors de mon divorce j'ai soudain senti un vide immense, celui de ne plus avoir de modèle pour continuer...seule...et je le ressens toujours, bien que je me sente bien aujourd'hui dans ma vie de célibataire pas solitaire ;))) C'est un travail difficile et il me semble que c'est un travail à vie...
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A
" je trouve davantage d'amour dans ce "fameux" détachement, car petit à petit on attend plus rien des autres...on aime, on donne et bizzarement on reçoit beaucoup plus et d'une autre manière, je suis en train de m'enrichir. Ca peut ressembler à de la résignation et pourtant ça ne l'est pas car l'envie de vivre "quelque chose" de meilleur devient plus forte encore. "<br /> <br /> Se détacher tout en aimant, tout en donnant, sans attendre de recevoir... et l'on reçoit malgré tout ?<br /> <br /> Je suis énormément en attente de recevoir, je ne veux plus donner autant, où du moins pas comme je l'ai fait jusqu'ici.<br /> J'attends de recevoir et je ne reçois pas autant que j'aimerais. Mais cette attente passive de me recevoir me met en situation de détachement. Je le ressens bien. Quant la personne de laquelle j'attends de recevoir s'éloigne, j'arrive assez facilement à "me détacher" et je n'en souffre pas trop, mais dès qu'elle se rapproche je redeviens dans une grande attente un peu souffrante.
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J
Pierre, je ne te ressens pas "fermé", mais bien au contraire plutôt "ouvert". Peut-être pas ouvert vers les autres car tu es dans ce travail de recherche de vérité...tu te protèges... tu "expérimentes" et alors tes mots peuvent parfois ne pas être toujours compris par celui ou celle qui n'est pas engagé (pour le moment) sur la même voie... Par exemple c'est assez paradoxal de parler de "chance" suite à des pertes essentielles de personnes qui étaient et qui sont sûrement encore très chères pour toi...Tout comme c'est pas facile de parler à la fois d'amour et de détachement et pourtant, personnellement,en avançant progressivement dans la recherche de la liberté ou plutôt de la libération, je trouve davantage d'amour dans ce "fameux" détachement, car petit à petit on attend plus rien des autres...on aime, on donne et bizzarement on reçoit beaucoup plus et d'une autre manière, je suis en train de m'enrichir. Ca peut ressembler à de la résignation et pourtant ça ne l'est pas car l'envie de vivre "quelque chose" de meilleur devient plus forte encore. <br /> <br /> Nadine, je vis dans le même monde que toi, et tout ce que tu décris je le vois aussi...je vois aussi que tu es en ce moment dans la peine. Tu dis que tu envies Pierre mais tu vois bien que pour lui non plus ce n'est pas facile (ou ce n'a pas été) de vivre une séparation dont il ne voulait pas...Nous n'avons pas de baguette magique pour supprimer tout d'un coup cette souffrance, cette frustration. C'est le travail sur nous-même qui nous aide...Il faut se battre, mais je continue à penser, et c'est ma conviction qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous aider. Car ce n'est pas contre les autres qu'il faut se battre mais plutôt contre (et avec) notre ego. Il faut apprendre à accepter et à ne pas vouloir que les choses soient différentes de ce qu'elles sont si quelqu'un ou quelque chose a en décidé autrement...je comprends ce que tu peux vivre aujourd'hui, Nadine, et je suis de tout coeur avec toi...Je vous embrasse et à plus...
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