Douceur

« Une chose de sûre, il faut être doux avec soi-même et cela veut dire aussi savoir s'entourer de personnes douces et bonnes avec soi. Ca n'est pas si dur à reconnaître, ces personnes là sont en général souriantes, d'humeur relativement égale ou quand elles vont mal ne cherchent pas à le faire payer aux autres, ne cherchent pas à contrôler ni à se faire désirer, ne sont pas dans des attentes sans fin. Et très généralement ces personnes-là sont bien dans leur peau (sans avoir besoin de le dire). »

(Extrait d'un petit cercle d'échange et d'amitié)

Cette lecture m'a fait du bien. Je crois qu'en ce moment j'ai besoin de douceur, de calme, de paix et de sérénité. Oui, tout ça à la fois ! Prendre soin de moi.

NB : je serai absent jusqu'à dimanche soir. Soyez sages...

Comments

[Pierre]

Nicole, tu me sembles être sur un chemin semblable au mien, et je crois que ce sont les bons :o)

Pivoine, cette idée de laisser à l'autre le temps d'évoluer, de faire preuve de patience, me semble tout à fait saine. En cas de conflit l'urgence est à la préservation de soi, donc de fuir les situations trop "dures"... quitte à revenir vers davantage de douceur une fois le conflit apaisé.

[Pivoine]

« Une chose de sûre, il faut être doux avec soi-même et cela veut dire aussi savoir s'entourer de personnes douces et bonnes avec soi. Ca n'est pas si dur à reconnaître, ces personnes là sont en général souriantes, d'humeur relativement égale ou quand elles vont mal ne cherchent pas à le faire payer aux autres, ne cherchent pas à contrôler ni à se faire désirer, ne sont pas dans des attentes sans fin. Et très généralement ces personnes-là sont bien dans leur peau (sans avoir besoin de le dire). »

Ou, une variante qui me paraît aussi plus douce:

« Une chose de sûre, il faut être doux avec soi-même et cela veut dire aussi savoir s'entourer de personnes douces et bonnes avec soi. Ca n'est pas si dur à reconnaître, ces personnes là sont en général souriantes, d'humeur relativement égale ou quand elles vont mal... Faisons leur confiance en se disant qu'elles iront mieux tôt ou tard, et attendons... "

(Je ne parle pas ici de situations particulières et intimes comme des conjoints en bagarre).

[nicole 86]

Pierre, merci de partager avec nous ces paroles de respect et d'amour pour soi même. Savoir se protéger et se faisant protéger nos proches, parfois au prix de blesser autrui si nous sentons notre espace menacé, ce n'est pas de l'égoisme, c'est savoir être pour pouvoir accueillir l'autre, les autres.
Savoir dire non pour que mes oui soient de vrais oui,voilà tout un chemin qui me reste à parcourir. Devenir souriante et d'humeur égale parce que je ne me sentirai pas en danger, une belle image à visualiser et à vivre.
Pour tout espoir et ce chemin qui se profile, merci.

[Pierre]

Samantdi, n'hésite surtout pas à me faire part de tes impressions. Ose ! Ça me fait du bien que, de temps en temps, on me rappelle ce "bon sens".

Ultimamour, je crois qu'il faut bien se garder d'étiqueter les autres, même si on est tenté de le faire : que ton homme soit effectivement vélléitaire ou pas ne changera rien à ce que toi tu ressens. Sans avoir lu ton récit ce que tu en dis me fait plutôt penser à un homme qui "se cherche"... ce qui n'encourage pas à l'action. Cette recherche peut prendre beaucoup de temps, faire passer par bien des chemins que les autres ne comprennent pas. C'est un chemin personnel et l'aide ne sera acceptée, entendue, comprise, que si celui qui cherche y trouve un sens. Accompagner une telle personne demande une disponibilité et une intuition permettant de se trouver à la juste place.

Mettre l'autre en suspens ? Oui, peut-être... mais l'autre est libre de se déterminer. Attendre ou pas, selon ses désirs, sa patience, son amour pour celui qui hésite.

Je te remercie de la confiance que tu m'accordes. Je ne sais cependant pas si je répondrai à ta demande, ne me sentant pas aujourd'hui en capacité d'être disponible, ni de disposant de l'énergie nécessaire pour être "ouvert". Alors plus tard, peut-être...

[ultimamour]

Bonsoir pierre,
Toi qui parle si bien des mots... Pourrais-tu m'aider à comprendre mon homme en ce moment complètement paumé... déclarant qu'il ne sait plus qui il est, ce qu'il veut... M'aimer... Me quitter... Revenir à la maison... Se chercher un appartement et au final ne rien faire : à part se terrer dans une piaule d'hôtel minable et errer dans Paris ou se noyer dans le boulot...(si tu vas sur mon blog, tu auras l'étendue du malaise...) Après maintes googlelisations, j'en suis arrivée à la conclusion que mon homme est velléitaire... A préciser qu'en temps normal, c'est quelqu'un de particulièrement pacifique, doux, gentil, fuyant le conflit... Qu'en penses-tu ? Pourrions-nous ouvrir une discussion sur la velléité et l'amour... : mettre l'autre en suspens (cf ton texte sur le silence imposé), lui dire qu'on l'aime mais rester distant... Bon, bref, je pense que tu as compris mais ton avis si élairé me serait précieux... Merci et à bientôt dans l'espoir de te lire très vite...

[ultimamour]

"quand elles vont mal ne cherchent pas à le faire payer aux autres, ne cherchent pas à contrôler ni à se faire désirer, ne sont pas dans des attentes sans fin"...
Putain, pardon ! C'est exactement ces paroles dont j'ai besoin... S'il te plaît Pierre, passe sur mon blog et dis-moi ce que TOI tu penses de ma situation.
Je te lis depuis une semaine maintenant. Tes propos sur le silence notamment m'ont énormément apporté... Laisse-moi un message, s'il te plaît. Je te remercie.

[samantdi]

Pierre, cela fait un moment que je voulais me manifester sans trouver les mots. Je t'ai même écrit deux mails sans oser les envoyer... mais là, la personne qui a écrit a trouvé exactement les mots que j'essayais de te dire.

Tout y est.


Bonne balade ;-)