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Alter et ego (Carnet)
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27 juillet 2010

Compliqué

J'ai annoncé une suite à mon précédent billet mais celle-ci me donne sérieusement du fil à retordre ! Voila des jours que j'y travaille [pas à plein temps, quand même !] et je ne parviens pas à un résultat satisfaisant. Il m'est difficile d'écrire sur les deuils compliqués...

Commentaires
J
Merci Pierre...j'ai à la fois le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil...vraiment merci!
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P
Josiane, tu me fais rire :o)<br /> En lisant tes scrupules je me dis que nous sommes nos plus sévères juges ! Alors je te mets à l'aise : tu peux vraiment écrire comme bon te semble ici, sur autant de lignes qui te semblent nécessaires. "Mon" espace n'est que celui dédié aux billets, celui des commentaires est "le votre", lecteurs et lectrices, du moment que l'esprit du lieu est respecté.<br /> <br /> Pour ma part, hormis le plaisir que j'ai à écrire et être lu, ma "récompense", et donc mon stimulant, ce sont les commentaires. Surtout s'ils permettent d'aller "plus loin". Pour celui qui écrit et ceux qui le lisent.<br /> <br /> Alors tu peux te laisser aller à exprimer tes ressentis, impressions et autres émotions :o)
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J
Bsr Pierre, tu vois c'est bizarre, j'ai à peu près la même impression que toi mais absolument pas en ce qui te concerne car je n'ai pas du tout l'impression que tu te mettes en avant, c'est ton blog, donc tu y écris ce que tu veux, ce que tu peux, enfin ce que tu as envie d'écrire et c'est tout à fait normal...par contre en ce qui me concerne, bien des fois (ne tenant pas de blog) j'ai l'impression de justement me mettre en avant et de ressembler au coucou qui va pondre les oeufs dans le nid des autres...parfois je me vois trop bavarde, je me laisse emporter par l'émotion dégagée du billet, j'écris d'une manière spontanée, puis je m'en vais travailler...mais ça continue à trotter dans ma tête et quand je reviens ça m'arrive parfois de ne pas reconnaître la façon dont j'ai écrit...sensation étrange de me dire : "Tiens c'est moi qui ai écrit ça?" non pas que ce que j'ai écrit soit faux mais dans la rapidité de mon commentaire j'ai finalement dit ce que j'avais au plus profond de moi alors que si je me mets à trop réfléchir, j'ai l'impression que ça ne va intéresser personne et je me tais. Tu vois là, maintenant, je n'avais pourtant pas grand chose à dire, je n'avais qu'à attendre la suite, et bien non, quelque chose avait sûrement besoin d'être constaté...alors merci Pierre pour l'espace que je prends quand je réagis immédiatement à tes billets ou commentaires...bonne soirée et à +
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P
> Josiane, c'est toujours avec l'idée de *partage* que j'écris, en supposant que ce que je dépose pourra toucher quelqu'un dans sa propre histoire et lui permettre ainsi "d'avancer" un peu sur son chemin.<br /> Ce qui est bizarre c'est que pour toucher le lecteur il faut que je sois au plus près de mon intériorité, or c'est quelque chose qui m'est difficile parce que j'ai l'impression de me mettre en avant-scène (ce n'est pas qu'une impression...) et cette surexposition ne m'est pas du tout naturelle. Je le fais pourtant par écrit, mais rarement de façon simple et légère. Et plus je vais vers ce qui me touche, plus j'utilise un lanage élaboré, mesuré, calibré... qui fait que finalement je ne me reconnais plus dans ce que je donne de moi !<br /> <br /> Tant que je suis dans les confidences, je peux aussi ajouter qu'en écrivant sur le deuil de façon générale cela me fait avancer dans mon propre processus d'élaboration. D'où le ralentissement...<br /> <br /> > Calamity, il ne faudrait pas que le suspens fasse attendre quelque chose de fantastique ! Ça risque même d'être un peu rébarbatif. Je me méfie de ma propension à vouloir penser à tout ;o)<br /> <br /> > Charlotte, je parlais des deuils "simples", ce qui, à mon sens, n'est pas la même chose que "facile". Simples dans leur déroulement, mais sans préjuger de la souffrance ressentie.<br /> <br /> Je parlais aussi de pertes importantes, significatives. Ce sont elles qui mèenent à un travail de deuil, pas la perte d'un mouchoir (en papier...) ou de son temps...<br /> <br /> Mais si tu as un autre mot que "perte", ça m'intéresse ;o)
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C
...Parce que il n'y a que des deuils compliqués... des deuils faciles sont - ce des deuils?<br /> Quant au mot perte je déteste ce mot.Il est employé pour tant de choses plus ou moins importantes, pertes menstruelles, perte de mémoire, perte d'un être cher, perte de mouchoir, perte de cheveux,perte de jeunesse , perte sèche...Et de toutes ces pertes faut faire un deuil... ou recourir à la chirurgie esthétique ...<br /> J'écris un peu n'importe quoi tout cela pour dire que j'ai mal au deuil.
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C
du coup, on a hate de savoir...;), pèse et repèse Pierre, quand c'est compliqué, par définition c'est difficile à exprimer! je me moque gentiment, tu le sais, prend le temps qu'il faut, tu travailles pour toi Pierre même si nous sommes nombreux(ses) à attendre tes mots, bises.
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J
Bjr Pierre, vraiment rien d'étonnant à ce que tu prennes ton temps pour écrire ce billet...c'est vrai que c'est tellement compliqué! D'ailleurs si c'était simple ça se saurait et nous ne serions pas ici en train d'en parler...et puis ça fait tellement de bien de pouvoir justement parler de ces séparations qui nous font tellement souffrir avant d'apercevoir une petite issue, une sortie de secours...on parle chacun de nos expériences, parce que nous sommes tous unique, chacun réagit à sa manière, chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, on n'attend pas de solution miracle, il n'y en a pas...je sais que ton billet sera authentique, que tu fais tout un travail pour essayer d'exprimer le plus justement possible tes vraies émotions...c'est pour ça que je suis là, pas pour connaître ton histoire, pas par curiosité, mais parce qu'on se trouve (même si nous sommes tous différents)dans des situations similaires, des ressentis similaires et nous pourrons ainsi en partant de ton billet, se retourner encore et encore vers notre propre histoire, vers nos propres ressentis et nous en ressortirons grandis, de cela j'en suis convaincue car chaque fois qu'un de tes billets m'a touchée, il en est ressorti quelque chose de positif en plus...alors Pierre courage, prends ton temps et merci pour ce travail que tu es en train de faire pour toi bien sûr mais aussi beaucoup pour nous tous qui allons y trouver certainement une petite part (même si elle est infime) de notre propre histoire...Bonne journée et à bientôt!
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P
Fillebavarde, te lire me rappelle que chacun réagit "comme il peut", dans ces circonstances. Il n'y a pas forcément de « bonne solution », convenant aux deux. C'est une question de sauvegarde personnelle, en tenant compte de l'autre si possible, mais en pensant à soi avant tout. C'est sain, c'est humain... même si ça fait des dégats. La paix n'est pas forcément possible, ou pas avant longtemps. Je la pense cependant hautement souhaitable !<br /> <br /> C'est un peu à tout ça que me renvoie mon billet en cours. J'en pèse chaque mot, afin d'être le plus juste possible, le plus près possible de mes vraies émotions (que, finalement, j'exprime très peu autour de ce sujet...). C'est aussi une façon de me sentir en paix, sans tricherie aucune.
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F
Je suis finalement contente de voir ces quelques mots écrits...je passe souvent lire les derniers billets...ils m'ont comment dire...enfermé dans un mutisme sur ce sujet là...<br /> Une façon de me dire tout simplement que lorsque l'on pense avoir plus ou moins réussit...la lecture d'un tel billet nous remet face à nos vraies émotions...à nos vrais ressentis...<br /> Je n'ai su pour me sauvegarder...que tirer un rideau de fer avec mon ex mari...24 ans de mariage et plus de deux ans de silence (mis à part les envoies via les avocats)...<br /> Je sais que ce n'est pas la bonne solution...mais il fallait en passer par là pour m'en sortir...<br /> Alors quand tu parles de "deuils compliqués"...ou quand je reviens sur le billet "avant qu'il ne soit trop tard"...je sens ce malaise s'installer en moi...<br /> Merci d'avoir rajouté ces quelques petits mots qui m'ont aidé ce soir a extérioriser mon malaise...<br /> Bonne soirée à toi...
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