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Alter et ego (Carnet)
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23 septembre 2012

Maison de pas sage

Vous en avez ras l'bol des textes chiants ? Marre de toujours lire la même chose ? Plein l'cul des textes tristes à mourir ? [parce que non seulement ça tourne en rond, ici, mais en plus ça manque d'humour, paraît-il].

Alors aujourd'hui je vous emmène vers ce que vous semblez attendre avec une ferveur unanime : du nouveau. Du scoop ! Du distrayant qui prend pas trop la tête.

Pour ça, rien de mieux que des histoires de rencontres... et plus si affinités [surtout si y'a du plus, hein ?]

Alors... vous avez su que le mois dernier une audacieuse lectrice s'installait quelques jours dans ma maison [de passe] sage. Une belle rencontre que j'ai fort peu narrée, la laissant nimbée d'une discrétion de bon aloi. Ce faisant je vous ai malencontreusement privés [c'était évidemment fait exprès, hé hé...] des croustillants détails qui auraient permis à quelques vertueux esprits, bien connus sur ce blog, de fustiger ma conduite déplorable avec toute l'arrogance de leurs fantasmes. Résultat : on n'a pas pu se marrer en batailles de commentaires autour des vertus comparées de l'exclusivité et de la libraimance. Mea culpa...

 

Visiteuse1

 Visiteuse songeuse - Août 2012

 

Il serait aujourd'hui dommage que, toujours mû par le souci de discrétion qui me caractérise, je vous laisse dans l'ignorance d'un fait nouveau : elle est revenue. Elle ? Qui ça "elle" ? Naaan, pas ma visiteuse du mois d'août. Je parle d'une autre lectrice [hein ? quoi ? encore une autre ??!]. Souvenez-vous : il y a quelques années, une sulfureuse blogueuse qui, contrairement à moi, n'a rien à foutre de ce qu'on peut penser d'elle, venait saupoudrer de souffre et de piment ce blog un peu trop sérieux. Ben oui, elle est revenue, la gourgandine. Elle est là, derrière mon épaule à me lire, dans ma maison de pas sage.

...

- C'est pas facile d'être ... heuh... 
- Drôle ?

*Éclat de rire partagé*

Bon je sens que c'est moi qui vais reprendre parce que là, il coince ! C'est clair, un lion des alpages, ça s'adapte pas si vite à la drôlerie demandée par ses chers lecteurs (enfin plus des lectrices, quand même... sans doute pour ça qu'il a plus de visiteuses que de visiteurs ! En même temps, ça l'arrange bien hein !)

Et puis bon, il est gentil mais je ne suis pas si sulfureuse que ça ! Je tiens à préciser ! Je ne voudrais pas trop choquer au passage !

 

IMG_5250

 Visiteuse sulfureuse, il y a quelques années

Oui enfin évidemment, vu la photo qu'il a choisie, je vais avoir du mal à tenir mes propos !

 

Oh, et puis finalement je n'en dirai guère plus... si ce n'est que ces rencontres m'ont réjoui, tant par le plaisir ressenti que par leur évidente simplicité.

Et comme il n'est pas question que je vous détaille ce que ces aimables visites créent comme remous au sein de ma relation avec l'amie qui me voudrait amant exclusif, vous n'aurez qu'un très bref aperçu de ma mauvaise vie de Libraimant épanoui...

Commentaires
P
Comme toi, Koryganne, j'ai été surpris par les réactions que tu décris.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand j'ai écrit mon texte j'étais "vraiment moi", et tu as pu le constater dans la colère joyeuse qui m'animait. Simplement ce "moi-avec-toi devant mes lecteurs" n'est pas identique au "moi-seul devant mes lecteurs". Il s'agit bien de la même personne, mais les représentations en jeu ne s'activent pas de la même façon. J'ai aimé me lâcher dans ce texte, sans doute encouragé par ta présence qui me renvoyait une image plus objective de ce que je suis. J'ai osé afficher ce que je ressentais devant certaine attitudes moralisatrices, alors qu'habituellement j'en adoucis les contours.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis d'une nature à la fois provocatrice (au sens de "susciter la réaction") et protectrice (au sens de ne pas heurter) et ce mélange est sans doute la raison de ma difficultés à écrire autour de certains thèmes... qui font l'intérêt de ce blog.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors s'il y a bien un tiraillement, il ne serait pas entre "envies" et "devoirs", mais entre deux natures que je ne sais pas très bien concilier.<br /> <br /> <br /> <br /> Ces précisions étant faites... je crois que pour le reste ton avis est tout à fait juste :)<br /> <br /> <br /> <br /> Et je te remercie d'apporter cet éclairage qui me montre moins austère que je ne me complais à le montrer ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Ouais, ça me fait plaisir, tiens !
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K
J’ai été un peu surprise par le premier com de Lukéria... et maintenant par celui de Chantorelle...<br /> <br /> Je vois ici les partisans du « naturel »... qui disent que ça les gêne de te voir écrire dans un style qui ne leur semble pas être vraiment toi. Et les gens qui semblent contents de te voir sous un jour nouveau.<br /> <br /> Et ce qui m’étonne, c’est que je n’arrive pas à te percevoir de façon aussi cloisonnée. Quand je suis avec toi, je vois un homme qui se sent l’envie de provoquer sans oser le faire. Quand je te lis, je sens des moments où tu sembles vouloir provoquer, mais où tu modères tous tes propos... par soucis de ne pas faire de vague.<br /> <br /> Je crois que tu es autant le Pierre alambiqué et « sérieux » (limite désincarné) de ton blog que le Pierre provocateur et vivant de ce billet. Sur ton blog, par le thème que tu as choisi et par ce que tu risques en sortant des clous... tu as choisis de ne montrer que l’aspect lisse que la plupart des gens attendent de toi (ou ce que tu penses qu’on attend de toi)... mais je ne peux pas m’empêcher de penser que tu laisses une grande part de toi dans les cartons ! <br /> <br /> C’est comme si tu étais tiraillé entre tes « envies » et ton « devoir ».<br /> <br /> Ici, sur ce blog... ce n’est pas toi... c’est une partie de toi. Et j’ai envie de dire aux lecteurs, autant ceux qui râlent que tu tournes en rond, que ceux qui admirent ta façon d’écrire « comme un livre »... que tu es quand même un peu plus complexe et complet que ça ! Que même si tu es plutôt timide, craignant les jugements, tu as aussi ton côté (très) légèrement déjanté. Que tu as un côté provocateur et « à contre courant » que tu n’exprimes jamais (ou presque) ici.<br /> <br /> Personnellement, je dirais que tu devrais surtout faire ce que tu as envie de faire et ne pas trop t’occuper de ces avis. Si tu as envie que ce blog soit une sorte de bouquin bloguèsque de développement personnelle consacré aux couples... pourquoi pas ? Et si tu as envie que ce blog soit un reflet de ce que tu es... dans tous « tes états »... pareil. Tu peux aussi faire les deux. C’est juste à toi de choisir l’orientation. Ensuite, les lecteurs s’y adapteront. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais ceci n’est que ma vision... et je me trompe peut-être. ;-)
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P
Chantorelle, les goûts de chacun sont si divers que je ne plairai assurément pas à tous à chaque fois. Mais quand même suffisamment pour que beaucoup reviennent :)<br /> <br /> <br /> <br /> Tu vois, on me demande de la spontanéité, de l'humour, de la diversité, de changer de sujet... et d'autres, comme toi, me demandent de rester fidèle à mes habitudes. Alors, comme je suis assez "adaptable", je fais selon l'inspiration du moment :)<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas trop ce que c'est qu'être "parfait", dans ton idée, mais je l'entendrais bien comme "restant au plus près de soi", c'est à dire sans renier ses envies. Tu me diras si tu y mets un autre sens :)
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C
"Alors, j'en suis venue à m'interroger sur moi-même... Pourquoi suis-je la seule à avoir ressenti un malaise non sur le fond, mais sur la forme ? Si tu as un semblant de réponse, toi qui réfléchis toujours beaucoup, je suis preneuse (rire)!"<br /> <br /> <br /> <br /> Non, lukeria...<br /> <br /> Tu n'es pas la seule...non...<br /> <br /> <br /> <br /> Mon très cher diariste par excellence Pierre...<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne crois pas qu'il faut adapter ton style d'écriture<br /> <br /> juste pour "plaire"/satisfaire<br /> <br /> quelques individus qui demandent de toi plus de spontanéité,<br /> <br /> mais aussi une superficialité forcée <br /> <br /> aux tons apparemment "légers".<br /> <br /> <br /> <br /> À mon avis, tu écris mieux à solo...<br /> <br /> sans être ombragé..<br /> <br /> & sans y être poussé/provoqué.<br /> <br /> Ça me semble plus juste, plus vrai, plus émouvant..<br /> <br /> & beaucoup plus cohérent à lire...<br /> <br /> <br /> <br /> Tu sais que je te lis depuis longtemps..<br /> <br /> et que je suis une immense fan de ton talent comme écrivain!<br /> <br /> <br /> <br /> Tu es & tu restes "parfait" comme tu es....<br /> <br /> Toi, <br /> <br /> Cœur de Pierre..<br /> <br /> ave toutes tes Couleurs de Pierre..<br /> <br /> qui ne s'appartiennent qu'à toi!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Chantorelle<br /> <br /> <br /> <br /> ~_~
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P
> Bernard, la chère sulfureuse lira certainement tes mots ici ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Ah oui, il y aurait tellement à échanger autour de cette façon de vivre librement et simplement des moments de partage... une fois qu'on s'est affranchi de solides carcans qui les empêchent. Ces échanges de points de vue je les ai dans les moments de dialogue lèges ou approfondis et j'aurais plaisir à en livrer une part ici... mais ça me semble si compliqué ! Simple à vivre, compliqué à raconter :)<br /> <br /> <br /> <br /> > Lukéria, ton interrogation m'intéresse aussi. J'avoue que ton premier commentaire m'a surpris et je me suis dit que j'étais allé peut-être un peu loin...<br /> <br /> <br /> <br /> Sur le fond, ces quelques lignes du dernier paragraphe, qu'il aurait été malhonnête que je dissimule, sont évidemment très importantes. Je tenais à ce que ça apparaisse aussi. Car si j'ai mis en avant dans ce texte les aspects "heureux et simples" de deux rencontres récentes, il se passe évidemment tout autre chose dans une relation "continue". Mais les difficultés qui apparaissent sont aussi... une chance d'évoluer et de s'émanciper, au moins partiellement, de certains conditionnements (auto)liberticides.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur la forme... tu m'intrigues. Le côté "ado rebelle", peut-être ? Le "faites pas chier"... qui ne s'adresse qu'à l'infime part du lectorat qui se permet, de temps en temps, de donner son avis sur ma façon d'être et de penser ? Comme je n'ai pas pris de gants, peut-être t'es-tu sentie englobée dans une masse dans laquelle tu ne te reconnais absolument pas ? Ce n'est pas dans mes habitudes, mais pour une fois [ça m'arrive quand même de temps en temps], je me suis "lâché". Je crois qu'il y avait une colère retenue qui avait besoin de se déverser :)<br /> <br /> <br /> <br /> Le côté "jubilatoire" il est, pour ma part, dans cette expression exagérément outrancière.<br /> <br /> <br /> <br /> Bon, je pourrais aller plus loin dans l'analyse que j'en ai faite mais en quelques mots je peux déjà dire que ce billet s'adressait, à travers quelques commentateurs clairement identifiés, à d'autres personnes de mon histoire enfantine...
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L
En fait, je suis étonnée qu'autant de personnes aient pu trouver ce billet jubilatoire, parce que, pour moi, il aurait pu l'être s'il avait été écrit sur un autre ton. S'il avait exprimé seulement des moments privilégiés, comme on peut en vivre à deux, dans le bonheur des instants passés ensemble, quelle que soit la relation qui nous unit. En dehors des réserves que j'ai émis plus haut concernant le dernier paragraphe, pour lequel tu m'as répondu. Et répondu à Tinuviel aussi qui se posait la même question.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors, j'en suis venue à m'interroger sur moi-même... Pourquoi suis-je la seule à avoir ressenti un malaise non sur le fond, mais sur la forme ? Si tu as un semblant de réponse, toi qui réfléchis toujours beaucoup, je suis preneuse (rire)!
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B
Billet plaisant et qui m'a régalé à tous les niveaux (son ton, ce qu'il dit de ta vie, le souvenir de la dame en question). <br /> <br /> Mais je comprends ta frustration et tout ce que tu voudrais pouvoir échanger sur tout ce qu'il y a de prometteur (mais de compliqué) dans cette façon de vivre les relations, bien au-delà de ce qui ne serait qu'une bien limitée "librebaisance".<br /> <br /> <br /> <br /> En tout cas si la chère sulfureuse est encore dans tes parages ou qu'elle repasse, amitiés et bisous à elle de ma part.
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P
> Sissi... je ne crois pas trop à la chance, et surtout pas en ce qui concerne les relations humaines :)<br /> <br /> <br /> <br /> Se vit ce qu'on se *donne la chance* de vivre...<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour les souhaits :)<br /> <br /> <br /> <br /> > Charlotte, c'est à moi de te remercier : grâce à toi je me suis lâché ;)<br /> <br /> <br /> <br /> > Fact' Opost... euh... faudra attendre encore un peu avant que je ne dévoile des parts de mon intimité physique ici. L'intériorité c'est déjà pas mal... ;)
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S
Très joli billet, jubilatoire à lire...je vous souhaite du plaisir encore et encore...<br /> <br /> Vous avez beaucoup de chance tous les 2
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P
Tinuviel, je ne te cacherai pas que ton message me touche. Non seulement par sa sincérité empreinte de respect, mais aussi parce qu'il en évidence ces limites qui restreignent toujours plus mon champ d'expression...<br /> <br /> <br /> <br /> Elles me frustrent beaucoup ! J'ai l'impression de ne pouvoir rester qu'en surface en taisant ce qui serait le plus intéressant à lire. Non pas sous le côté ludique et doux à vivre, comme je l'ai fait ici, mais pour ce qui se joue dans les tréfonds de l'être.<br /> <br /> <br /> <br /> « Comment fait-on pour gérer ces putains de remous ? » Je ne peux parler que de ce qui s'est mis en place de mon côté : je reste très attentif, "présent", à l'écoute, en faisant preuve d'une grande patience, en acceptant les diverses manifestations de mal-être (tout en m'étant doté d'un certain recul pour y faire face). Les résultats sont très positifs et font beaucoup "travailler" sur ce qui le nécessite. Les échanges qu'il y a autour de cette situation sont donc extrêmement intéressants... mais ne peuvent malheureusement pas être dévoilés ici :(<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, je crois que c'est dommage.<br /> <br /> <br /> <br /> Peut-être pourrais-je chercher à en parler de façon désincarnée, dépersonnalisée ?
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