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Alter et ego (Carnet)
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5 mai 2012

Le blog-couple

Aujourd'hui, si celui-ci n'existait pas, je ne créerais pas de blog. Ou alors d'un tout autre genre. Peut-être un blog photo, ou un blog thématique [des envies qui me démangent depuis longtemps...]. Mais ouvrir un blog pour raconter un itinéraire d'ouverture à soi et vers autrui... oups ! certainement pas. C'est un peu trop impliquant...

Bon, ma réflexion est absurde puisque je n'en serais pas là si je n'avais pas ouvert ce carnet. Il a incontestablement joué un rôle dans ce que je suis devenu. Se pose quand même la question de son utilité actuelle : là, maintenant, quel avantage ai-je à continuer ?

J'en vois principalement deux : la convivialité et la recherche

Entre vieux potes de blog et lectorat de la première heure, c'est un peu comme une famille. Depuis le temps qu'on partage nos écrits et notre intimité, on se connaît et se reconnaît, on s'apprécie ou se chipote. Des liens se sont tissés, des frictions ont laissé des traces, des sensibilités se sont révélées. Pour moi c'est très éclairant. Au fil du temps de nouveaux regards se sont agrégés, beaucoup d'autres ont disparu, mais à mes yeux ça reste "mes lecteurs". Dans ce microcosme en perpétuel renouvellement je vis quelque chose qui me touche et m'enrichit. Tour à tour conforté ou bousculé dans mes convictions, je me sens accompagné. D'une certaine façon je me sens exister dans ce monde immatériel. J'y ai trouvé une place et lui en ai accordé une. C'est un pan de ma vie qui a donc son importance et il me serait sans doute difficile d'en être brutalement sevré. Il y aurait manque. D'un autre côté l'aspect convivialité m'a toujours turlupiné : depuis que j'écris ici j'hésite entre proximité et distance, entre clins d'oeil complices et analyses qui se veulent empreintes de sérieux. Le mélange des genre, un peu douteux, suscite régulièrement mon hésitation. J'ai, par là même, quelque chose à découvrir de mon rapport au regard d'autrui...

L'autre avantage du blog qui dure c'est précisément de continuer à... découvrir. Ouvrir une trace en me confrontant à l'inconnu. Explorer pour trouver... je ne sais quoi. Une certaine liberté, probablement. Ah oui, c'est ça : une émancipation du regard d'autrui [le vôtre, en l'occurrence, ou ce que j'en imagine]. Ouais, j'aimerais bien écrire librement ici. Je n'y parviens pas vraiment alors j'insiste et persiste. J'ai envie de m'affranchir. Quand je lis celles et ceux qui semblent lâcher leurs écrits sans se soucier de ce que les lecteurs en penseront, je suis épaté. Je trouve ça très fort. Je remarque cependant que lesdits blogueurs, ceux que je sens "libres", ne répondent généralement pas en détail aux commentaires. Certains n'en reçoivent d'ailleurs quasiment pas. Du moins pas publiquement. En outre ces auteurs "libres" ne s'exposent pas vraiment sur le plan intime, mais plutôt sur celui des idées. C'est probablement autour de ces points que j'ai encore des limites à tracer : jusqu'où me dire sans me surexposer.

Ici la plupart des commentaires, fréquemment développés et réfléchis, me poussent à aller plus loin et peuvent conduire à des échanges approfondis. Ils sont témoignages, partage d'expérience et de ressentis. Alors je me dis que je dois bien y être pour quelque chose. En exposant mon parcours et mes convictions, puis en répondant longuement à chacun -ou presque- j'entretiens les échanges. C'est bien l'objectif de cet espace qui, par certains aspects, pourrait s'assimiler à un fil de discussion sur forum.

Mon souci c'est qu'avec le temps une forme de relation s'est développée. C'est à la fois un avantage et un inconvénient qui enrichit/parasite quelque peu la teneur des échanges impliquants. Car cette relation au long cours entre "vous", entité globale de lecteurs, et moi, n'est pas dénuée d'affects. Me vient l'image d'un couple au long cours...

La relation auteur-lecteurs, ou le blog vu comme un couple ?

C'est pour éviter les conflits dans cette relation, et me préserver, que j'ai été conduit à abandonner quelques sujets générateurs de polémiques. Or ceux-ci étaient au coeur de ma démarche d'écriture. Du coup je me retrouve avec une coquille vide. Un blog que je ne sais plus comment alimenter. C'est un peu comme si je ne savais plus comment me dire ni comment être...

La critique m'a fait taire.

Le constat est dérangeant : je me vois rester un peu trop sensible au regard des autres [du moins de certains autres...]. Je peux m'en préserver, bien sûr, mais n'est-ce pas une stratégie d'évitement ? Un repli tout à fait contraire à la liberté d'être à laquelle j'aspire ? Hmmm, la réponse est évidente...

Mine de rien, dans mes questionnements autour de ce blog, se retrouvent bien des éléments de mon rapport à l'autre, et en particulier dans les relations de proximité affective, a fortiori amoureuses...

L'évitement est-il une stratégie satisfaisante à long terme ? J'ai des doutes.

Alors la question est là : qu'est-ce que je gagne à continuer cette relation de blog-couple ? Exprimé dans l'autre sens : qu'est-ce qui m'empêche d'arrêter ?

La logique de continuité m'est la plus naturelle, mais est-elle la plus pertinente ? Si c'est pour me dissoudre... La rupture n'a t-elle pas des vertus ? En regardant l'interaction auteur-lecteur comme un couple, le choix qui est devant moi ne manque pas d'intérêt : poursuivre ou cesser ? Le changement par la rupture ou dans la continuité ? [on dirait une alternative présidentielle...].

A moins d'opter pour la pluralité ? Devenir polyblogueur...

Je me laisse le temps de décider :)

 

Ajout du 8 mai : le fil de commentaires éclaire avantageusement le sens de ce billet...

 

 
 Lepin
 

Quand la vague verte monte vers les sommets [non, hélas, ce n'est pas politique...]
Lépin-le-Lac (Savoie)

 

Commentaires
P
blog tres interessant........patrice
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P
> Tinuviel, je me sens souvent contradictoire dans mon rapport aux commentaires : à la fois j'apprécie de me savoir lu "en silence", sans interférences, et en même temps je constate que j'ai besoin de sentir que mes écrits suscitent cette "connection" dont tu parles. Et comment le savoir sans aucun signe perceptible ?<br /> <br /> <br /> <br /> Contradiction encore : j'aimerais à la fois avoir une confiance personnelle qui me permettrait de m'exprimer sans me soucier de ce que peuvent en penser les autres... et en même temps conserver une part de doute, de remise en question, donc d'attention portée aux pensées des autres. C'est ce qui me rend leur regard nécessaire.<br /> <br /> <br /> <br /> > Nat, d'après ce que je comprends ton écriture semble être beaucoup plus spontanée, "brute", que la mienne. « Se foutre des compromis, des tentatives souvent dérisoires de conciliation de points de vue »... c'est exactement à l'inverse de ma démarche :)<br /> <br /> <br /> <br /> J'imagine que ton approche favorise davantage le processus que tu décris...
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N
Lorsque j'écris que les mots précèdent la connaissance, je veux dire qu'il faut savoir laisser au langage la part d'insoupçonnable création qui est la sienne. Cette marge est étroite; elle procède du silence qui est là partout autour de soi, comme une sorte de ouate qui fait tinter les sonorités. Parfois, ces sonorités prennent une expression particulière, un mot, deux mots, des espaces entre les mots. Et toujours le silence.<br /> <br /> C'est pourquoi je n'essaie pas d'écrire à partir de la raison ou d'un entendement commun. Je ne m'y reconnais pas parce que j'y étouffe. C'est sans doute excessif mais, sur le fil des jours, cette écriture intime finit par correspondre à un Moi profond, peint de Solitude, de silence, d'ampleur, de sobriété, d'exaltation, de virulence; sauvagerie non violente.<br /> <br /> Ecrire ce que l'on est exige pour moi de sortir de l'imagerie qu'offre immédiatement la médiation du regard et de l'opinion d'autrui. Je n'ai rien à faire connaître ici, et encore moins à faire reconnaître. J'écris. Même je suis un composé de ce que sont les autres, aussi. Amphibologie. En avoir conscience et, quoiqu'il en soit, tracer son propre sillon; être sa charrue et les bœufs qui mènent le trait. Ecrire dans les marges, se foutre des compromis, des tentatives souvent dérisoires de conciliation de points de vue. Avec une unique limite : ne pas blesser.
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T
"C'est vrai, si je ne rencontrais que des approbations ce blog perdrait son intérêt, pour vous comme pour moi. Et je risquerais de devenir trop sûr de moi, hé hé... "<br /> <br /> <br /> <br /> > c'est précisément une des raisons pour lesquelles je commente très peu ! Non pas que je veuille pas contribuer à ce que tu te sentes sûr de toi, je serais heureuse de participer à l'édification de ton estime personnelle et à ta bonne santé mentale ;-), mais parce je suis souvent à peu près "d'accord" avec ce que tu dis, ou dans le même genre de cheminement, avec des vécus/ressentis ressemblant aux tiens et des analyses assez proches. Donc je te lis, et je me sens connectée, attentive, voire en résonance... mais je n'ai pas forcément de plus-value à apporter. <br /> <br /> <br /> <br /> Ou bien peut-être j'ai-je pas envie de jouer l'écho qui dit "oui, je suis d'accord, d'ailleurs moi aussi etc, etc..". <br /> <br /> <br /> <br /> Ô ciel, ne serais-je pas inquiète moi aussi du regard de l'autre ? ;-)
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P
Lukéria, je crois aussi qu'on gagne à affronter nos craintes :)<br /> <br /> <br /> <br /> C'est vrai, si je ne rencontrais que des approbations ce blog perdrait son intérêt, pour vous comme pour moi. Et je risquerais de devenir trop sûr de moi, hé hé...<br /> <br /> <br /> <br /> Je l'écris souvent : j'aime les avis divergents, les nouvelles pistes et la controverse. Et bien que je cherche à trouver les points d'accord, le consensus général m'ennuie. Ce que j'aime, en fait, c'est le cheminement qui conduit à la compréhension des points de vue de l'autre. Quand on se comprend et s'accepte, je suis content :)<br /> <br /> C'est donc à moi d'apprendre à faire avec les tonalités de chacun, et de ne pas me laisser trop atteindre par d'éventuelles maladresses.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui n'empêche pas que je cherche aussi à adapter mon écriture, ou du moins les modalités de mon expression, à la réalité de mes sensibilités. Inutile que je tende les bâtons pour me faire battre :)<br /> <br /> <br /> <br /> Alors je continue à envisager différentes options...<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour tes mots. Ils m'encouragent à poursuivre.
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L
Je retiendrai aussi cette phrase :<br /> <br /> "L'évitement est-il une stratégie satisfaisante à long terme ? J'ai des doutes."<br /> <br /> Et je pense que tu as raison de douter et qu'il est toujours mieux d'affronter ce qui nous pose problème. On a beaucoup à en apprendre sur soi. <br /> <br /> <br /> <br /> J'aime également cette image du blog-couple, avec l'avantage que tu n'as pas en face de toi "un autre", mais "des autres" et je crois que c'est justement cette pluralité qui est enrichissante, même si elle peut être déstabilisante à certains moments. Si tout le monde pensait comme toi, ressentait comme toi, l'intérêt n'en serait-il pas moindre ? Tu ferais tes billets juste pour te conforter, mais cela ne t'ouvrirait pas à d'autres horizons. Et l'on a toujours besoin de ces nouveaux horizons pour ne pas se sentir enfermé dans un chemin tout tracé.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors j'espère que tu continueras à écrire et à prendre plaisir à nous suivre dans nos chemins de traverse, comme nous prenons plaisir à mettre nos pas dans les tiens. Et j'aime beaucoup les chemins que tu nous ouvres.
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P
« Je t'emmerde » est effectivement plus approprié :)<br /> <br /> <br /> <br /> Plus ajusté aussi, parce que dans le fond si l'autre tient à me faire part de sa critique... c'est parce que mon mode de pensée ou ma façon de vivre le dérangent et perturbent sa propre conception des choses (= "l'emmerde"). <br /> <br /> <br /> <br /> Plus l'autre nous dérange, plus on risque de devenir "agressif" à son encontre en tentant, fort maladroitement, de le remettre dans notre vision du droit chemin... ou à le rejeter pour la menace qu'il représente dans notre recherche de stabilité et de certitudes.
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T
"Tu m'emmerdes" signifie concéder à l'autre cette forme d'ascendant sur toi dont tu voudrais justement t'affranchir. "Je t'emmerde" me semblerait plus judicieux, dans le sens "je me libère du poids de ton regard".<br /> <br /> Et ça peut être dit sans colère aucune.<br /> <br /> Evidemment... ce n'est pas très "commercial", je le reconnais ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon, juste une réflexion encore sur cet échange que j'ai lu plus haut, à propos des mots qui précèdent la connaissance. <br /> <br /> C'est quelque chose qui moi aussi m'a toujours enchantée quand j'écris : le fait d'être surprise par ce que je découvre de moi-même, par les choses qui se révèlent sans crier gare, les vieux noeuds insoupçonnés, les réflexions qui tout à coup aboutissaient à une évidence... je trouve toujours ça magique et thérapeutique à la fois.
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P
Que les éventuels commentateurs ne s'inquiètent pas si un message d'erreur s'affiche après avoir fait "envoi" : ça fonctionne quand même... en envoyant en double !
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P
> Nat, le fil des commentaires, c'est ma gourmandise :) Que ce soit ici ou chez les autres j'aime beaucoup lire l'échange de points de vue. Je trouve que ça enrichit considérablement le propos... du moins quand ce n'est pas, comme le dit Tinuviel, seulement pour donner un "avis de passage".<br /> <br /> <br /> <br /> Ce que tu dis de ta manière d'écrire me rappelle les premières années : j'écrivais en continu et ça ne tarissait jamais. Maintenant c'est devenu très réfléchi et je dirais même assez compliqué parce que je pense trop (plus ou moins consciemment) à la façon dont ça pourra être perçu par différentes personnes. Je n'ai cependant jamais eu un écriture éructive... hélas.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur le rapport au lectorat j'ai un peu réfléchi depuis mon billet et les choses se précisent : en fait je me laisse bloquer par quelques personnes, que je peux assez précisément identifier. Ce sont des personnes dont la façon de commenter me renvoie à des figures parentales, normatrices, moralisatrices, castratrices. Je me sens "infantilisé", mis en défaut ("tu as tort, tu te trompes, tu ne comprends pas")... et tout cela n'est pas très bon pour moi. C'est évidemment une projection :)<br /> <br /> <br /> <br /> A part ces quelques cas particuliers ou un je me vois pris dans un jeu psychologique, j'apprécie beaucoup l'effet de surprise qui peut venir des commentaires les plus variés. D'où mon ambivalence récurrente quant à la tonalité de ce blog : vraiment perso ou plus distant...<br /> <br /> <br /> <br /> D'accord avec toi sur cette idée que les mots peuvent parfois précéder la connaissance : il m'est souvent arrivé d'être surpris par ce qui s'échappait de mes phrases. Et j'adore ça :)<br /> <br /> <br /> <br /> > Odile, vous faites parties de ces lectrices silencieuses qui, de ce fait, n'interfèrent pas directement dans mon processus d'écriture. Vous êtes donc témoin de mes états d'âme sans y être pour quoi que ce soit. Je pense bien sûr aussi aux personnes comme vous, qui venez simplement pour lire, et je me sens un peu gêné de faire part de mes états d'âme par rapport à ce qui se joue avec quelques lecteurs et lectrices.<br /> <br /> <br /> <br /> Ça me gêne d'autant plus que vous décrivez exactement ce pour quoi j'aime écrire : proposer mon cheminement en vue d'apporter quelque chose à d'autres. Cette "aide" que vous avez ressentie en lisant divers blogs, je suis heureux d'avoir pu y contribuer. C'est ma récompense :)<br /> <br /> <br /> <br /> Alors merci pour vos remerciements : ils sont un encouragement.<br /> <br /> <br /> <br /> > Tinuviel, tu fais partie de la grande "famille" des lecteurs, dans le groupe des plus discrètes ;)<br /> <br /> <br /> <br /> C'est intéressant ce que tu dis à ce sujet, d'ailleurs : ne commenter que lorsqu'on sent pouvoir apporter un éclairage sensiblement différent. C'est évidemment ces commentaires qui contribuent le mieux à rendre un fil de commentaires intéressant. D'un autre côté il est important que des personnes osent lancer le premier avis. Le silence qui dure après un billet peut intimider, il me semble. Pour ma part je me lance rarement à être le premier commentateur. Je préfère laisser réagir les autres avant, quitte à mettre mon grain de sel un peu plus tard :)<br /> <br /> <br /> <br /> Les commentaires "avis de passage" peuvent permettre d'ouvrir le fil. S'ils se multiplient, ou s'il n'y a que ça... je trouve que ça manque de matière et de densité. Je suis étonné de voir combien, sur certains blogs, il peut y avoir un nombre impressionnant de ce genre de commentaires, et seulement ceux-là ! Personnellement ils me laisseraient très frustré.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à répondre "par politesse" aux commentaires, ça aussi ça peut allonger inutilement le fil et diluer l'intérêt de la lecture. J'évite de le faire mais j'avoue être un peu mal à l'aise quand je ne sais comment dire « j'ai lu ton commentaire ». C'est idiot d'ailleurs, puisque je les lis forcément tous...<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, dommage que j'écrème mes réflexion. je suis bien d'accord. C'est vider de sa substance une grande partie de l'intérêt de cette écriture. Sauf que, à la longue, cette exposition de soi est usante. Ce que j'ai décrit plus haut comme "jeu psychologique" consomme une énergie certaine et me demande de "tenir" pour ne pas m'y laisser emporter. Peut-être est-ce un tort, d'ailleurs, et je pourrais me laisser aller à dire « tu m'emmerdes ! » lorsque c'est le cas :)<br /> <br /> <br /> <br /> Tiens, oui, pourquoi ne le fais-je pas ?<br /> <br /> <br /> <br /> [Pas envie de me laisser aller à la colère...]<br /> <br /> <br /> <br /> Donc NON, je ne suis pas satisfait de cette stratégie. Tu as tout compris :))<br /> <br /> <br /> <br /> Va savoir si je n'attendais pas vos réactions en publiant ce billet, hé hé ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis très content d'apprendre qu'en tant que lectrice tu n'es pas satisfaite de mon autocensure ! Ça me donne la pêche, tiens ! Et ton paragraphe sur le flirt avec les limites m'enchante : c'est tout à fait ce que j'aime voir se développer sur un blog, et quand c'est ici c'est encore mieux !<br /> <br /> <br /> <br /> Bon... avec vos commentaires je prends mieux conscience de l'importance cruciale -pour mon équilibre d'abord, pour votre satisfaction ensuite- de mon émancipation du regard d'autrui. Et en particulier des regards qui me renvoient une image "parentale". Il va falloir que je choisisse entre sérénité et polémique : un temps pour chaque chose, pour chaque émotion. De toutes façons la sérénité de viendra pas sans un territoire intérieur suffisamment grand pour exister. A moi de le conquérir et d'en faire respecter les limites :)<br /> <br /> <br /> <br /> Tinuviel, je t'en voudrais de n'avoir PAS donné ton avis ! ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Merci à vous trois.
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