Vous arrivez probablement ici depuis le lien proposé sur le site de France culture, après avoir écouté le documentaire intitulé « Blogs extimes » diffusé aujourd'hui dans l'émission "Sur les docks". Vous aurez donc compris que livrer son intimité en public a quelque chose de paradoxal, qui ne peut fonctionner qu'en respectant certaines règles. La première d'entre elles est l'anonymat, qui autorise une certaine liberté d'expression. Sans cet anonymat l'inévitable autocensure retire beaucoup d'intérêt à la démarche et affadit considérablement le contenu. Il importe donc de ne pas être lu par des proches (famille, amis, collègues, etc.).
Si vous m'avez reconnu, si vous me connaissez et que vous êtes arrivés jusqu'ici c'est que votre curiosité, bien légitime, vous y a conduit. Malheureusement vous êtes sur le seuil de mon intimité et c'est un lieu où je me dévoile. Il se peut que cela soit gênant pour vous, comme pour moi. Je vous suggère donc de ne pas aller au delà de ces lignes, mais pourrai répondre à toutes vos questions de vive voix...
Si vous avez la chance de ne pas me connaître ce lieu vous est ouvert et je vous souhaite la bienvenue. Sachez cependant que dévoiler ses pensées intimes est assimilable à une mise à nu. Or on ne se met pas à nu n'importe où, ni devant tout le monde. C'est pourquoi j'expose mes pensées un peu à l'écart, à l'abri des regards. Vous ne venez donc pas me lire par hasard, mais parce que vous avez choisi de cliquer sur un lien qui ouvre cet espace intime. Personne n'est obligé de lire et ceux qui le font acceptent implicitement d'être éventuellement déstabilisés par ce qu'ils trouveront ici.
Bienvenue...
J'ai trouvé tes interventions intéressantes, dans la mesure où tu t'exprimes avec clarté, pertinence, et aussi dans un ton qui « passe bien à la radio ».
Qui plus est, on sent que tu parles avec justesse de ta propre expérience. Il y a beaucoup de sincérité dans ce que tu exprimes. J'ai aussi apprécié cette sorte de perspective sur toutes tes années de blogueur… Ce que cela t'a apporté, notamment tout ce qui touche aux diverses « libérations » qui se sont produites en toi.
Et au final que tu dises que toute cette aventure est largement positive ! À te lire, le nez sur l'écran, (comme on dit le nez sur le guidon), on ne perçoit pas toujours cette globalité réjouissante.
(C'est amusant d'entendre tes textes lus par un comédien… La qualité de diction, les silences, le phrasé, tout cela donne une autre dimension par rapport à te lire sur l'écran. Cela donne du relief, d'autant que je me souvenais très bien de certains extraits...)
J'ai trouvé que tu étais l'interviewé le plus intéressant, peut-être parce que je te "connais" quelque peu pour te lire depuis longtemps…
Mais il est vrai que toute la partie sur les historiens/la conservation/la Bibliothèque nationale/etc. n'était pas mon centre d'intérêt…