Je suis tombé par hasard [je veux dire : sans chercher] sur un article de BD-blog évoquant la liberté de se vêtir. Tiens, tiens...
Par hasard... mais non sans logique puisque c'est via une discussion qui abordait la résistance d'opprimé.e.s à des systèmes dominants [domination masculine, en l'occurence]. Afin d'expliquer à ceux [hommes] qui n'acceptaient pas l'idée que la non-mixité était parfois préférée pour parler de sexisme, un lien pointait vers une BD. L'auteure est visiblement féministe, mais pas que. J'aime bien les BD-blogs de militantes : en quelques images et textes synthétiques, elles interpellent et font passer des messages percutants, directement concernées qu'elles sont par les logiques de domination.
J'ai donc parcouru ce blog et suis finalement, tombé [par hasard, donc], sur une BD inversant le point de vue quant à la liberté de se vêtir selon ses habitudes : Montrez moi ces seins
Cliquez sur l'image pour lire toute la BD
Emma. Politique, convergences et intermèdes ludiques
Réfléchir à l'inversion du point de vue (je le pratique souvent, et j'essaie souvent de me mettre en situation mentalement dans un pays étranger). Eh bien, je crois que je ne me baignerais pas en maillot deux pièces ou seins nus dans des pays où toutes les femmes risqueraient d'être choquées. Je m'adapterais.
C'est ce que je disais sur mon blog: quand je suis dans un pays étranger, je me plie aux coutumes du pays.Sinon, quel intérêt d'aller dans un pays étranger ? Autant rester chez soi... ce qui ne veut pas dire se renier.L'ouverture à l'autre est dans le partage de ses différences, pas dans la juxtaposition.Et pour cela, c'est à moi de faire le premier pas vers ceux qui m'accueillent.
Car le danger (il serait vin de le nier) réside quand même dans l'inversion du rapport de force...quand une minorité devient majorité et impose ensuite sa façon de faire.
Ne nous leurrons pas: c'est cela qui fait peur aux gens. Et, je pense, à juste titre. Parce que ça c'est vu de nombreuses fois dans l'histoire. L'être humain a une tendance insupportable au prosélytisme actif et même violent. Cependant, même si nos ancêtres conquistadors, évangélistes et inquisiteurs étaient loin d'être les derniers en la matière, je ne vois pas au nom de quoi je devrais payer leurs erreurs par une sorte de retour de bâton historique.
Le prix de la liberté, c' est une vigilance éternelle, comme disait Jefferson.
Soyons donc libertaires, tolérants mais vigilants.
Bises
¸¸.•*¨*• ☆