Extraction
J'ai eu besoin d'approfondir mes connaissances sur l'Islam, ces derniers temps. Grand ignorant de cette religion, j'ai eu envie d'y voir un peu plus clair. J'ai tenté d'en comprendre les fondements et les principes pour trouver le sens que peuvent avoir certains comportements extrêmes. Si je peux comprendre le principe d'une religion, aidé en cela par le souvenir de mon éducation religieuse catholique, il m'est en revanche devenu impossible d'y adhérer de quelque manière que ce soit. Pour la simple raison qu'il me faudrait d'abord accepter que puisse exister une entité "divine", omnipotente et omnisciente. Or ma conscience est devenue totatement rétive à ce postulat de base. Dès lors toute religion me paraît être, par essence, fondamentalement aberrante. Je reconnais cependant qu'elles peuvent donner une ligne de conduite qui peut présenter des aspects hautement bénéfiques à tous. Mais y'a t-il besoin de faire appel au concept de "dieu" pour régir la vie des humains ? Je fais partie de ceux qui considèrent qu'une telle attitude est signe d'immaturité. Certes, vu le degré d'irresponsabilité globale d'une part croissante de l'humanité, il reste du chemin à faire vers la maturité. Toutefois je ne crois pas que ce soit en se fiant à des entités irréelles qu'on trouvera la voie... à supposer qu'il en existe une atteignable.
Quoi qu'il en soit je respecte les croyances de chacun en tant qu'axe constitutif de leur vision du monde, nécessaire à un équilibre personnel, voire collectif. Du moins tant que ces croyances-là ne cherchent pas à être imposées comme étant la seule vérité, la seule voie, ni n'imposent aux autres un "respect" des interdits ou obligations desdites croyances. C'est bien là tout le problème des fondamentalistes et intégristes de tout poil, quelle que soit leur religion. Leur laisser prendre une once de pouvoir c'est perdre en liberté, donc en responsabilité. C'est régresser.
La question religieuse, quoiqu'elle m'intéresse sociologiquement pour ce que des hommes en font, me met rapidement face aux limites indépassables de mon athéisme. Je finis rapidement par trouver que la coexistence de toutes ces croyances est, en pratique, terriblement compliquée. Sur ce plan l'athéisme ne résoud rien, d'ailleurs.
Face à ces questionnements autour de la complexité des rapports humains, j'ai repensé au calme exaltant que je trouve dans les déserts humains que constituent les grands espaces sauvages. Ou plus simplement, plus accessible, dans le rapport à la nature et aux éléments. Avec une envie de m'y réfugier...
Un peu de mon espace de nature