05 août 2016
Avant la fin
Depuis quelques jours l'idée de la mort s'est discrètement invitée dans mes pensées. La vie aussi, par opposition, ainsi que ce qui en fait une des valeurs suprêmes : l'attachement. L'amour, peut-être ? Le lien aux êtres chers, assurément, et le partage qui en résulte... Tout cela travaille en moi, je le sens, si j'en juge à l'impact de deux textes sensibles publiés coup sur coup sur des blogs amis : Célestine évoquant le déclin de son père ; Alainx la mort récente de son ami d'enfance. Dans les deux cas il est question de liens... [Lire la suite]
08 avril 2016
Un grand-père en hiver

15 juin 2015
Farouche liberté

09 juin 2015
Le goût de la liberté

30 janvier 2015
Traditions et (re)présentations
Coup de fil de mon fils (30 ans), qui prépare son mariage en septembre prochain : « est-ce que tu aurais envie d'inviter des amis à toi pour l'apéro du mariage ? ». Surpris, je lui avoue que cette idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit ! Tout en le remerciant je lui explique que pour moi c'est leur mariage et que, puisque je n'en suis pas l'organisateur, mes amis n'ont aucune raison d'être présents. Ce n'est pas moi qui "marie mon fils". Je ne me sens plus du tout faire partie de cette coutume, en vigueur lors de mon propre... [Lire la suite]
03 janvier 2015
Oser !

28 décembre 2014
Mort et vivant

25 décembre 2014
Solitude en famille
La période des fêtes me met face à mes contradictions. Plaisir des retrouvailles familiales d'un côté, aspiration à la solitude de l'autre.
Il me serait difficile de me soustraire au grand rassemblement ; j'aurais l'impression de manquer quelque chose... En même temps je constate que je reste toujours un peu en dehors des festivités. Bien présent mais sans vraiment m'intégrer au groupe. J'observe, j'écoute, je ressens... mais participe peu. Restant en retrait je me sens à la fois "chez moi", parmi les miens, et un peu étranger.... [Lire la suite]
25 juin 2014
Conversation bucolique

06 mai 2014
Une colère
Dans ta caisse en bois vernis, tu étais couché dans le noir. Si seulement tu avais pu, tu aurais entendu le joyeux brouhaha qui accompagne les retrouvailles pour les circonstances exceptionnelles. Mais tu n'entendais plus rien.
Si seulement tu avais pu, tu les aurais vu se sourire, s'embrasser, s'étonner devant les petits qui ont tant grandi. Ils sont tous adultes maintenant. Mais tu ne voyais plus rien. Non, dans ta caisse en bois vernis tu ne percevais plus rien.
Il paraît que dans les derniers mois tu as beaucoup parlé. Tu en... [Lire la suite]