
Beyrouth. Une ville dont le nom m'évoquait le chaos, l'insécurité, la guerre. Je gardais en mémoire des images de combats de rues, d'immeubles troués et criblés de balles, de quartiers abandonnés aux avenues envahies par la végétation.
Beyrouth avait été pour moi, en 1975, le symbole d'un anachronisme : la guerre était encore possible. Elle pouvait m'être contemporaine alors que, du haut de mes quatorze ans, j'imaginais que les derniers conflits historiques avaient cessé avec le Vietnam.
Beyrouth, aujourd'hui, n'est...
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