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Alter et ego (Carnet)
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18 septembre 2007

Du désir à la paix

.

S'il n'y a plus de désir, il nous reste l'amour

S'il n'y a plus d'amour, il nous reste l'amitié

S'il n'y a plus d'amitié, il nous reste les mots

S'il n'y a plus de mots, il nous reste le silence

.

.

Orange


Le silence nous sépare
Il me relie à moi-même

Devant mes vides qui résonnent en solitude
Je trouve le soutien de mes bases solides
Le tumulte de l'absence finit par se taire

Le silence, temps pour entendre les bruissements infimes
Laisser revenir à la mémoire les mots utiles
Écouter les murmures intérieurs
Comprendre l'indicible
Trouver la paix




.

Commentaires
M
Personne n’a rien à offrir si ce n’est que lui-même<br /> Mais on récolte toujours ce que l’on s’aime<br /> <br /> Quand le verbe cueillir est frère de semer<br /> Quand le verbe espérer est proche de s’aimer<br /> <br /> <br /> La richesse de notre langue est infinie,<br /> On peut jouer avec les mots, <br /> Danser sur les phrases et les détourner de leur sens initial…<br /> La richesse d’un poème c’est d’inviter l’autre au voyage dans cet infini là<br /> La richesse d’une lecture c’est de l’interpréter pour voyager encore plus loin que l’infini lui-même…<br /> Alors…<br /> La magie de l’imaginaire ouvre la porte à tous les possibles<br /> Et du mélange de l’un et de l’autre<br /> Naît : l’échange<br /> En voyageant d’un monde à l’autre la torche passe,<br /> Ce faisant,<br /> Les mains se frôlent<br /> Et,<br /> les cœurs se touchent<br /> alors, <br /> oui…<br /> tout est matière à interprétation…<br /> oui<br /> tout,<br /> mais…<br /> c’est le but…<br /> <br /> je,<br /> deux mots<br /> tout se détourne<br /> <br /> <br /> Jeu de maux<br /> <br /> Lorsque le bleu s’ennuie il se fait peau des soirs…<br /> Le destin funambule effleure un piano noir<br /> Une autre nuit s’avance, rien ne semble troubler<br /> Le silence du soir, alors, l’espoir se tait…<br /> <br /> <br /> <br /> Jeu de mots <br /> <br /> Une fine peau-pierre sous un regard coulé<br /> Qui s’écrit au fragile de l’instant volupté<br /> Une lueur… aube l’heure, la note à la portée<br /> Il se fleur à la soie, au divin d’un était<br /> <br /> Peau pierre, silence, un songe deux vents<br /> Paupière, cil lance et le rêve devant <br /> Il écrit d’un ailleurs ou une aube se rêve<br /> De soleils en repos, en lunes qui se lèvent<br /> <br /> <br /> Jeu dangereux <br /> <br /> Au fond de son regard son nom se révéla<br /> Et comme elle du sien il se dit la voilà ! <br /> Tout revient dans le soir à l’ombre d’un cil lance<br /> Ses rires ébauchés, ses moments de silence<br /> <br /> Lorsque le bleu s’ennuie il se fait peau des soirs…<br /> Le destin funambule effleure un piano noir<br /> Une autre nuit s’avance, rien ne semble troubler<br /> Le silence du soir, alors, l’espoir se tait…<br /> <br /> Jeux d’anges heureux…<br /> <br /> Alors,<br /> Oui<br /> Tout est matière à interprétation<br /> Oui<br /> Tout, bien sur<br /> Mais,<br /> C’est le but<br /> Personne n’a rien à offrir si ce n’est que lui-même<br /> Mais on récolte toujours ce que l’on s’aime<br /> <br /> Rien ne se donne qui ne s’accueille,<br /> Rien ne se dit qui ne se ressente …<br /> <br /> Quand le verbe cueillir est frère de semer<br /> Quand le verbe espérer est proche de s’aimer <br /> <br /> moi, Je n’ai rien à offrir…<br /> Rien d’autre que ça…
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M
sans maudire se quitter<br /> et,<br /> <br /> N’être au monde,<br /> Que pour naître<br /> Et renaître à nouveau…<br /> <br /> Même un peu …<br /> quand bien même<br /> M’aime mieux <br /> Quand bien M’aime…<br /> m'aime un peu...
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M
mots pour maux?<br /> <br /> en mot, dire ce qui tait <br /> <br /> s'en maudire et se quitter
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P
Sans maudire ce qui tait...
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M
écrire ce qui tait...<br /> parfois, <br /> c'est hurler en silence...
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P
Tu as raison Pivoine, le "tout" est peut-être rare et qu'il dure le serait davantage encore. Il y a peut-être de l'excès à vouloir que le "tout" et le "toujours"... mais y croire n'est-il pas la meilleure façon de s'en approcher ?<br /> <br /> J'aime bien le verbe "créer". J'emploie, dans un sens proche, le verbe "inventer".
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P
Et le silence, et les mots, et l'amitié, et l'amour et le désir... Tout ! Je ne sais pas si c'est possible, d'avoir Tout. Et puis même, quand on a "tout", ça ne dure pas toujours. Et il faut bien vivre le reste du temps, mais il y a aussi de très belles choses.<br /> <br /> Tu aurais pu conclure (ou commencer également) par le verbe...<br /> <br /> Créer. <br /> <br /> Tes dernières photos sont très belles. J'apprécie!
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V
Très beau texte en effet!<br /> Et figure toi que je le découvre en sortant de mon cours de yoga. C'est très dans l'esprit yoga ça et ça fait sacrément écho!
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P
Charlotte, ce que j'ai trouvé c'est le CHEMIN de la paix. C'est un chemin qui, en lui-même, apporte déjà ce vers quoi il va. Ça ne m'enpêche pas de trébucher encore, mais je n'ai plus mal. Ou pas longtemps.<br /> <br /> Oui, moi aussi je désire tout, mais quand je n'ai qu'une partie j'apprécie ce qu'elle m'offre. Les moments du "grand tout" sont rares... et c'est ce qui les rend si précieux. <br /> <br /> Patience, pour toi aussi viendra le temps de la paix... autant que tu désires l'accueillir.
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C
Coeur de pierre serais-tu devenu un sage détaché de tout qui a trouvé la paix. Dis moi ton secret.<br /> Ton texte très beau me fait mal car moi je veux et veux encore et le silence,et les mots,et l'amitié, et l'amour et le désir.Je veux tout.
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