L'immaturité perpétuelle de l'adulte inachevé

Commentaires sur L'immaturité perpétuelle de l'adulte inachevé

• Ah... Quand même !!! ;-)

  

  Bonjour Pierre et bonjour à tous ceux qui passeront ici !
  
  La part d'enfant qui reste en chacun de nous ne me gêne pas. Je dirais même que j'aime qu'en couple, j'aime à effacer la femme que je suis pour ne laisser qu'apparaître la petite fille. Cela correspond à des moments de "jeux"..., des expressions enfantines pour certains moments de tendresse... J'aime conserver l'idée de "jeu" au sens propre dans le couple, ce qui induit une complicité, évidemment... L'autre y a droit aussi, si ça lui chante. On ne peut pas être sérieux tout le temps. C'est quoi un comportement d'adulte ? Personnellement, à plein temps, je ne crois pas l'être. Je me demande si c'est possible.
  En revanche, quand la part de l'enfant fait que l'adulte en devient puéril, voire irresponsable,ne sait vivre que dans le présent,
  cela est très destabilisant pour l'autre, très insécurisant. C'est alors sur l'autre que pèse le poids de toutes les responsabilités, de la construction de l'avenir... Je sais aujourd'hui
  que l'on ne peut pas y parvenir seul. Seul, si quand on vit seul bien sûr... Mais pas quand on est "seul à deux". Là, c'est bancal.Ce n'est pas à l'autre de toujours tout décider parce que l'autre "n'est qu'un enfant" malgré ses apparences. J'ai assez payé pour le savoir...
  Je pense qu'il y a juste un bon équilibre à trouver entre l'aisser l'enfant en soi s'exprimer et se positionner en adulte quand il en est besoin, celà permet de ne pas trop se prendre au sérieux !
  
  Bonne journée à vous ! J'ai hâte de vous lire...
  
  Bonne journée !

  Posté par ultimamours, 29 janvier 2011 à 11:07 | | Répondre

• 

  J’adhère à 100% (en attendant moi aussi de développer ;) bises Pierre et bon week end ;))

  Posté par Julia Heim, 29 janvier 2011 à 12:46 | | Répondre

• 

  surement ! ça doit être vrai ;-(
  mais ça énerve !! mais quand un couple se confronte à cette chose là, les trucs affectifs qui se mettent en place malgré nous, qui perturbent la vie commune, l'entente, l'estime de soi de l'un ou de l'autre, ce n'est pas la fin de l'amour, mais ce pourrait être le début... face à tous ces miasmes, chacun à le choix de réagir ou non, réagir ensemble comme ce doit être merveilleux. Comme dit Ultimamour : le pire ce n'est pas d'être seul(e) c'est d'être seul(e) dans le couple.

  Posté par k role, 29 janvier 2011 à 13:45 | | Répondre
• ☺

  

  > Ultimamours, si tu me voyais faire le crawl au milieu de mes bouquins sur le couple et l'amour, à tenter d'en extraire quelque essence, tu comprendrais pourquoi je ne suis pas très dispo pour écrire ici ;o)
  
  Oui, bien sûr, savoir rester en contact avec une part enfantine joueuse, rieuse, émerveillée, créative... ça rend la vie nettement plus agréable ! Mais ce n'est évidemment pas de cet aspect qu'il est question quand on reproche à quelqu'un son immaturité.
  
  Quand on perçoit l'autre comme "puéril" et "irresponsable", ça renvoie à autre chose. Ces qualificatifs négatifs mettent en avant un besoin d'avoir en face de soi quelqu'un de différent de ce qu'il est, sur qui on puisse compter selon nos propres critères. Tu le dis très bien : c'est très insécurisant. C'est donc ton propre besoin de sécurité qui est fragilisé par le comportement de l'autre. Et tu attends de lui qu'il se corrige pour te faciliter l'existence, n'est-ce pas ? Tu attends donc qu'il se plie à tes besoins. Hum... c'est pas un peu trop lui demander ? ;o)
  
  Surtout s'il ne s'en sent pas capable !
  
  « C'est alors sur l'autre que pèse le poids de toutes les responsabilités, de la construction de l'avenir... ». Que nenni ! Il ne pèse sur l'autre que ce qu'il/elle veut bien porter ! Tu n'es pas obligée de prendre des responsabilités au delà de celles qui t'incombent. C'est même vivement déconseillé si tu veux t'épargner et aider l'autre à grandir ! Après... c'est à chacun de voir jusqu'où il a envie de s'impliquer pour que la relation dure, jusqu'où il "donne" à l'autre. L'avenir que tu souhaites n'est probablement pas le même que le sien.
  
  « Ce n'est pas à l'autre de toujours tout décider parce que l'autre "n'est qu'un enfant" malgré ses apparences. J'ai assez payé pour le savoir... »
  Exactement ! Et cet apprentissage cher payé aura donc eu son utilité :o)
  
  La notion de "juste équilibre" entre parts d'enfant et d'adulte est tout à fait personnelle et je pense que chacun n'a de cesse de la chercher pour soi. Mais vouloir en décider pour autrui est une tentative d'abus de pouvoir qui risque fort de faire réagir l'autre afin de retrouver SON équilibre personnel. En passant peut-être par diverses formes de rebellion, passives ou violentes, contre cette instrusion dans son espace vital. Et ce serait très sain !
  
  Sur ces réflexions peut-être un peu dérangeantes je te souhaite une bonne journée !
  
  > Julia, je lirai ton développement avec intérêt ;o)
  
  > K role, ouais, ça énevre, surtout quand on est en plein dedans. Moi je m'en fous, je me maintiens hors du jeu... pour le moment. (Je me prépare pour la revanche, hé hé) ;o)
  
  Ouais... réagir ensemble ça doit être merveilleux... et vachement fort ! Hélas pas toujours possible. Parce qu'on a pas les mêmes désirs, pas les mêmes attentes, pas la même "maturité", pas les mêmes projets, pas les mêmes ressources. Ou plutôt que ces différences ne sont pas compatibles... ou pas perçues comme compatibles. Ou pas immédiatement compatibles. Bref, pour ne pas être "seul à deux", encore faut-il vouloir fermement vivre quelque chose à deux, donc y croire suffisamment.
  
  Mais ne pas y croire... c'est encore un truc venu de l'enfance, ça, non ?
  
  « ce n'est pas la fin de l'amour, mais ce pourrait être le début... ». J'aime beaucoup cette phrase. Elle dit tout ! :o)

  Posté par Pierre, 29 janvier 2011 à 14:50 | | Répondre

• 

  Un couple est toujours composé de deux êtres inachevés en maturité en humanité. Je crois qu'entre l'un et l'autre par le lien d'amour la croissance peut advenir sans jamais être finie. Savoir accepter la différence de l'autre( l'autre n'est pas moi). Le couple ce n'est jamais 1+1 = 1 ce n'est même pas 1+1= 2 c'est = 3 lui, moi, et le couple.
  Il y a tant de combinaisons possibles et on ne peut pas dire: voilà la composition parfaite idéale. Il y a parfois des couples composés d'une femme enfant et d'un homme père( ou l'inverse) et cela peut donner un couple harmonieux . Pour parler de mon couple j'ai parfois l'impression d'être un couple très fraternel, amical où on s'amuse comme des gosses et se disputent comme des frères et soeurs!

  Posté par charlotte, 29 janvier 2011 à 17:19 | | Répondre
• Pierre... S'il te plaît...

  

  Bonjour,
  
  J'ai bien peur que l'os à ronger que tu nous as balancé ne soit pas suffisant pour combler nos appétits du week-end !
  
  ;-)

  Posté par ultimamours, 30 janvier 2011 à 12:50 | | Répondre

• 

  Ultimamours : si je puis me permettre nous ne sommes pas en salle de classe et Pierre n'est pas notre professeur lol ;))) :)))))

  Posté par Julia Heim, 30 janvier 2011 à 13:14 | | Répondre
• Os à ronger

  

  Hé hé, merci Julia de rappeller cette évidence :o)
  
  En effet je n'enseigne rien. Je fais seulement part des enseignements tirés de mon expérience personnelle, donc éminemment subjective et pas forcément transposable.
  
  Ultimamours : ça se voit pas mais je bosse dur en ce moment ! Je l'ai déjà signalé : je suis plongé dans des bouquins dont le titre contient pratiquement toujours le mot "couple" ("Le couple, sa vie, sa mort"; "La danse du couple"; "La fidélité et le couple"; "Le couple brisé"...) ou le mot "amour" ("Si tu m'aimes trompe-moi"; "Aimer plusieurs hommes"...). Tout cela afin de rédiger un mémoire centré sur les représentations du couple. Et honnêtement je rame ! Parce que décrire de façon globale les motivations profondes (inconscientes) qui mènent à se mettre en couple, à y rester ou à en partir, ben c'est pas simple !
  
  Donc je viens ici de temps en temps pour me changer les idées, mais je n'ai ni le temps ni la capacité de concentration nécessaires pour cogiter sur autre chose. Ce sera pour plus tard ;o)
  
  Allez, t'es bien assez grande pour trouver toute seule d'autres "os à ronger", dans la galaxie des blogs, ou sur des sites spécialisés. Je te suggère d'essayer les mots suivants sur Google : "dépendance affective". Tu peux aussi assouvir ta soif sur des sites comme redpsy.com
  
  Et si vraiment tu tiens à me lire, ce dont je serais honoré, y'a de quoi lire dans les archives ;o)
  
  Bonne journée !

  Posté par Pierre, 30 janvier 2011 à 13:44 | | Répondre
• L'amour est une danse joyeuse

  

  "Un homme et une femme ne sont jamais achevés, développés". C'est tout à fait vrai et l'important est d'en prendre conscience pour ne pas stagner dans une relation amoureuse peu ou pas satisfaisante, où l'on s'accroche à la relation telle qu'elle est, par confort ou besoin de sécurité, en pensant que tout va bien chez soi et en attendant que seul l'autre se transforme.
  
  Nous avons toujours quelque chose à améliorer en nous et si les deux sont dans cette dynamique, alors chacun va oeuvrer pour aller vers plus de d'autonomie et de plénitude. Et en se transformant va aussi transformer l'autre et la relation, qui sera en perpétuel mouvement.
  
  Cela demande d'accepter le cycle de la nature Vie/Mort/Vie : on meurt à ce que l'on était et à ce qu'était la relation, pour mieux renaître. La relation devient plus fluide, plus légère et l'amour peut enfin se danser joyeusement.

  Posté par Lukeria, 30 janvier 2011 à 14:10 | | Répondre

• 

  Notre destin n'est pas totalement une fatalité, heureusement. Si au lieu de se lamenter sur son sort, on amorce et poursuit un changement chez soi, on influe favorablement sur son destin. C'est le fameux "aide-toi et le ciel t'aidera" !

  Posté par Lukeria, 30 janvier 2011 à 16:01 | | Répondre
• Merci pour la leçon !

  

  Bizarrement, je me suis sentie visée par tes propos...
  
  J'aimerais avoir encore ta "joueuseté", mais à 54 ans, une rupture avec celui auquel nous avions fait la promesse mutuelle de terminer notre vie... quand on l'a tant investie... C'est très dur à vivre...
  
  Et le cycle de la nature que tu définis comme Vie/Mort/Vie... se rétrécit de plus en plus vers la mort tout court.

  Posté par ultimamours, 30 janvier 2011 à 17:42 | | Répondre

• 

  Mes propos découlaient seulement de ma propre expérience de vie. Il ne s'agissait nullement d'une leçon que j'aurais voulu donner ! On ne peut pas se faire la promesse mutuelle de terminer sa vie ensemble, mais seulement se dire "à soi", je vais tout faire pour que cette relation soit la plus harmonieuse possible et que l'autre ait envie de rester avec moi. Après une rupture, c'est en soi aussi qu'il faut retrouver cet élan de vie.

  Posté par Lukeria, 30 janvier 2011 à 18:34 | | Répondre
• Leçon 2

  

  > Lukéria, j'aime beaucoup cette vision de l'existence que tu proposes. En particulier ce rappel, jamais inutile, que nous sommes responsables de ce que nous faisons de nos vies, pour nos relations, pour nous-mêmes.
  
  Par contre j'ai quelques réticences par rapport à l'idée de "destin". Mais peut-être n'est-ce qu'une question de sens différent donné à ce mot ? Pour moi le "destin", la "fatalité", correspondent à des chemins qui seraient tracés d'avance et auxquels on ne pourrait pas se soustraire. Ce qui, à mon avis, est en contradiction avec ta vision positiviste et agissante de l'existence :o)
  
  Autrement dit je ne crois pas du tout au "destin" ! Par contre il y a des hasards, sur lesquels nous n'avons aucun pouvoir, qui nous conduisent à adapter notre chemin de vie en conséquence.
  
  > Ultimamours, j'ai envie de te répondre avec deux tonalités. La première, empathique, serait de compatir à ta douleur.
  
  Oui, c'est très dur à vivre de se sentir trompée, trahie, quand on comptait sur l'autre. Oui, à 54 ans un bon moment de la vie est déjà derrière soi... et la perspective de la mort se rapprochant à quelque chose d'angoissant.
  
  ...
  
  Bon, après ça on dit quoi ?
  
  ...
  
  On pleure ensemble et on attend que la vie passe jusqu'au cimetière ?
  
  Alors hop, je change de casquette et je m'adresse à toi d'une autre façon. Parce que, d'une certaine façon, ce que tu décris je l'ai vécu. Sauf que j'ai compris depuis longtemps que me lamenter sur mon sort n'aurait servi à rien de d'autre qu'à me complaire dans un statut de victime. Et victime de qui ? De moi ! De mes choix, de mes croyances, de mes illusions et aveuglements ! De mon immaturité affective, puisque c'est le point de départ de cette discussion. Tout ce que j'ai ressenti ne venait que de moi, de ma façon de voir le monde ! Naïve, puérile, inexpérimentée.
  
  54 ans c'est quoi ? C'est 34 ans de vie "adulte" (environ). Il reste un nombre d'années indéterminé, mais qui peut facilement être équivalent, voire supérieur. Et durant ces années à venir il y a plein de choses à vivre, à construire, des personnes à rencontrer, des terres à parcourir, des passions à cultiver. Faudrait-il forcément les partager avec une seule autre personne pour qu'elles soient agréables à vivre ?
  
  Pour moi non ! Le partage c'est bon, mais c'est toujours seul, dans notre intériorité, qu'on ressent. Le partage c'est un plus, pas la base de tout.
  
  Tu connais cette phrase, je suppose : « Les promesses n'engagent que ceux qui les croient ». Ouais, elle fait un peu mal à lire, mais finalement elle est très juste. Parce que celui qui promet (ton lapsus est d'ailleurs intéressant...) quelque chose un jour peut le faire en toute conscience et honnêteté, mais quelques temps plus tard être "autre" que celui qu'il était ce jour-là. C'est ce qui se passe quand on se marie « pour la vie », les yeux tout pétillants d'amour, devant une famille et des amis émus par tant de foi en l'autre. Et quelques années plus tard.... pffuiiit, envolées les promesses. Tout simplement parce que les deux tourtereaux sont morts ! Ils vivent à travers ceux qu'ils sont devenus, mais ce qu'ils étaient est mort ! Et un mort ne peut pas tenir ses promesses...
  
  Oui, c'est difficile à accepter mais c'est la réalité de la vie. Le réel ne correspond pas à l'idéal... et je suis bien placé pour le savoir.
  
  Étre adulte, c'est accepter que la réalité soit différente de l'idéal. C'est accepter de n'être pas tout-puissant. C'est accepter que l'autre soit différent, pense différemment, ressente différemment.
  
  Quant à la mort, elle peut venir n'importe quand (paf, crise cardiaque au moment ou je publie ce comm et je suis plus là). Tu ne sais pas combien de temps il te reste à vivre, par contre tu peux choisir de quelle façon tu vas commencer ce temps qui reste. « Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie ». Tu veux rester malheureuse, "victime", et te plaindre des choix vitaux d'un autre ? Libre à toi, si tu y trouves satisfaction...
  
  À mon avis tu dois pouvoir trouver mieux.
  
  Je me suis lamenté sur mon triste sort pendant le temps nécessaire à ce que je comprenne que c'était une impasse, un trou noir. Et il peut m'arriver encore de trouver que... bon, quand même... c'est "pas juste" ce qui m'est arrivé (hop, une coquille de Caliméro sur la tête). Mais ça ne sert à rien si je n'en fais pas quelque chose. Et ce quelque chose c'est, comme le propose Lukéria, de prendre la mesure à chaque instant (ou presque) de ma part de responsabilité dans ce que je vis ! Au moins ma mésaventure aura servi à ça ! Et c'est d'une valeur inestimable... parce que je le veux bien. Parce que je choisis d'aller dans ce sens, de donner ce sens à ma vie. Personne d'autre que moi ne peut faire cela à ma place !
  
  Voila, j'espère n'avoir pas été brusquant dans ma fougue, Ultimamours, mais ça me démangeait vraiment de te faire part de tout ce que tu pourras gagner à changer de regard sur la vie :o)
  
  Je te souhaite d'y parvenir, aussi rapidement qu'il te sera possible.
  
  Et je sais que c'est difficile d'accepter la perte d'une personne aimée. Mais dis-toi bien que celui à qui tu penses à fait ce qui lui semblait le mieux pour lui. Quoi que tu en penses, et je te l'ai déjà dit, il s'est "sauvé". Si tu l'aimes tu souhaites son bonheur, n'est-ce pas ?
  
  Bonne fin de journée. La vie est belle :o)

  Posté par Pierre, 30 janvier 2011 à 19:04 | | Répondre

• 

  J'ai repris cette "histoire" de destin, en fait, parce que j'avais été gênée par la fin d'une phrase de ta citation extraite du livre "La danse du couple", que j'ai lu d'ailleurs, qui disait qu'on n'est jamais totalement acteur de son destin. Bien sûr que je pense qu'on a une grande responsabilité dans ce que l'on vit, en particulier au sein des relations amoureuses. Et si l'on pense que c'est notre destin de ne vivre que des relations amoureuses malheureuses et qui finissent mal, je crains fort que l'on continue à retrouver sans cesse ce genre de relations. En fait, ce qui est dommage, pour soi, pour l'autre et pour la relation, c'est que l'on ne se pose pas les bonnes questions et remises en cause qui en découlent, quand on est dans la relation, mais seulement (et encore pas toujours !) au moment d'une rupture. Oui, la vie est belle ! Monique

  Posté par Lukeria, 30 janvier 2011 à 19:38 | | Répondre
• Un grand merci à toi Pierre

  

  ... Ton commentaire, je pense le relire souvent et m'en imprégner.
  En revanche, je me permets de reprendre tes propos :
  "Et je sais que c'est difficile d'accepter la perte d'une personne aimée. Mais dis-toi bien que celui à qui tu penses à fait ce qui lui semblait le mieux pour lui. Quoi que tu en penses, et je te l'ai déjà dit, il s'est "sauvé". Si tu l'aimes tu souhaites son bonheur, n'est-ce pas ?"
  
  => NON ! S'enfuir pour se "sauver" de son ex-femme (un midi pendant quelle était au boulot) pour rejoindre son ex-maîtresse qui l'a cocufiée et depuis s'est mariée avec un autre... , qui n'a plus jamais donné signe de vie à ses enfants qui ne veulent même plus le voir et qui le méprisent (il a même refusé d'aller au mariage de sa fille alors que j'ai tout fait pour l'empêcher de commettre l'irréparable)... Ses parents ne le voient pratiquement plus... Parce que OUI, il s'est "sauvé" dans l'égoïsme le plus odieux !
  Alors, NON, je ne lui souhaite plus aucun
  bonheur !
  Il a bousillé tant de vies sur son passage !

  Posté par ultimamours, 30 janvier 2011 à 21:53 | | Répondre
• Destin

  

  > Lukéria, c'est vrai, il y avait le mot "destin" dans ce que je citais mais je n'ai pas pu en discuter avec Serge Hefez ;o)
  
  Du coup j'ai relu la phrase en question et... je suis un peu d'accord quand même. Puisqu'il est question de cette part d'enfant qui nous habite tous, et qu'un enfant n'est pas "responsable", alors, en tant qu'adulte, il nous échappe bien une part de responsabilité du fait que nous ne sommes pas vraiment "finis". Peut-être qu'en cela il y a une part de destin, dans le sens que nous portons toute notre vie cet héritage dont nous ne parviendrons jamais à nous défaire totalement. Tout n'est pas tracé... mais il y a quand même des ornières desquelles il sera difficile de sortir.
  
  > Ultimamours, effectivement je ne connais pas l'homme en question et il s'agit peut-être d'un être abject...
  Si c'est le cas il ne doit effectivement pas être très heureux pour agir ainsi.

  Posté par Pierre, 30 janvier 2011 à 23:04 | | Répondre

• 

  Bonjour Pierre et bonjour à vous tous. J'ai lu le billet et les commentaires...certains viennent de ceux (ou celles) qui ont commencé à se remettre en questions depuis un certain temps et d'autres viennent de ceux (ou celles) qui sont en pleine souffrance, qui se sentent encore blessés, trahis, qui disent encore "j'ai très mal!", "je ne peux pas", "c'est impossible" et tout cela crée un net contraste entre eux et pourtant tout cela nous rassemble aussi...nous cherchons tous, chacun à notre manière, chacun avec sa propre histoire à être heureux! Cela aussi crée la richesse de vos échanges, merci pour votre sincérité. Ce que vous dites (Pierre et Lukeria) ne peut être inventé, on ressent bien que vous ne faites part à Ultimamours que de votre propre expérience mais dans laquelle cependant on peut y trouver une certaine part de vérité qui est dans chacun de nous un peu la nôtre...nous nous ressemblons tellement tous et nous sommes à la fois si différents!
  La question sur le destin est toujours une grande question! Personnellement "je pense que je n'y crois plus". La vie, justement cette vie qui est si belle est là pour nous amener à remettre bien souvent notre destin (si destin il y a!)en jeu. Les circonstances de vie, les hasards et bien souvent les coïncidences font que le destin je le bouscule...je me trouve devant le fait même que je dois le bousculer...c'est parfois même une évidence...sinon la vie aurait pu devenir bien monotone et même carrément très difficile...alors je dis non car j'ai envie de suivre ce mouvement de la vie qui elle bouge tout le temps...elle nous réserve des surprises, bien sûr des bonnes et des moins bonnes...mais quand on est malheureux c'est si bon de savoir qu'on va s'en sortir...et quand je suis heureuse je savoure ce bonheur mais je ne me dis pas qu'il va durer, je reste vigilante et j'avance doucement un pas l'un après l'autre...et c'est en vivant de cette manière là que j'ai trouvé la paix en moi et ça personne d'autre que moi pouvait me la donner et c'est sûrement aussi pour ça que je trouve la vie belle!
  Je vous souhaite une bonne semaine et à toi Pierre du courage pour continuer "à faire le crawl au milieu de tes bouquins". Merci pour trouver un petit moment pour nous mettre un texte qui nous amène à réfléchir, et même si je me mets un peu en retard je sais que ce n'est pas pour moi du temps perdu! (sourires)

  Posté par Josiane, 31 janvier 2011 à 06:29 | | Répondre

• 

  On va dire, pour faire court que ma mère n'a jamais beaucoup apprécié mon ex-mari... quand je tentais de lui expliquer pourquoi, presque malgré moi, je continuais à avoir malgré notre divorce, des relations encore fortes avec lui (chose qu'elle ne comprends pas évidemment)et que je lui ai dit que c'était de l'ordre du "charnel incompressible, indicible, comme une odeur archaïque,un lointain souvenir qui prend au ventre, des images du passé, de l'enfance et que j'éprouvais dans les bras de mon ex cette sensation tellement "remplissante" de sécurité proche de celle que l'on éprouve (en général) dans les bras de la mère qui console, protège, aime... et bien, elle a bondit! L'image lui a tellement déplu que j'ai vu un rictus sur ses lèvres... :O pourtant c'est exactement ça... Je ne pourrais pas plus développer avec des mots... c'est de l'ordre du ressenti presque indicible :
  
  "Souvent le couple réactive des liens un peu archaïques et fusionnels, identiques à ceux qui s’établissent entre le nourrisson et sa mère »" Tout est dit pour moi.

  Posté par Julia Heim, 31 janvier 2011 à 16:45 | | Répondre

• 

  En lisant ce qu'écrit Julie, j'ai pensé au livre du philosophe André Gorz : Lettre à D. (Dorine, sa femme).
  
  "Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien
  
  Rien ne peut rendre compte du lien invisible par lequel nous nous sommes sentis unis dès le début. Nous avions beau être profondément dissemblables, je n’en sentais pas moins que quelque chose de fondamental nous était commun, une sorte de blessure originaire […] : l’expérience de l’insécurité. La nature de celle-ci n’était pas la même chez toi et chez moi. Peu importe : pour toi comme pour moi, elle signifiait que nous n’avions pas dans le monde une place assurée. Nous n’aurions que celle que nous nous ferions. […]
  
  Sur le papier, j’étais capable de montrer que l’amour est la fascination réciproque de deux sujets dans ce qu’ils ont de moins dicible, de moins socialisable, de réfractaire aux rôles et aux images d’eux-mêmes que la société leur impose, aux appartenances culturelles. Nous pouvions presque tout mettre en commun parce que nous n’avions rien au départ. Il suffisait que je consente à vivre ce que je vivais, à aimer plus que tout ton regard, ta voix, ton odeur, tes doigts fuselés, ta façon d’habiter ton corps pour que tout l’avenir s’offre à nous.
  
  Dans le tome II de l’essai qui devait différencier les rapports individuels avec autrui selon une hiérarchie ontologique, j’ai eu beaucoup de difficultés avec l’amour, car il est impossible d’expliquer philosophiquement pourquoi on aime et veut être aimé par telle personne précise à l’exclusion de toute autre. A l’époque, je n’ai pas cherché la réponse à cette question dans l’expérience que j’étais en train de vivre. Je n’ai pas découvert, comme je le fais ici, quel était le socle de notre amour. Ni que le fait d’être obsédé, à la fois douloureusement et délicieusement, par la coïncidence toujours promise et toujours évanescente que nous avions de nos corps renvoie à des expériences fondatrices plongeant leurs racines dans l’enfance : à la découverte première, originaire, des émotions qu’une voix, une odeur, une couleur de peau, une façon de se mouvoir et d’être, qui seront toujours la norme idéale, peuvent faire résonner en moi. "
  
  Quand sa femme a été très malade, il a d'ailleurs choisi de ne pas lui survivre et ils se sont suicidé tous les deux.

  Posté par Lukeria, 31 janvier 2011 à 19:28 | | Répondre
• Étonnement

  

  Tu as raison Josiane : ce dont nous témoignons ne s'acquiert que par l'expérience personnelle. Il est donc très difficile, voire impossible de le transmettre. Tout au plus pouvons-nous montrer à quelle pacification on peut parvenir après ce "travail" que permettent les épreuves. Même si, quand on est dans la douleur, cela peut paraître inaccessible...
  
  Tu écris : « c'est sûrement aussi pour ça que je trouve la vie belle! ». Ça me donne l'occasion de corriger un peu ce que j'ai écrit hier et qui me turlupine : non la vie n'est pas "belle". Elle est neutre. Elle est. Par contre le regard que l'on porte sur "la vie", l'existence, dépend de ce qu'on veut en voir. Donc ta formulation est plus judicieuse que la mienne :o)
  
  Dire que "la vie est belle" à des personnes qui sont en souffrance est inapproprié et maladroit. C'est comme si je niais le ressenti de l'autre...
  
  J'accepte tes remerciements pour le temps que je passe ici mais... je le fais par plaisir :o)
  C'est un partage et je peux moi aussi remercier toutes les personnes qui commentent et permettent que cet espace soit ce qu'il est. Nous y gagnons tous quelque chose :o)
  
  > Julia, je trouve très intéressant ce que tu décris de ce rapport au charnel/maternel. Ça me fait penser à deux choses. La première c'est que je comprends très bien ces sensations dont, je m'en souviens parfaitement, j'ai su un jour que j'en serai privé au quotidien (ma femme n'a pas voulu que nous continuions à partager cette tendresse). Du jour au lendemain les possibilités de "corps à corps" devenaient pour moi très aléatoires, hypothétiques, peu fréquentes, selon les rencontres que j'allais faire. D'ailleurs, davantage que le renoncement à une sexualité de couple, c'est le renoncement à la présence du corps qui, je le savais, représentait une vraie perte. Se lover contre un corps aimé est une des sensations les plus benfaisantes qui soient :o)
  
  Mais là où ça m'interpelle c'est que si moi j'aime me lover contre un corps féminin, donc assez proche du maternel, pour toi, et pour les femmes en général, c'est un corps d'homme qui a cette fonction "enveloppante" !
  
  Je pourrais me dire que peu importe le corps, homme ou femme, puisqu'il remplit la même fonction. Mais je m'imagine mal ressentir la même sensation dans les bras d'un homme !
  
  Bon ben voila... c'est juste un étonnement dont je fais part :o)

  Posté par Pierre, 31 janvier 2011 à 19:54 | | Répondre
• Waooo !

  

  Lukéria, merci pour ce très beau texte. Je l'avais déjà lu mais je trouve qu'il trouve ici une très juste place.
  
  Si c'est pas une belle déclaration de vrai amour, ça ! Heureux ceux qui parviennent à se rencontrer ainsi, et continuent jour après jour de se choisir.

  Posté par Pierre, 31 janvier 2011 à 20:02 | | Répondre

• 

  Oh merci Lukéria pour cet extrait magnifique !
  tout y est dit : de la rencontre et de la blessure partagée qui l'initie, à la vie amoureuse où le regard que l'on porte sur l'autre et l'abandon à nos impressions sensitives (plus qu'aux constructions intellectuelles) teintent le présent et le futur du couple..
  A cet égard ce qu'il dit des expériences par les sens du tout petit qui fondent ensuite les futures représentations que nous recherchons est très intéressant car il permet justement de faire le lien avec le texte de Serge Hefez que tu nous présentais Pierre :
  la part de l'enfant ,que nous portons en nous, dans son immaturité est le socle sensitif qui permet à l'Homme et la Femme matures de ne pas être "que" des êtres pensants..
  Or la vie amoureuse qui lie un couple c'est aussi beaucoup ce peau à peau !

  Posté par léon, 31 janvier 2011 à 21:35 | | Répondre
• Merci Lukeria

  

  oui, Merci Lukeria, pour ce texte magnifique que je ne connaissais pas... Il met des mots sur un ressenti qui m'est très proche... ce qui me trouble c'est que malgré ces ressentis j'ai fait le choix de la séparation (officielle)... Peut-être que le "profondément dissemblable" heurte l'image sociale qu'on nous impose parfois...et "la blessure originaire" commune, rassemble malgré tout...comme un aimant...
  
  Pierre : ton étonnement me fait rire ;)) As-tu déjà eu un contact physique intense amical avec un homme?
  Effectivement je ressens cette sécurité fusionnelle charnelle avec mon ex-mari- mais on parlait bien du couple homme/femme ici? (la ressentirais-je avec un autre un jour je l'ignore) mais il m'est arrivée de la ressentir aussi avec des femmes (bien que moins intensément- plutôt une sorte d'affinité affective et physique sans l'aspect mère enfant)Il faut dire que nous, les femmes, avons en général, plus de facilité au contact physique entre nous, sans pour autant qu'il y soit perçu d’ambiguïté ou de gène... :)

  Posté par Julia Heim, 01 février 2011 à 11:38 | | Répondre
• méditation du soir - espoir

  

  Merci pour ce texte qui n'aide pas à soigner ma nostalgie mais bon... et puis je crois que c'est justifié de pleurer, d'être blessée, de souffrir... lorsqu'un amour dont nous avons été l'un des acteurs, se meurt. voilà, c'est comme ça ! que ce soit moi qui parte ou lui : c'est triste et puis c'est tout.
  
  "l’amour est la fascination réciproque de deux sujets dans ce qu’ils ont de moins dicible, de moins socialisable, de réfractaire aux rôles et aux images d’eux-mêmes que la société leur impose, aux appartenances culturelles. Nous pouvions presque tout mettre en commun parce que nous n’avions rien au départ. Il suffisait que je consente à vivre ce que je vivais, à aimer plus que tout ton regard, ta voix, ton odeur, tes doigts fuselés, ta façon d’habiter ton corps pour que tout l’avenir s’offre à nous."
  
  J'y crois, au fond, c'est à ça que je crois ! Mais les obstacles sont nombreux, le rêve peut vite se transformer en cauchemar. ce qui arrive le plus souvent lorsque l'un ou l'autre (ou les deux) se retranche dans ses constructions mentales, ses fantasmes, ses protections, ses masques, ses représentations, ses projections... Que sais-je ? le couple social entre en jeu à un moment où un autre... Il faut cette croyance chevillée au corps pour faire durer - à deux - un amour libéré du corset des conventions.
  
  sur ce... bonne nuit :)

  Posté par k role, 02 février 2011 à 01:42 | | Répondre

• 

  > Léon, oui oui, le "peau à peau" est bien une dimension fondamentale du lien amoureux :o)
  
  Le "corps à corps" sera plus aisément partageable dans d'autres types de liens. Tels que ceux que décris Julia...
  
  > Julia, le contact entre femmes est effectivement bien plus répandu, plus spontané, qu'entre hommes et femmes. C'est bien dommage, d'ailleurs. Je crois que j'avais évoqué ici mon expérience récente dans un groupe essentiellement féminin, où je me voyais envieux de leurs contacts faciles. J'ai eu la chance d'être ensuite intronisé dans ces échanges de bras ouverts et cela a été pour moi, et pour elles aussi, je crois, un réel plaisir que de s'étreindre juste pour le plaisir, sans ambigüité.
  
  Non, je n'ai jamais eu de contact physique "intense" avec un homme :o)
  
  > K role, oui, c'est justifié d'être attristé et de souffrir quand un amour meurt. Surtout pour certains amours, perçus comme prometteurs ou ne s'étant pas encore vraiment déployés. Mais parfois ça ne fonctionne pas... et il ne reste qu'à accepter cela. Ce qui peut demander beaucoup de temps...
  
  « Il faut cette croyance chevillée au corps pour faire durer - à deux - un amour libéré du corset des conventions ». Absolument ! J'ajouterai qu'il faut aussi une confiance, en soi, en l'autre, et en ce qui peut être vécu ensemble.

  Posté par Pierre, 03 février 2011 à 18:25 | | Répondre

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  Pierre, j'aime beaucoup ce que tu dis sur "des amours ne s'étant pas encore déployés". Et tu vois, c'est vraiment ce qui m'a poussée à un moment donné à travailler sur moi, parce que j'ai toujours eu cette foi, que j'avais quelque chose de plus beau à vivre avec cet homme que j'aimais. C'est pour ça aussi que je l'ai laissé vivre de son côté ce qu'il avait besoin de vivre, loin de moi et avec d'autres, ce qui ne fut pas sans souffrances pour moi. Mais c'est ce qui nous a permis de nous retrouver avec la conscience qu'il existait un lien d'amour très fort entre nous et que ce lien allait nous permettre enfin d'aller vers une relation je dirais épurée, grâce au chemin que chacun avait parcouru seul, où tous les deux sont portés par le désir d'avancer ensemble.

  Posté par Lukeria, 03 février 2011 à 19:41 | | Répondre

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  Bonjour Pierre :) Alors le crawl..? Vois-tu plus nettement la rive maintenant? ;-) Bonne continuation :)
  (ps je mets mon lien à jour, en même temps que je te salue, parce que j'ai encore changé de maison ;)

  Posté par Julia Heim, 04 février 2011 à 10:46 | | Répondre

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  > Lukéria, je comprends très bien cette "foi" dont tu parles, qui pousse à travailler sur soi. Je devrais même dire que je la connais très bien...
  
  Le chemin commun sur lequel vous vous êtes retrouvés montre, si besoin était, qu'il est atteignable lorsqu'il est conjointement désiré. Savoir que certains y parviennent à quelque chose de bienfaisant :o)
  
  > Julia, ça avance doucement... Merci pour tes encouragements ;o)
  
  T'en fais pas, j'avais suivi ton déménagement !

  Posté par Pierre, 05 février 2011 à 21:15 | | Répondre
• Un peu de détente

  

  Pierre, pour te détendre et te sortir un peu de tes histoires compliquées de couples...
  Une vision de l'instant présent !
  http://www.youtube.com/watch?v=SzJbNlxUA0c&feature=player_embedded

  Posté par Lukeria, 05 février 2011 à 22:07 | | Répondre

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  > Lukéria, ouais... pas sûr que cette vision-là soit des plus éclairées ;o)
  
  C'est marrant parce que cette femme qui pontifie devant sa caméra m'a fait penser à ma fille, assez coutumière de ce genre de petits délires :o)

  Posté par Pierre, 06 février 2011 à 10:32 | | Répondre

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  Bonjour Pierre. Le but de cette vidéo n'était pas d'apporter une vision éclairée, mais seulement d'être drôle ! Et je t'avoue que ça m'a fait rire après tout ce que j'ai lu et entendu dans diverses conférences sur le sujet, ces dernières années. Pour l'aspect sérieux, un excellent ouvrage : "Le pouvoir du moment présent" de Eckhart Tolle.

  Posté par Lukeria, 06 février 2011 à 10:48 | | Répondre

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  Lukéria, je l'avais bien compris ainsi :o)
  
  [oups, j'oublie souvent que l'ironie passe mal par écrit]

  Posté par Pierre, 06 février 2011 à 14:13 | | Répondre