1er miroir - La froideur apparente
Suite de MIROIRS - Paroles de lecteurs
« Ce qui choque les lecteurs dans ta note « harem », c’est surtout la froideur de ton expression » me dit Kyrann. « Tu disséquais une relation avec la froideur d'un chirurgien », renchérit Alainx, soutenu par Coumarine : « tu parles parfois de tes relations comme un chirurgien qui OBSERVE, qui dissèque, qui examine... ». Il apparaît alors que « cette observation méticuleuse dérange parfois dans la mesure où la femme qui lit peut se sentir objet d'étude, et non sujet d'amour ». À l'évidence certaines représentations de l'amour ont semblé être bafouées, même s'il est bien admis que je suis dans un « souci constant de bien COMPRENDRE, d'analyser le plus précisément possible ce qu'il se passe, tant en [moi] que dans les autres ».
Fact O'post rappelle que « dialoguer par le biais de commentaires écrits peut parfois amener à des incompréhensions ». Kyrann ajoute : « toi et tes lecteurs, vous placez dans une sorte de dialogue de sourds ». Phénomène amplifié par l'outil internet que je connais bien pour m'y être plusieurs fois laissé emporter. Ce qui amène un effet de surprise, comme le remarque Valclair « stupéfait, voire choqué, du ton de certains commentaires venant de personnes [me] connaissant bien ». Il souligne cependant, avec finesse, « qu’il y avait peut-être des formules prêtant un peu à confusion dans le dernier billet ». De là apparaît le « commentaire "passionnel" (...) en rien dirigé contre toi, mais "contre" les deux derniers paragraphes de ton billet précédent », reconnaît Coumarine.
Kyrann saisit bien que « cette froideur apparente fait partie de [ma] protection » et me suggère de « l’assumer pour bien vivre [mes] relations ».
Quelques explications semblent avoir calmé les premières réactions fortes et Camille souligne que « les com' du billet précédents montrent bien comment leurs auteurs peuvent passer de la colère à la compréhension, pour peu qu'ils ne laissent pas leurs ressentis perso prendre le dessus (et perdre ainsi toute 'objectivité d'analyse) ».
Ce que j'ai déduit de cette petite mésaventure c'est que je devais faire preuve de davantage de prudence en maniant certaines données "sensibles"... ou alors être prêt à assumer une possible virulence. Or les relations affectives sont un sujet très sensible pour la plupart d'entre nous. Je reconnais que je m'étais laissé aller à une relative légèreté en me contentant d'en rester aux faits, sans m'impliquer dans l'analyse de ce que je ressentais [pour une fois...]. Ce n'était pas l'objet de mon texte qui, au contraire, entendait souligner le "détachement" et la sérénité que je gardais face à une situation qui y était peu favorable. Pour moi c'était le signe d'une maturité. Mais je reviendrai sur ce texte et sa tonalité ultérieurement...