Le vivre et l'écrire
Un commentaire m'a permis de préciser la frustration que je ressens actuellement : en ne disposant pas du temps suffisant pour écrire mes pensées, ressentis, observations, j'ai l'impression de passer à côté de la vie. Pourtant je vis pleinement, quoique ce soit beaucoup plus en actes qu'en pensées. Mais la dimension "communication" me manque. J'aime partager et l'écriture est devenue, au fil des ans, un palliatif important qui compense un isolement géographique que la vie en solitaire a renforcé. La lecture des pensées des autres est d'autant plus importante pour stimuler mes réflexions.
Faute de temps, et surtout d'énergie suffisante, je ne peux actuellement plus investir les échanges via l'écriture. Du moins pas avec le minimum de profondeur qui m'importe. J'ai l'impression de voir la vie filer trop vite alors que tant d'idées abordées me tentent sans que je ne puisse m'y arrêter.
Je me contente, parfois, de griffonner des idées sur un coin de papier, mais sans pouvoir y revenir.
C'est frustrant.
[Petite parenthèse de temps accordée avant que je ne m'absente de nouveau jusqu'à lundi]